Otomen, tome 18

Asuka est comme il le faut, devenu un homme, un vrai, courant tous les matins, ne supportant pas le sucre et les choses mignonnes. Forcé à cause de ses sentiments envers sa mère, il a tout abandonné, ses amis, son amour, ses passions. Il est un homme vide aux traits dur d'un homme viril. Il est celui qui représente la population masculine, celui qui s'occupe du discours de fin d'année et fin de lycée pour ces troisièmes années (équivalent de la terminale en France).

Quelle scène peut-être meilleure pour clôturer la rébellion, pour le coup de théâtre, pour les déclarations d'amour, d'amitié enflammées ? Aucune. Ce premier final est fort, puissant, on voit ce qu'on attendait depuis longtemps, pas de surprise ici, on savait que ça allait arriver et on aime cela. Jûta est encore plus brillant qu'à son habitude, leur amitié est magnifique, on a l'impression d'être proche de cette bande de potes.

Cependant, au milieu du volume, fin des déclarations, revirement de situations ! Et là, j'avoue qu'au début j'ai été un peu surprise du choix fait. En effet, c'est un filon scénaristique que je ne pensais pas retrouver ici, surtout aussi proche de la fin, c'est dans un sens une grosse facilité pour le déroulement d'une sorte de rédemption de Kiyomi (la maman d'Asuka). Et oui, car cela permet de voir Asuka comment il était dans sa jeunesse avant que son père ne les quitte et on comprend. On comprend que Kiyomi le savait depuis toujours et qu'elle l'a bridé par peur de le perdre comme elle a perdu son mari. On peut lui reprocher le fait qu'elle ait assimilé son mari à son fils car ce n'est pas forcément sain, elle s'est montée la tête toute seule.

Mais le stratagème fonctionne, on laisse passer la facilité car on leur souhaite un happy end sans cassure nette. Otomen est un shojo plus que fleur bleue donc on n'aurait pu imaginé une fin sombre pour certains personnages, c'est impensable pour le type de manga que s'est, donc au final on pardonne quand même.

J'adore ce genre d'ellipse temporelle, c'est donc avec grande satisfaction que l'on découvre comment ils ont évolué. Beaucoup n'ont pas vraiment changé car ils faisaient déjà dans le fond assez jeunes adultes, il n'y a pas toujours de grosses transitions alors que d'autres c'est le choc, c'est beau. Pleins de sentiments, on finit par sourire comme un abruti, c'est niai, mais on aime ça, on aime les accompagner, on aimerait continuer du chemin avec certains mais non, on leur dit au revoir.

La conclusion est belle, touchante, un conte de fées qui se termine, tout est bien qui finit bien diront certains !
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Un final touchant et un message de tolérance pour cette série.
Les deux derniers tomes se lisent à la suite.
La tension est de plus en plus forte.
Les personnages sont très attachants et cocasses.
J'ai été émue, j'ai ri et j'ai frémi pour ces chapitres finaux. C'est avec un pincement au coeur que j'ai refermé le tome 18.

La mère d'Asuka fait tout pour que son fils devienne l'homme qu'elle espère même si cela doit le rendre malheureux. Réalisera-t-elle à temps les dégâts causés ?

Ce tome clôture cette série sur la différence, les préjugés et la nécessité d'être soi et d'être accepté en tant que tel pour être heureux. La fin est très clichée mais correspond aux canons des histoires d'amour japonaises. Une série plaisante mais très traditionnelle.
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C'est une série drôle, rythmée et mignonne. C'est innovant d'avoir ce genre de manga en plus.
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