Ce neuvième tome, édité dans la collection Sakka de Casterman, reprend la série là où les éditions J'ai lu l'avaient arrêtée, c'est à dire, trois tomes avant la fin !
Même si cette suite permet à Jô Takashi de faire la connaissance de son grand-père paternel, le récit se concentre principalement sur la campagne électorale de Kenneth Yamaoka et délaisse à nouveau la relation amoureuse de Takashi et les problèmes familiaux des Yamaoka.
Le début de ce tome est rythmée par polémique lancée lors du dernier discours du candidat du parti démocrate. Kenneth Yamaoka avait déjà lancé un pavé dans la marre de l'industrie de l'armement en s'attaquant aux armes à feu lors de son passage au Texas, mais ici, c'est une véritable bombe qu'il vient de lâcher. En exprimant son intension de réformer l'armée américaine en supprimant toutes les bases implantées à l'étranger et en octroyant le rôle de gendarme du monde à l'O.N.U., le candidat présidentiel s'attire les foudres des militaires et de l'industrie de l'armement.
La deuxième partie de cet album met Kenneth Yamaoka face à un nouveau challenge. de retour à Seattle, il doit en effet tenter de convaincre de puissants syndicats afin de trouver un solide appui dans le monde ouvrier. Cet épisode riche en magouilles va permettre de faire ressortir le côté sombre et manipulateur de Yamaoka car dans la politique, parfois, la force et le charisme ne suffisent pas toujours.
Encore un très bon tome de
Kaiji Kawaguchi ("Zipang", "Spirit of the sun", "Seizon life").