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La Tapisserie de Fionavar tome 2 sur 4
EAN : 9782290315019
381 pages
J'ai lu (19/09/2001)
3.98/5   269 notes
Résumé :
Le retour sur Terre n’est que de courte durée. Kim, devenue Grande Prophétesse du Brennin, se rend à Stonehenge pour querir l’aide d’Arthur Pendragon, roi légendaire de la Table Ronde et unique guerrier capable de s’opposer à Rakoth Maugrim.
De retour en Fionavar, les cinq aventuriers découvrent qu’une terrible malédiction affecte le royaume, qui se trouve plongé dans un hiver éternel. Pour contrecarrer les projets du Dévastateur, et rétablir l’ordre dans la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Après les évènements tragiques qui clôturent L'arbre de l'été, nos cinq jeunes invités au Royaume du Brenin se retrouvent à Toronto. Si Jennifer reste prostrée dans sa souffrance, Kevin, Dave et Paul attendent désespérément qu'un rêve prenne naissance sous les cheveux blancs de Kimberly, nouvelle prophétesse du Brenin. Et quand, enfin, ce rêve arrive, c'est vers l'Angleterre et plus particulièrement Stonehenge qu'ils voyagent. La situation en Fionavar l'exige : tous les héros seront les bienvenus dans la guerre qui se prépare, et un nouveau fil, longtemps abandonné, est sur le point de rejoindre la tapisserie.

La tapisserie de Fionavar est une trilogie que je prends plaisir à lire et à relire régulièrement. Comme pour le Seigneur des anneaux, au fil du temps, je me rends compte que c'est le second tome que je préfère. Peut-être parce qu'une bonne partie du premier sert souvent à présenter l'environnement, les personnages, et à poser les prémisses de l'intrigue. Peut-être parce que dans le dernier, la fin approche, les choix sont faits, et on sait que le dénouement est pour bientôt. Finalement, le second tome, c'est le plus "pur" en regard de l'histoire et de l'univers : les personnages que l'on connait se démènent pour faire avancer dans le bon sens le cours de l'histoire, tout est encore possible, les choix de développement de l'auteur ne sont pas encore connus... Bref, "Le feu vagabond", tout comme "Les deux tours", est mon tome préféré de cette trilogie. On y est surpris, ému, on sourit, on s'inquiète, on s'amuse ou on s'interroge, bref, on est immergé dans cette saga si confortable. Moi qui ne suis pas hyper fan des petites fées que j'associe régulièrement au registre de la Fantasy (non, ne me frappez pas !!), je trouve que Kay se débrouille super bien pour introduire les puissances et les dieux dans le quotidien des mortels. Un certain nombre de problématiques est soulevé également, qui trouveront ou pas leur résolution dans le troisième tome : le choix, le prix que l'on paie, les conséquences de ses actes, auquel tout le monde est soumis, y compris les dieux, l'ordre et l'aléatoire...
Bref, une jolie trilogie de fantasy, pour une lecture sous le signe de l'évasion.
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Après un premier tome trépidant, le rythme retombe nettement, il s'agit d'une certaine façon d'un tome de transition.
Et pourtant il se passe des choses importantes, sans conteste, cela dit cela donne presque la sensation de se retrouver dans une autre histoire, moins spectaculaire et moins épique.
L'hiver s'est installé, mais pas n'importe lequel, une magie sombre est à l'oeuvre et il gèle à pierre fendre au solstice d'été, donc pas de mouvements de troupes et pas de combats...
Ce deuxième tome va essentiellement permettre à l'auteur de faire un focus sur les nombreux personnages de cette saga, de clarifier certaines interactions, c'est un autre récit.
Je continue à trouver une forte inspiration "Tolkénienne", il va se passer tout de même pas mal de choses sous forme de quêtes, certains objets magiques vont trouver leur utilité et les dieux se faire plus présents, pas forcément ce que je préfère.
Il y a aussi la résurrection d'un guerrier légendaire et intemporel, ça part un peu dans tous les sens à mon goût et relègue un peu nos sympathiques héros au rang de "faire valoir", un peu dommage ça partait pourtant si bien...
Je suis donc assez mitigé et surtout pas aussi enthousiaste qu'à la fin du tome un, je fonde de gros espoirs sur le dernier tome, wait and see ;)
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Le Feu Vagabond, deuxième opus de la tapisserie de Fionavar s'inscrit comme un tome de transition.
L'auteur prend le temps de décrire l'univers plus en profondeur. le récit va ainsi s'étoffer de nombreux caractères, notamment par des entités divines.
Les déesses et dieux qui arpentent l'univers de Fionavar apparaissent complexes et loin d'être manichéens. Forces et faiblesses façonnent le constat des troupes en présence.
D'un côté les ténèbres tout en contraste et de l'autre la lumière, baignée de nuances.

Les héros poursuivent leur apprentissage. Au début du roman, nous les retrouvons dans notre monde à Montréal, quelques mois après la fin du premier tome. L'univers de Fionavar les rappelle bientôt. L'oeuvre du Tisserand est loin d'être achevée et un nouveau fil, longtemps disparu va rejoindre la tapisserie grâce à Kimberley, devenue prêtresse du Brenin. Tous vont rejoindre Fionavar, y compris Jennifer, prostrée dans sa douleur.

Les protagonistes vivront moins d'aventures. Pour autant la trame dramatique est bien présente et certains personnages vont connaître un destin tragique.
Le récit tend vers la mythologie arthurienne et j'ai été très surprise par la tournure prise par la narration.
Le choix est le thème principal de ce récit. Tous, hommes, créatures ou divinité, auront, à un moment du récit un choix à faire.

J'ai aimé la poésie de ce texte, l'explication détaillée de l'univers et l'évolution des personnages. La toile tissée par Guy Gavriel Kay continue son expansion, suscitant toujours autant mon intérêt. le mélange de mythologies, celles inventées par l'auteur et celles, plus connues sur l'épopée Arthurienne, éveille la curiosité à l'aube du troisième et dernier tome qui verra se confronter les Ténèbres et la Lumière.
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C'est l'hiver à Fionovar, un hiver qui n'en finit pas. Comme l'auteur, j'habite dans un pays de neige et je suis bien placée pour apprécier la cruauté de l'hiver…

C'est cependant un plaisir que d'entrer dans ce deuxième tome de « La tapisserie de Fionovar », le premier opus ayant permis de faire connaissance et de s'attacher aux différents personnages de ce roman fantastique.

Il s'agit d'une trame « fantasy » assez classique puisqu'on y retrouve le combat entre la lumière et les ténèbres. Classique aussi parce qu'on y rencontre des héros de légendes célèbres comme le mythique Arthur Pendragon, le fameux roi Arthur du folklore. Classique ne veut toutefois pas dire insipide, car n'est-ce pas avec les mêmes notes que l'on compose toutes les musiques ?

Cette aventure de Guerriers, de mages et de prophétesses est pleine de rebondissements, mais plusieurs motifs viennent enrichir la tapisserie : la valeur de l'amitié, qui se forge dans l'adversité, le courage d'agir pour le bien commun, le dilemme entre la destinée et la liberté de choisir.

Un roman d'imagination, bien écrit, de belles heures plaisir pour les amateurs du genre.
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(...)
Toronto – Fionavar : entre ses deux univers, une traversée qui en appellera d'autres. Qui sont ces personnes prêtes à accepter un tel voyage ? Kevin Laine est bel homme,son assurance, son intelligence et ses multiples talents font l'unanimité auprès de tous. Paul Schafer est quant à lui plus sombre, marqué par un drame personnel. Dave Martinyuk est le suivant de cette bande d'amis , bien trop grand, bien trop réservé. Kimberly Ford est une étudiante en médecine attentive à leur petit groupe. Jennifer Lowel en est le rayon de soleil.
Qu'est-ce-que Fionavar ? C'est le premier de tous les univers auquel tous les autres ne sont que de lointains échos. Un lieu où s'incarnent Dieux, Déesses et Puissances Primordiales d'aucun panthéon en particulier et de tous en général. Un lieu où les forêts sont consciences et une terre est toujours et à jamais un champs de bataille. Au pied d'une montagne qui autrefois a emprisonné un Dieu dévastateur. Une terre où même les jeux d'enfants semblent marqués par le Destin... Et oeuvrant en tout ceci, le Tisserand filant la Trame sur le Métier.
Mais alors qu'ils acceptent de se rendre aux festivités de l'anniversaire d'un Roi, les cinq voyageurs introduisent leur fil dans cette trame où les événements sont appelés à se précipiter. A Kimberly, de grands pouvoirs sont octroyés : devenir la rêveuse du rêve, la Prophétesse d'un monarque. Mais le pouvoir a toujours un prix. Guérisseuse dans son univers, elle apportera souffrance à ceux qu'elle aime en celui-ci.. Elle qui toujours s'interrogera sur le bien-fondé de ses actes. A Jennifer, une bien sombre destinée : marquée par le plus beau des actes, un enfantement et par la découverte de sa nature profonde au sein des univers. A Dave, la découverte de l'amitié et de l'appartenance à quelque chose de plus grand : séparé des autres, il s'apprête à rencontrer les Dalreï, les cavaliers de la plaine. Il se verra remettre un précieux mais terrible cadeau et par trois fois, il côtoiera la Déesse Ceinwèn. A Paul, Fionavar octroiera un sacrifice : dans l'Arbre de l'Été il goûtera à toutes les formes de mort mais reviendra enrichi des vérités sur lui-même, lui qui sera nommé le Deux-fois-né. A Kévin enfin, le désir ardent de vouloir apporter sa contribution au combat qui s'annonce : se doute-t-il qu'il est sur la route vers Dana, Déesse-Mère depuis toujours ? Destin tragique et étincelant.
Un Dieu vengeur délivré de sa prison de pierre. Un terrible forteresse, bastion de toute sa puissance qui s'éveille à nouveau. Cette histoire ne semble-t-elle pas déjà contée ? Il ne peut qu'en être ainsi car dans le premier des univers se livre peut-être pour la dernière fois l'éternel combat de la Lumière et des Ténèbres. Une amère justification à de terribles actions commises par des hommes et des femmes vertueux. Dans ce lieu où doit se jouer comme en toute époque la tragédie du Guerrier, de la Dame et du Chevalier servant . Ceux que nous connaissons sous le nom d'Arthur, Guenièvre et Lancelot.
La chose qui m'avait marqué lors de ma première lecture ce cette trilogie, ce n'était ni la complexité des personnages, ni les péripéties qu'ils rencontrent. Mais de voir surgir avec autant de clarté les thématiques développées : les drames du Destin, les affres du pouvoir.
Que réserve le Destin à ceux qu'une puissante force semble traverser comme le constatent Lorèn Mantel d'Argent et Matt Sorën – le Mage et sa Source - ? Sans trop en dévoiler, je tente de montrer que rien ne semble écrit mais que rien ne semble s'opposer aux volontés du Tisserand à son Métier. Et avec eux, le sort de tous ceux qu'ils seront amenés à croiser. Mais à la toute fin de cette construction semblera être démentie. Parfois, un simple fil, une existence si ténue soit-elle échappe à la Trame. Et en elle se trouve tout les espoirs et toutes les craintes.
De même que faire de dons accordés ? Il semble admis en Fionavar – et dans tous les univers... - que tout bienfait s'accompagne de contreparties. Les Mages ne peuvent peuvent accomplir leurs prodiges qu'en puisant dans la force vitale de leur Source, une personne à qui ils sont liés. Il semble que les sacrifices librement consentis n'aboutissent qu'à l'octroi de talents aléatoires et que le fait de connaître l'avenir ne serve qu'a montrer les souffrances que l'on causera à autrui.
A la relecture, deux autres motifs me sont apparus : les tourments de la nécessité et la grande qualité d'écriture de l'auteur et de sa traduction.
S'engage ici, dans cet univers si important pour la Trame des autres, la lutte des Ténèbres et de la Lumière. Et tous de s'interroger sur la responsabilité de leurs actes et des limites de leur actions : éveiller la terrible Chasse Sauvage au risque que son insatiable soif de combat ne la fasse se retourner contre ses invocateurs ? La nécessité doit-elle nécessairement l'emporter sur les que ce combat est sensé défendre ? Et dépasser " un point où la quête de la Lumière commence à servir les Ténèbres " ?
Pris dans les méandres de l'intrigue, ces thématiques se sont imposées à moi comme rarement dans un récit imaginaire. Je pense que c'est en cela que réside le talent de KAY. En cela et en sa manière de les présenter. Comme rarement dans ces chroniques, je me suis trouvé dans la nécessité de faire des emprunts à l'auteur pour évoquer son oeuvre. A mon corps défendant, mais parfois paraphraser n'est pas une solution de facilité, mais une forme de reddition respectueuse.
(...)
Que le Tisserand tienne bien votre fil...

Lien : http://emaginaire.canalblog...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Des urgachs arrivaient du sud.

Les féroces créatures chevauchaient des bêtes telles que Tabor n’en avait jamais vu, d’énormes montures à six pattes, aussi monstrueuses que leur cavaliers, avec sur le crâne une corme vicieusement recourbée.

(France Loisirs, p.80)
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Les yeux noirs du Nain la dévisageaient toujours, mais sa voix hésita un peu : "Je ne sais pas grand-chose, dit Matt Sören, mais je le sais bien. Je sais que j'ai vu des étoiles au fond des yeux du Guerrier. Je sais qu'il est maudit et n'a pas le droit de mourir. Je sais, parce que vous me l'avez dit, ce qu'on vous a infligé. Et je sais, parce que je le vois maintenant, que vous ne vous permettez pas de vivre. Jennifer, de ces deux destins, il me semble que c'est le pire."
Elle le regarda avec gravité, tandis que le vent jouait dans ses cheveux d'or; elle leva la main pour les écarter de on visage. "Savez-vous, murmura-t-elle, si bas qu'il dut tendre l'oreille, quelle peine j'ai causée lorsque j'étais Guenièvre?
- Je crois que oui. Il y a toujours de la peine. C'est la joie qui est plus rare", dit celui qui avait autrefois été roi des Nains.
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Ainsi guidés par le Baëlrath, ils arrivèrent enfin à la forêt de Pendarane. Il y avait là des puissances conscientes de leur présence et qu'elle attirait, tout comme le pouvoir de l'anneau. Derrière ces puissances, d'autres encore : la déesse dont le présent avait dépassé ce qu'elle avait escompté, et son frère, le dieu des animaux et des forêts.Et, les dominant tous, Mörnir attendait, tout comme Dana savait pourquoi brûlait la Pierre de la Guerre. Très loin au nord, dans sa place forte au milieu des glaces, le Dévastateur s'immobilisa un instant et s'interrogea, bien qu'il ne sût pas clairement ce qui se passait, ni pour quelle raison.
Et très, très loin de tout ceci, hors du temps, la Navette ralentit et s'immobilisa sur le Métier du Tisserand, tandis que le Tisserand observait lui aussi ce qui allait peut-être reparaître dans la Tapisserie.
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Quel qu'en soit le père, un enfant apprend l'amour de l'amour qu'il reçoit, et ils lui accorderaient tout l'amour dont il avait besoin pour s'épanouir.
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Le chaos appelle le chaos, murmura Lorèn. Ils se parlent peut-être l'un à l'autre, Lévon, mais leurs buts ne sont pas les nôtres. C'est la magie la plus irrépressible. Et les vers le disent : nous ne pourrons jamais les contenir. Owein et la Chasse étaient assez puissants pour déplacer la lune et assez capricieux pour le faire pour leur simple plaisir. Ne nous imaginons pas qu'ils nous serviront bien docilement, pour s'en aller docilement ensuite.
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