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3,47

sur 522 notes
J aime bien le style d'écriture de Douglas Kennedy. Je n'ai pas aimé tous ses livres loin de la mais c'est toujours interessant.
Il est un peu déprimant comme livre mais intéressant.
Par contre il faut un peu s'y connaître en histoire de l'Amérique notamment les diverses presidents et leurs partis ainsi que leurs grands chantiers ou pourquoi ils étaient connus ! A partir d'Obama ca va ...d ailleurs il n'y va pas de main morte sur les critiques !
Il y a un peu de suspens..je l'ai trouvé un peu longuet à un moment..
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La lecture de dystopie me remue toujours. Surtout lorsque que l'histoire prend ses racines dans les bases de notre société.
Evidemment, aucune des deux n'est enviable et nous suivons ces deux univers qui se confrontent dans leurs problématiques, leurs lois abérantes et leurs sanctions radicales.

On suit le personnage de Samantha, un agent des services secrets qui est dans la dictature qui controle la population et qui se retrouve envoyée chez l'ennemi pour une mission. Elle va nous faire découvrir les imperfections des deux systèmes, ainsi que ses propres faiblesses, de l'impact de cette dictature sur elle et comment elle peut matrixer la société qui en vient à défendre la dictature.
On se retrouve donc dans une situation où les personnages sont coincés entre deux manières de vivre affreuses et qui vont pourtant les défendre car de l'autre côté de la frontière, pour eux, c'est pire.

Autant dans 1984 on est dans la peau de quelqu'un qui veut s'en sortir, autant là il n'y même plus de de rébellion. Les gens se sentent en sécurité car il y a ce modèle adverse qui sert de bouc-émissaire aux politiques.
Et c'est ce qui est le plus perturbant.
Évidemment l'auteur y ajoute la complexité du personnage et de ses relations aux autres pour nous inciter à comprendre, à avoir de l'empathie envers cette personne qui collabore avec le système. Il nous fait finalement revoir notre manière de percevoir les êtres humains et notre propre société et qu'après on ne trouve pas forcément si mal… (là encore il y a une troisième perspective, ces dictatures deviennent notre comparaison pour minimiser les travers de notre société)

Personnellement il m'a fait me poser beaucoup de questions sur la manipulation des masses et le pouvoir que les politiciens peuvent avoir sur nous et sur notre désir de « respecter les règles et l'autorité » (cf l'expérience de Milgram).

Donc si vous aimez les dystopies réalistes foncez
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Ce livre fait froid dans le dos. En s'appuyant sur des faits véridiques et historiques, ce roman d'anticipation propose une vision de ce que pourrait être notre monde de demain. Et finalement, pourquoi pas ? Si c'était proche de la réalité ? Pas réjouissant
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22€50 pour une merde pareille c'est dur à avaler. Aucun style, r.i.e.n. Un "écrivain" se prend au sérieux parce qu'il mentionne Truffaut et les grands vins dans ses fictions. On a compris depuis le début qui est qui si on a plus de 50 ans et qu'on a appris ce qu'était l'ex DDR, checkpoint Charlie et qu'on a soi-même passé une seule journée à l'Est .... Je ne connaissais Douglas Kennedy que par ses chroniques dans le JDD mille fois plus intéressantes que ce simili polar. Trop de dialogues on dirait une série B. Un personnage au nom de Tuttle nous renvoie à Brazil : un peu facile ; d'autres clins d'oeil parsèment le texte mais sans apporter de profondeur et l'ensemble reste manichéen et sans subtilité. Les mots me manquent. C'est possible de se faire rembourser ?
Bon : revenons à Salman Rushdie pour voir un peu ce que c'est que la Littérature.
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L'auteur a le don de la conclusion. Si le reste était à l'avenant, je crierais au génie. Quelques réflexions pertinentes dont une que j'ai ajoutée à ce site et qui annonçait enfin un possible déblocage. Sinon, une intrigue purement américaine avec de l'action, des pistolets et d'autres clichés, malheureusement. Si vous aimez ce genre de roman, vous dévorerez. Quant à moi, j'ai préféré "Les hommes n'aiment pas la lumière" où je voyais une ouverture de Kennedy à une vraie réflexion. Dommage car en entrevue le romancier a des choses intéressantes à nous dire.
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Douglas Kennedy fait beaucoup d'efforts pour nous dire par le menu tout le mal qu'il pense des successeurs de Trump et le bien de ceux de Biden, dans une dystopie ou les uns affrontent les autres au cours d'une nouvelle guerre de sécession. Il n'y arrive d'ailleurs pas vraiment, tant l'environnement social et politique des uns est aussi cauchemardesque que celui des autres. Seule l'inventivité de l'auteur pour les nouveaux outils technologiques nous sauve de l'ennui.
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"Et c'est ainsi que nous vivrons" est un roman dystopique d'espionnage et contre-espionnage sur fond de clivage entre deux formes de totalitarisme qui ont conduit à la scission des État-Unis en 2035. Une série d'Etats ont consacré un régime néoconservateur; les autres guidés par un despote éclairé à la Elon Musk sont sous l'emprise d'un système où les technologies et la cybersurveillance sont omniprésentes.

Leur point commun réside dans le contrôle des moeurs poussé à l'extrême et dans la réduction à néant des libertés individuelles.

L'effet miroir des deux mondes se retrouve à travers les deux protagonistes féminines, chacune incarnant l'ordre de son système politique et les convictions (pas inébranlables) de leurs concitoyens respectifs.

"Et c'est ainsi..." est le produit d'une combinaison entre Fahrenheit 351 de Ray Bradbury, la Servante Écarlate de Margaret Atwood et du Maître du Haut Château de Philip K Dick, cocktail agrémenté d'un soupçon du mythe de la caverne de Platon.

Bien que l'intrigue se déroule dans une 20aine d'années, la nostalgie dans les deux régimes pour l'urbanisme, le cinéma et la musique des années 1920-1960 est explicite. Les références à des oeuvres ou artistes imaginaires entre aujourd'hui et le moment où se déroule l'histoire sont par contraste rares.

Un élément secondaire concernant le futur qui prend forme sous la plume de Douglas Kennedy est qu'il esquisse aussi le devenir des pays européens, de la Chine et de la Russie dans une vingtaine d'années et cela rend la perspective plus savoureuse.

Étonnamment, bien que tourné vers le futur, Douglas Kennedy fait peu de cas des impacts des dérèglements climatiques qu'il effleure superficiellement alors qu'il s'agit d'une des grandes contraintes qui vont dessiner le monde de demain.

"Et c'est ainsi..." est un roman plaisant, divertissant où l'intérêt tient dans la "futurologie politique" de Douglas Kennedy qui nourrit l'imagination des lecteurs, plutôt que dans l'histoire d'espionnage/contre-espionnage.
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Ce roman n'est qu'un vulgaire polar auquel l'auteur a ajouté de la propagande en faveur du changement opéré par le gouvernement américain. Quant à écrire que Biden est la réincarnation de Roosevelt, c'est pousser la caricature à son extrême...






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