Jack Kerouac se définit lui-même comme un visiteur éphémère, le doigt de Dieu pointé sur lui.
Deux textes qui nous rapprochent un peu de cette génération d'après la seconde guerre mondiale et de la bombe atomique et qui voit le monde s'embraser dans un désastre que sera la guerre du Vietnam. C'est une Amérique figée dans des règles, dominée par l'argent et le conformisme, la culture bourgeoise et la politique. C'est en 1952, dans le supplément du dimanche du New York Times qu'apparaît la mention "
Beat Generation devenant le label d'une révolution des moeurs, moeurs caricaturés par la bourgeoisie bien pensante. La jeunesse s'est transformée en monstre abusant de drogue, de violence, d'alcool, de sexe.
Jack Kerouac évoque la mort de son frère, Gerard. Il parle de la solitude, de la vie, des rêves, de ses angoisses, de ses désenchantements, du monde qui est devenu fou, de la civilisation malade de ses désirs, de son pouvoirs.
Il est à la marge, comme le jazz ; la liberté dans la contrainte.