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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La vie de ma mère !
La vie de ma mère adolescente, c'est ce qu'a vécu au tout début "l'anti-héros-par-obligation" du livre : les sirènes, les bombes, les abris.
Le reste, non ; elle n'était pas juive, sinon je ne serais peut être pas là, à pondre une critique.
Cette dernière phrase m'a été inspirée par ce dialogue, en fin de livre :
"Vous avez vu les chambres à gaz ?
-- J'en ai entendu parler, je ne les ai pas vues, sinon je ne serai pas là, à dialoguer avec vous.

Contrairement au livre de Primo Lévi, une sorte d'optimisme, ou plutôt de distanciation s'empare de l'anti-héros quand il est embarqué dans l'enfer des camps.
L'enfer ?
"La prochaine fois, il faudra que je parle du bonheur des camps."
Cette ironie lui permet de survivre, lui qui a frôlé la mort. Et là, il me fait penser à Boris Cyrulnik, et son superbe livre :
"Un merveilleux malheur"
. Les Juifs sont très forts en résilience. Je les admire. Un des oncles juifs de l'anti-héros lui apprend les voix et les voies du Seigneur ; je pense que c'est une bonne méthode de résistance-résilience, ainsi que, comme il le dit lui-même, d'avancer pas à pas, car, grosso modo, le temps est un grand maître, ce qui est dit dans le livre, et que m'a également appris mon père.
.
Ce fameux anti-héros, qui manie l'humour dans les heures les plus sombres de "L'hiver du monde", c'est Imre Kertész, car en 1944, à l'âge de 15 ans, il est déporté à Auschwitz, puis transféré à Buchenwald.
.
Je ne suis pas dans une phase "lecture de deuxième guerre mondiale", mais une de nos filles m'a offert ce livre.
Par respect pour tous les gens qui ont souffert, dont mes grands parents et mes parents, je mets 3 étoiles, même si je n'avais pas franchement envie de lire "Etre sans destin".
Ce qui m'amène à la question que soulève l'auteur à propos du destin :
soit nous avons une destinée tracée ( par une puissance supérieure ),
soit nous avons la liberté de tracer notre route, en tous cas, la liberté de penser, et notre libre-arbitre, ce que martèle notre cher Nietzsche :)
.
De plus, ce livre m'amène à faire un peu de "réclame" comme on disait à l'époque :
, comme Charlie Chaplin mais avec beaucoup moins de don, je manipule le petit bonhomme à moustache dans "Idoles".
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Imre Kertész a passé une année en camp de concentration, car juif durant la seconde guerre mondiale.
Être sans destin est son récit de cette incarcération.
Il ne m'a pas été très simple de me plonger dans cette oeuvre car le narrateur décrit d'une manière assez distante ce qu'il vit. Il n'exprime pas non plus ses ressentis ou émotions, ce qui m'a ici dérangée au vue des horreurs vécues et que je peux imaginer (ne serait-cequ'au centième).
Mais comment exprimer l'innommable, comment mettre du sens sur ce quotidien sans sens, sans but alors qu'on est un adolescent, seul, sans repères ni proches pour nous soutenir? Peut-être tout simplement comme imre Kersetz, par des faits, des détails que l'on perçoit tant bien que mal.
J'ai été un peu déboussolée par cette écriture froide et distanciée, mais écrire a sans doute permis à l'auteur d'extérioriser l'horreur, quand sa pensée n'etait plus autorisée et son corps uniquement souffrance.
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En refermant ce livre, ce roman paraît-il, je me suis sentie étrange. J'ai déjà lu quelques récits concentrationnaires et tous portaient la marque de la résistance, du combat. Ici, non. Pour tout dire, c'est très naïf : le narrateur découvre, il est vierge de tout acte de résistance. Il a 15 ans, est arrêté sur le chemin de l'usine. Il est juif. Il survivra, rentrera, sans n'avoir rien vu des combats de libération (il est d'ailleurs dans le seul camp où les prisonniers ont pris les armes : Buchenwald. Voyez Jorge Semprun.) Presque en regrettant de devoir partir. Il en sort vierge des principales horreurs, bien qu'il est failli mourir d'un phlegmon (ce n'est pas beau à voir.)
Malgré tout, cette expérience l'a marqué intellectuellement. Notamment sur la question du temps, de l'implication que nous y avons, de notre perception. de notre capacité à décider de notre vie, de notre liberté. Ca n'a l'air que de choses dites et redites, mais dans ce contexte, ces questions sont capitales. Ce texte confirme une autre chose : quelque soit le nombre de témoignages lus, quelque soit le nombre de point de vue abordé, nous resterons toujours de l'autre côté des barbelés.
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C'est une écriture limpide, presque transparente (c'est en tout cas mon avis...) et même si elle peut soutenir diverses analyses je la trouve aussi simple et efficace, sans fioriture. Une écriture dénudée. Après avoir lu plusieurs ouvrages sur l'univers concentrationnaire il est intéressant aussi pour moi (et c'est une réflexion personnelle) de lire tout simplement (sans les opposer, les comparer, les recenser) les différents auteurs qui ont écrit sur leur déportation et leurs séjour dans des mêmes lieu, avec cette réflexion muette sur la mémoire de chacun, la transmission, la perception de l'humain sur les instants de sa vie, qu'ils soient dans un détail insignifiant ou dans un évènement catégorique.
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Un livre totalement singulier sur un sujet fort : Imre Kertész est déporté à Auschwitz en 1944 à l'age de 15 ans comme 450000 autres juifs hongrois, puis transféré à Buchenwald.
Pour lui son expérience de la déportation ne doit pas être le monopole des survivants mais une expérience humaine et universelle.
"Dans Etre sans destin, j'ai raconté cet état où l'on vous confisque votre vécu et votre identité.Cette absence de destin."
C'est une oeuvre à part parmi tous les ouvrages que j'ai lu sur la déportation car, le style est non seulement dépouillé mais tellement "distant" que c'est dérangeant.
Il enregistre tout ce qui lui arrive avec minutie et distance, oui c'est cette distance qui est singulière et paradoxale, mais aussi peut-être pour lui la seule façon de supporter la douleur.
L'auteur veut comprendre comment on est parvenu à détruire en si peu de temps physiquement et psychologiquement six millions de juifs, quelle technique a été employé pour exterminer une telle masse.
Il a survécu, il a affronté l'après et nous fait comprendre "qu'on ne peut pas commencer une nouvelle vie, on ne peut que poursuivre l'ancienne."
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Durant les quarante années qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, les Juifs déportés ont été les victimes oubliées du conflit. Cette amnésie des historiens, des universitaires va de pair avec celle des pouvoirs politiques qui ont eu alors le besoin de reconstruire leur pays très éprouvé, de rebâtir une unité nationale.
Pour des raisons beaucoup plus personnelles, les survivants des camps de concentration et d'extermination ont eux aussi et majoritairement choisi de garder le silence : la peur d'être incompris, d'être jugés coupables d'avoir survécu, ou encore le besoin, au retour de la déportation, d'oublier, de se remettre d'un traumatisme indescriptible, indéfinissable. Pourtant très vite, de nombreux survivants ont ressenti l'impératif besoin de témoigner, de dire toute l'horreur des camps, de donner mémoire à tous les disparus, de faire un récit au regard de l'Histoire. Pour la plupart d'entre eux, il faut décrire le quotidien des camps pour faire émerger l'horreur, faire apparaître le visage de l'inhumain.
À partir des années 50, c'est toute une littérature de la Shoah qui va peu à peu voir le jour. Aharon Appelfeld le confiait en mai 2007 dans Le Monde : "Seul l'art a le  pouvoir de sortir la souffrance de l'abîme". 

"Sorstalansag" publié en 1975, puis traduit ("Être sans destin") et édité en France en 1997 est un roman autobiographique qui s'inscrit dans la grande lignée de la littérature de la Shoah.
Ici, le narrateur est âgé de 15 ans. Travailleur dans une briqueterie, il est un jour raflé par la police hongroise avec plusieurs de ses camarades. Mis en détention puis déporté à Auschwitz, il est ensuite transféré au camp de Buchenwald après avoir été déclaré apte au travail. La vie avec les autres, la faim, la maladie, l'entraide, les rivalités, la violence, tout dans le récit s'ordonne pour donner sens et décrire une réalité simple et complexe à la fois.

Mais je le confesse, j'ai été assez décontenancé par cette lecture. J'ai eu le sentiment étrange que le jeune personnage du roman évoluait un peu en dehors de la réalité de la vie concentrationnaire, comme s'il faisait malgré lui l'expérience d'un non-sens, d'une expérience sans réelle signification, un drame sans conséquences. Dans un récit tout introspectif, l'auteur garde une certaine distance en maniant l'ironie, l'absurde voire un certain cynisme. Ma difficulté à rentrer tout à fait dans le roman et à m'identifier au personnage vient sans doute ce que je savais déjà sur la déportation et le destin des Juifs dans les camps. J'ai tenté de reconnaître au travers de l'histoire du personnage d'Imre Kertész celle de toutes les autres victimes des camps, cela ne s'est jamais fait ou assez peu. Je ne pense pas qu'il y ait une seule et même manière de décrire la vie concentrationnaire et d'en témoigner. Pour autant je n'ai pas été sensible à la façon dont Imre Kertész rend compte de sa détention d'une manière assez distancée.
Pour preuve cet extrait :
"Je me rappelle, elle [ma mère] voulait autrefois que je devienne ingénieur, médecin ou quelque chose dans le genre. de toute manière, tout sera certainement comme elle l'a prévu ; il n'y a aucune absurdité qu'on ne puisse vivre tout naturellement, et sur ma route, je le sais déjà, me guette, comme un piège incontournable, le bonheur. Puisque là-bas aussi, parmi les cheminées, dans les intervalles de la souffrance, il y avait quelque chose qui ressemblait au bonheur. Tout le monde me pose des questions à propos des vicissitudes, des "horreurs" : pourtant en ce qui me concerne, c'est peut-être ce sentiment-là qui restera le plus mémorable. Oui, c'est de cela, du bonheur des camps de concentration, que je devrais parler la prochaine fois qu'on me posera des questions.
Si jamais on m'en pose. Et si je ne l'ai pas moi-même oublié".

Chacun se sera fait ou se fera son opinion sur « Être sans destin ». Pour ma part, trop imprégné de lectures, de documentaires sur le génocide juif, je n'ai pas pu avoir le recul nécessaire pour apprécier pleinement le roman d'Irme Kertész. Dommage.
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Comment parler de ce livre ? C'est la première fois que je découvre un témoignage sur les camps de concentration comme celui-là.

Je ne m'attendais pas à ce récit. La violence en est quasiment absente. Elle est comme évacuée, niée.

Et pourtant, j'y ai moi-même ajouté cette violence. Parce qu'on la devine entre les lignes, parce que je la connais par les autres récits et témoignages.

La narration m'a bien souvent agacée...l'auteur a en effet des tics de langage...

"naturellement" revient ainsi de façon régulière...et bien d'autres tournures de phrases qui ont mis ma patience de lectrice à rude épreuve !

J'ai mis longtemps à venir à bout de ce roman. J'en lisais quelques pages à la fois.

C'est un livre qui interroge surtout dans les derniers chapitres, lorsque l'auteur est libéré. On lui demande d'oublier ce qu'il a vécu ! Quelle violence ! Comment oublier ?!

Et c'est aussi dans les derniers chapitres que l'on comprend pourquoi il nous a partagé son témoignage de cette façon. Il le partage au jour le jour, comme lui l'a vécu. Alors que nous, c'est une vue d'ensemble que nous avons. Mais toutes ces personnes qui étaient plongés dedans...elle ne pouvait qu'avancer, un pas à la fois et essayer de survivre...

C'est un témoignage fort, et dérangeant à découvrir !
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On ne peut nier que ce texte ajoute une pierre d'importance à l'édifice littéraire ayant trait à la Shoah. On comprend aisément que ce soit devenu un classique. Néanmoins, ce récit personnel de la déportation des juifs est doublé d'un ton très particulier, d'une distance, d'une naïveté confinant à l'absurde. Je sais que c'est ce qui fait la particularité de ce récit, mais justement c'est ce qui m'a un peu gênée...
La réflexion sur l'espoir, la joie, l'humain, le destin, est très spéciale, on sent que l'horreur est tenue à distance mais d'une manière si froide que c'en est déroutant. Bref, ce texte m'a déstabilisée, en même temps qu'il a forcé mon respect.
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Comment, face à l'impossibilité de faire partager à autrui l'exacte dimension de ce qu'on a vécu, exprimer l'horreur ?
Et comment, lorsque l'on évoque cette horreur a posteriori, restituer la façon dont elle a été découverte et perçue in situ ?

Telle est la tâche à laquelle s'attelle Imre Kertész dans "Etre sans destin", où il revient sur l'expérience de sa déportation. A l'âge de quinze ans, l'adolescent hongrois est déporté à Auschwitz puis à Buchenwald.

Son souci de fidélité, de justesse, l'amène à vouloir se débarrasser de tout ce qui, dans son jugement d'adulte, dans le recul pris avec les années, modifie, fausse sa perception de ce qu'il a vécu dans les camps. Pour cela, il se contente le plus souvent de dépeindre des faits, comme s'il voulait, en mettant le lecteur face à ce matériau brut, créer les conditions maximales d'une mise en situation, et ainsi l'inciter, étant vierge de toute émotion évoquée par le narrateur, à réagir avec les siennes propres.

Cette démarche atteint sans doute son but, en nous déroutant, pour finir par nous mettre complètement mal à l'aise. le récit nous installe dans une temporalité particulière, sorte de présent immuable, ponctué par une banalité à la fois routinière et macabre, un quotidien qui paraît absurde tant l'horreur y passe pour quelque chose de naturel, d'admis.

La montée de ce sentiment de mal-être est progressive, mais commence bien avant l'arrivée du narrateur dans le camp d'Auschwitz, avec le ton qu'utilise l'auteur, d'une candeur qui pourrait paraître inappropriée, mais qui permet de doter son récit d'une dimension kafkaïenne finalement légitime...

Son héros, double de lui-même, considère ainsi les événements avec une ingénuité et un enthousiasme désarmants, semblant ignorer la possibilité du mal. Il trouve, lorsqu'il le découvre, beaucoup de charme au camp de Buchenwald, et admire la rigueur allemande dont la réputation, comme il le constate, n'est donc pas usurpée ! Il subit avec passivité la faim, le froid, accepte comme allant de soi l'omniprésence de la mort, l'idée de la torture, et de l'humiliation. A aucun moment il ne remet en cause les fondements de ce système dans laquelle il se fond, ni ne s'interroge sur l'injustice et la violence de la situation. Il est comme englué dans une mécanique à la fois sans fin et immédiate, qui a débarrassé son esprit de tout souvenir du passé et de toute capacité à imaginer l'avenir.
Peu à peu, sa conscience de lui-même, à l'image de son intégrité physique, se délite, pour ne devenir plus qu'une vague sensation. Il en vient même à oublier son nom...

Tout cela fait "d'Etre sans destin" un récit où le grotesque et l'horreur forment une étrange osmose, dont l'apparente désinvolture rend d'autant plus assourdissant le cri de désespoir suscité par le caractère indicible de l'expérience concentrationnaire.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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La singularité de cette biographie ? d'être écrite par un adulte qui se remémore parfaitement les événements qu'il a subis durant son adolescence - ceux-ci l'ont évidemment hanté sa vie durant - et qui les retranscrit comme le jeune garçon qu'il fut pourrait le faire, avec la même naïveté, avec la même fraîcheur, en mettant en avant son désir de plaire aux adultes, d'obéir à la hiérarchie et de respecter scrupuleusement les règles !
On suit le chemin de ce gamin, qui passant trois jours à Auschwitz, en retient le soleil, les parterres de fleurs, l'ordre et la propreté ! Accessoirement, pourrait-on dire, il comprend durant ce bref laps de temps, qu'il est en fait dans un camp d'extermination, et que l'abominable odeur des cheminées, c'est celle des corps des suppliciés....
Tout est conté avec froideur, distanciation, indifférence presque. de l'arrestation au but final, avec les voyages en train, l'arrivée à Auschwitz, la sélection, à laquelle il ne comprend rien, puis le départ à Buchenwald et les longs mois d'incarcération, de souffrance, de travail, pour lequel il sait vite qu'il faut s'économiser, enfin, par chance pour lui, le séjour à l'hôpital du camp, ce qui lui a sans doute sauvé la vie, car, se réfugiant en pensée dans son passé, il ne se préoccupait plus de lui-même au présent !
"en vérité, les murs étroits des prisons ne peuvent pas tracer de limites aux ailes de notre imagination." dit-il car il s'efforce d'échapper à l'insupportable réalité en s'enfuyant dans les souvenirs de son existence à Budapest.

Mais cette singularité montre aussi les limites du procédé. Car l'adolescent ne comprend rien à ce qui lui arrive, il n'analyse pas, reste atone, incroyablement passif et aurait pu se muer en "musulman" * selon l'acception donnée à ce terme par Primo Levi dans le remarquable "Si c'est un homme", s'il n'avait pas eu "la chance" d'être transféré à l'hôpital du camp, où il ne pense à rien d'autre qu'aux repas et au repos !
Mais combien d'autres pauvres hères ont vécu cette abomination de la même façon ! et n'ont pas pu ou su se préserver du pire ? Comment survit-on ? Et comment s'en sort t-on ? Et que devient t-on ? et c'est là que l'on touche aux racines de l'indicible, de l'incommunicable, c'est là finalement que l'auteur nous touche en avouant sa haine des autres, lors de son retour, en comprenant qu'il a vécu un destin, qui n'était pas forcément le sien, mais qu'il l'a vécu jusqu'au bout et qu'il se doit désormais d'en faire quelque chose.

*Terme désignant un prisonnier montrant les premiers signes d'affaiblissement aggravé. Les « Musulmans » meurent très vite.

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