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3,9

sur 2082 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce n'est pas le meilleur roman de Stephen King, mais on passe tout de même un agréable moment de lecture.

C'est une enquête policière autour du meurtre sordide d'un jeune garçon, Frank Peterson. le principal suspect, Terry Maitland est le très apprécié entraîneur de l'équipe locale de baseball, et par ailleurs prof d'anglais. Son arrestation sur le terrain de baseball de la région, devant tous les joueurs et le public, en plein match important de la City League fait assurément polémique. Cela déchaîne les passions. Les habitants sont soit sous le choc ou haineux.

Pourtant, l'enquête policière, qui semble avoir quelques failles, va révéler que Terry Maitland avait un alibi en béton. Voilà qui sème le doute et cause la perplexité chez le lecteur car il y a également plusieurs témoignages et preuves qui accablent clairement Terry Maitland.

On a envie de comprendre ces divergences dans l'enquête et on essaie de deviner la faille qui donnera un sens à ce qu'il s'est passé dans cette affaire. La difficulté à mon sens, réside dans la hauteur des attentes que crée la première partie du livre, et que la seconde ne parvient pas à satisfaire avec le même degré d'intérêt.

Il y'a un suspense complètement accrocheur qui nous fait tenir en haleine au début de l'enquête. Puis, lorsqu'on on devine la tournure, à quelques détails près, qu'elle va prendre, on s'ennuie un peu. J'ai lu en diagonale beaucoup de détails superflus dans la seconde partie. Bon, je suis tout de même (laborieusement) parvenue à la fin et ça reste une lecture originale, mais je ne vous conseille pas de la mettre en haut de votre pile!
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Un an...un an que j'attendais ce Stephen King. Depuis que j'ai eu un aperçu du résumé, je trépignais d'impatience. Pendant que mes amis faisaient le décompte les séparant du retour de Game of Thrones (J-2), je faisais celui de The Outsider.
Et comment m'en vouloir...Jugez plutôt.

Prof respecté, coach de baseball pour les enfants , Terry Maitland était un homme tout à fait ordinaire. Jusqu'à ce jour où, devant des milliers de personnes, il est arrêté pour le viol et le meurtre d'un enfant.

Tout est contre lui. Plusieurs témoins l'ont vu avec la victime le jour du meurtre. Son ADN et ses empreintes sont partout sur la scène de crime. Seulement...le jour du meurtre, Terry se trouvait à plus d'une centaine de kilomètres de là. Des témoins oculaires peuvent le confirmer. Il a même été filmé...

Intriguant non? Et pourtant la réalité est bien plus amère. Je m'attendais à quelque chose d'incroyable et j'ai été très déçue.
Les cent premières pages m'ont fait plus d'effet que la suite du roman...les cent premières pages...Ouh là là...Elles m'ont empêché de trouver le sommeil. Tout le talent de King pour instiller la peur et l'effroi s'y trouvent. Et après, il se perd.
Je crois qu'il a trop voulu mélanger les genres. J'ai eu ce même sentiment pour Fin de ronde, le dernier volet de la trilogie Bill Hodges (Mais j'en reste là pour ne pas vous spoiler).

D'ailleurs petit aparté, il faut avoir lu la trilogie Bill Hodges (Mr Mercedes, Carnets noirs et Fin de ronde) avant The Outsider sous peine de vous faire spoiler
.
Je m'étais préparée à frissonner comme jamais à la lecture des cents premières pages, et pas à cause d'un élément surnaturel. C'est la réalité crue qui est terrifiante. La réalité d'un innocent que tout accusé, broyé par le système judiciaire. La réalité de deux familles brisées par le drame, celle de la victime et celle du suspect. La réalité du soupçon qui fait que vos amis se détournent de vous au moment où vous avez le plus besoin d'eux. La réalité de cette nouvelle forme de journalisme qui veut le scoop à tout prix au détriment de la vérité.

Sur ce point King a largement rempli sa part. Pour le reste, sans être totalement mauvais, ça sent le réchauffé. Je pense qu'il aurait dû développer ce que je viens de vous écrire plutôt que de faire ce qu'il a déjà fait à de nombreuses reprises.

Ce manque d'originalité de sa part m'a vraiment déçue
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Frankie Peterson, un gamin de onze ans, est retrouvé mort dans un parc de Flint City, assassiné dans des conditions épouvantables. Très rapidement, Terry Maitland, alias Coach T, prof et entraineur de baseball est accusé par des témoins l'ayant vu, couvert de sang, près d'un véhicule suspect. Seulement voilà, le Coach T a un alibi irréfutable : il se trouvait loin des lieux du crime où il assistait à une conférence avec Harlan Coben, une vidéo en atteste ! Comment expliquer alors son ADN sur place ?…

L'inspecteur Ralph Anderson y perd son latin, d'autant plus qu'un drame va survenir lorsque l'avocat de Terry Maitland demandera la remise en liberté de son client. Il décidera donc de se tourner vers Bill Hodges (le flic héros de Mr Mercedes) hélas disparu et de la fragile (mais surdouée) Holly Gibney qui aida Bill Hodges sur l'enquête de l'époque.

La construction du roman est efficace : Stephen King nous révèle l'intrigue en alternant des compte-rendus d'interrogatoires et le récit. Petit à petit, on s'accroche à cette énigme, qui devient très rapidement prenante. Un peu déçue toutefois quand les faits deviennent par trop irrationnels à mon goût … J'avoue avoir une préférence pour les romans psychologiques ou policiers de l'auteur (22/11/63, Misery, Mr Mercedes, Rose Madder, Cujo …) n'appréciant que très moyennement ses écrits fantastiques ou catalogués “horreur-épouvante” …

Se laisse lire donc, en ce qui me concerne, mais pas de coup de coeur.
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Premier Stephen King que je lis, et même si ce n'est pas mon genre de roman l'histoire s'est révélée être très prenante et on survole les dernières pages avec envie et impatience.

L'enquête policière débute comme toutes les autres, mais très vite les preuves qui semblaient solides au départ s'effondrent au fur et à mesure que d'autres faits sont découverts par les policiers et qui rejettent entièrement leur dossier.
Qui a vraiment tué le jeune Franck ? Comment prouver l'identité du meurtrier si ce que l'on croyait être vrai n'était en fait qu'un piège ?

Une intrigue prenante et flippante !
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Dans ce roman King commence par dévoiler un thriller sur une affaire de meurtre d'enfant pour finir par nous emmener dans un recoin sombre de son imaginaire. Il fait revivre ici un conte mexicain avec toute sa magie.
Moins fantastique que certains de ces livres, il se tourne plus vers le roman policier.
Un bon moment de lecture qui manque néanmoins de panache, on est loin de son phrasé imagé et loufoque que l'on retrouve dans d'autres de ses romans.
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Cet Outsider est un croque-menotte et il fait partie d'une série de King qui me laisse sur ma faim. À l'instar des "Carnets noirs" et autre "Fin de ronde" nous sommes plus dans un policier longuet teinté de surnaturel que dans du King pur et dur.
Ce qui intéressant c'est la mise en abyme, (Qui est le double de King ?) la berlue quoi, la diplopie littéraire quand King parle du film de Stanley Kubrick "Shining" ou quand on sent une identification de l'auteur avec Bill Hodges qui laisse petit à petit à ses successeurs les clés des mondes parallèles qu'il a mis tant d'années à construire, Castle Rock sur Maine, Hodges sur Etats d'Amériques. Comme si le King nous disait petit à petit "bye bye". Je dis ça parce que la fin de l'Outsider est tellement gnangnan que j'ai pensé que le King s'était désintéressé de son jouet en cours de création.
Ce qui est interpellant ce sont les reproductions de maladresses en carton-pâte des films d'horreur et de séries de science fiction années 50, basées sur les légendes locales de croque-mitaines grignoteurs d'enfants, comme si King était bloqué à 10 ans dans sa chambre-soupente dévoré par une imagination monstrueuse, c'est le cas de le dire.
Cet Outsider est un croque-menotte, je vous le disais bien.

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King Stephen
L'outsider
Livre audio
Quatrième de couverture
Quand un garçon de 11 ans est retrouvé violé et assassiné dans un parc municipal de la petite ville de Fint City, des témoins désignent le coach Terry comme coupable. Bientôt l'adn et les empreintes confirment la culpabilité de ce père de famille aimé de tous. Horrifié par ce meurtre brutal, le détective Anderson dont le fils a été entrainé par Terry ordonne une arrestation rapide et publique. L'enquête s'accélère et il s'avère que Terry a un alibi : des preuves indiquent qu'il était en dehors de la ville ce jours-là et on sait bien que personne ne peut être à deux endroits à la fois. A moins que…..
J'avoue que je ne raffole pas de cet auteur et cette fois encore bon, oui j'ai passé un long moment à écouter ce livre qui je trouvais longuet par moment surtout qu'il part d'une chose simple et malheureusement fréquente, le meurtre et le viol d'un enfant. de suite cette arrestation, on voit souvent ce genre d'histoire dans les policiers américains. Mais il faut reconnaître que c'est l'écriture de l'auteur qui fait que l'on s'y accroche quand même. Car il va y incorporer d'autres éléments.
Ce qui va en faire une histoire particulière proche du surnaturel. Il va par petites touches imprégner l'esprit du lecteur pour faire un feu d'artifice final. Dans ce livre il est moins dans l'horreur que dans certains autres, ici je parlerais plutôt de fantastique.
Il distille aussi ses idées politiques américaines.
Mais c'est à lire quand même.
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dormir debout
S.King et moi c'est une longue histoire. Je l'ai découvert vers 25 ans dans les années 80, avec le recueil « Différentes saisons » où il explorait surtout le genre réaliste. J'ai été mordu d'emblée : subjugué, terrifié, ému et amusé, quatre adjectifs pour quatre nouvelles et coup au but, c'était plié. (Je recommande d'ailleurs ce recueil à quiconque veut découvrir King, mais en le prévenant qu'il y a risque d'addiction). Depuis, j'ai vraiment lu la plus grande partie de son oeuvre foisonnante et s'il faut reconnaître que certains bouquins sont des gagne-pains un peu faciles, il a mis si souvent dans le mille avec moi que je peux difficilement m'empêcher d'y revenir, en me disant à chaque fois ce qu'un personnage de ce dernier roman s'est fait tatouer en prison sur les doigts : Can't (but) Must. Et vice versa haha…
Depuis plus d'une décennie je crois (déjà !), il ne craint pas de délaisser son cher Maine natal et de placer ses intrigues dans d'autres ambiances, géographiquement parlant. C'est à plus de mille kilomètres des égouts où il avait fait naître la créature du « Ca », c'est bien loin du coin de campagne sinistre où Annie Wilkes engraissait sa truie « Misery », c'est à des lieues et des lieues de l'hôtel Overlook de « Shining », ou même du commissariat rural depuis lequel le monologue quasiment ininterrompu de « Dolores Claiborne » m'avait scotché à mon fauteuil toute une nuit, c'est donc dans le sud qu'il nous transporte cette fois, dans une petite ville d'Oklahoma où un homme au dessus de tout soupçon, archétype du type bien, se voit accusé du meurtre horrifique d'un garçonnet, assorti de viol et de cannibalisme. Terry Maitland est en effet confondu par son ADN et quelques témoignages formels, alors qu'au moment du meurtre il se trouvait, devant d'autres témoins et diverses caméras, à des centaines de km de là.
Ralph, l'inspecteur chargé de l'enquête, autre incarnation du type bien, peu enclin à la crédulité envers le paranormal et en particulier envers l'ubiquité, va avoir besoin de temps pour démêler devant nous, lecteurs fébriles jusqu'au happy-end en demi-teinte, l'écheveau terrifiant d'une plongée dans des réalités fort inquiétantes, aidé en cela par quelques autres humains, flics ou pas. Il faut notamment mentionner Holly, une femme étonnante qui a eu son mot à dire et ses choses à faire pour venir à bout de « Mr Mercedes », ce tueur maléfique par qui King, en le créant, entrait avec maestria dans le genre du pur polar réaliste. L'entrée en scène de Holly est d'ailleurs un de ces clins d'oeil aux lecteurs familiers de son univers que King aime faire de façon récurrente, clin d'oeil grâce auquel on se sent chez soi en retrouvant ses repères, ça aussi c'est bien vu maestro…
Mais de l'histoire je ne « divulgâcherai » rien de plus, qu'on se rassure.

Il s'est bien amusé S.King, je parie. Moi en tous cas il m'a bien baladé et je lui en veux toujours autant (à cause de la dette de sommeil) de réussir son coup dans le genre que j'appelle chez lui « Grand-Guignol », où le gore peut bien s'inviter puisque tout est permis. Peut-être pas réussir aussi parfaitement que dans « La ligne verte » (grand chef d'oeuvre du Grand-Guignol Kingien pour le coup, cri d'amour déchirant d'un innocent qui laisse longtemps sa trace dans le coeur du lecteur) mais quand-même avec la classe. Et même si je préfère King depuis toujours dans le genre réaliste, comme dans « Mr Mercedes » justement, ou dans son thriller le plus féministe, « Dolores Claiborne » (mon petit préféré peut-être), je dois reconnaître qu'il a encore réussi son coup avec moi.

Ses personnages, principaux comme secondaires, sont ici comme toujours criants de vérité, pétris d'humanité ordinaire, aptes à l'empathie et la suscitant. Son Amérique middle class est celle que j'ai envie de connaître, celle qui vomit Trump et le bling-bling qui va avec, une Amérique digne où le respect de l'autre saute aux yeux, prend aux tripes et touche au coeur.
A plus de 70 balais le sorcier King, ce monstre de travail, en a encore sous le capot, pas de doute. C'est rassurant. Rassurant de se dire que dans peut-être pas si longtemps je vais encore me laisser harponner par une de ses histoires à dormir debout, à ne pas dormir avant le bout… D'avance, merci Mr King !

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Intrigue : 2/5
Plaisir de lecture : 3/5
Résumé : Un enfant est retrouvé mort dans une petite ville. Une chose est sûre, c'est le coach de l'équipe de Baseball qui a commis ce meurtre atroce... Sauf que plus l'enquête avance, plus l'affaire devient floue et mystérieuse.

Critique perso : J'ai été déçu par ce nouveau King qui nous fournit un bon début avec du mystère mais plus on avance dans l'histoire et plus on voit déjà comment tout cela va se finir...
Un livre moyen qui n'est pas une bonne porte d'entrée dans l'univers de Stephen King.
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