Le tome six avait laissé nos héros dans une assez mauvaise posture, avant que leurs amis ne leur prêtent assistance. Mais tout n'est pas encore gagné pour notre trio. Il y a déjà le cas Sasuke qui est assez préoccupant. A n'en pas douter, si Orochimaru a jeté son dévolu sur le jeune homme, ce n'est pas pour faire joli... Reste à savoir si c'est pour en faire son disciple (vu qu'il nous a déjà dit qu'il manquait encore de "suiveurs") ou bien pour s'en servir comme arme tout simplement. Les deux solutions seraient bonnes, et le fait qu'il ait mandaté d'autres ninjas pour le tuer, irait dans cette idée. J'entends par-là qu'il souhait tester Sasuke. Beaucoup de manipulations, et franchement, cela ne me dit rien qui vaille.
Bon, bien évidemment le passage où Sasuke passe en mode "saiyan" pour casser du ninjas rebelles est au top côté dramatique et visuel. Mais, impossible de s'emballer. On voit très bien combien ce surplus de chakra est dangereux, exemple type avec Naruto et son démon. du coup, on se retrouve avec l'un des héros en mode bombe à retardement, sans que cela n'inquiète trop les autres. On en arrive même à un moment où les trois continuent leur petit bonhomme de chemin comme si de rien n'était... Il faut continuer l'épreuve, certes, mais cela fait un peu pétard mouillé. A voir comment cela sera géré dans le tome huit.
On continue aussi à découvrir les autres jeunes participants avec notamment Gaara et ses deux acolytes. Pas de réelle surprise là non plus. Dès leur arrivée dans la série, on a bien vu qu'ils étaient puissants. le fait que Gaara soit un psychopathe n'était pas forcément évident mais au moins, nous savons à quoi nous en tenir maintenant. Personnellement, ce qui m'intrigue le plus, c'est la raison de leur présence à Konoha. Je ne les vois pas être de mèches avec Orochimaru, ce qui ferait donc deux "dangers" qui pèsent sur le village. Oui, je suis soupçonneuse avec tout le monde.
En parlant de soupçon, une autre non-surprise avec Kabuto. A être trop serviable, c'est forcément louche. Il y a des signes qui ne trompent pas. Et pour le coup, cela fait tout de même beaucoup de choses qui ne surprennent pas au final le lecteur. Après, c'est peut-être un choix, pour se focaliser plus sur les plans machiavéliques des ennemis, mais je ne serais pas contre quelques réelles surprises de temps à autre. le dernier combat était d'ailleurs un peu mou, et ne sert qu'à accentuer un peu plus les doutes sur Kabuto.
Une petite baisse de niveau pour moi, même si ma lecture a été tout à fait agréable.
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"Naruto" c’est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s’identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…
Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d’Hokkaido qui bien que haï par les siens s’était fait le défenseur de le veuve et de l’orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).
Je n’ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m’ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l’attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d’Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s’étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s’étend sur 15 ans… 5 ans de différence c’est beaucoup quand on a 18 ans). D’autant plus qu’on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l’apparition de chaque méchant est un petit événement…
Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j’ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l’histoire du manga et le pire boss à tiroir de l’histoire du manga… VDM
Du coup je ne pas m’empêcher qu’avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d’armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :
- Sasuke… Le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c’est un cliché. Il n’est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l’idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d’ennemi puis allié), mais force est de constater que c’est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d’avis comme de chemise aux moments critiques.
- Sakura… J’ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu’il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu’elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu’il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu’ils lui disent qu’elle douée et indispensable. C’est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !
Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s’il vous plait). Le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d’élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l’univers développé tient sur un post-it. Ce n’est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d’évolution d’un manga de 72 tomes !
Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n’aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).
Dans ce tome 7, l’épreuve de la Forêt de la Mort continue et la Konoha team formée par Ino Yamanaka possession, Skikamaru Nara (une reprise d’Asato Kido de "Yu Yu Hakusho") et Chôji Akimachi (une reprise de Jôsuke Udono de "Basilisk" ayant emprunté quelques répliques à Obélix ^^) prend le relais des élèves de Maître Kakashi… Puis c’est au tour de Neji Hyûga et de Tenten, les collègues Rock Lee de s’inviter dans la grosse baston contre les ninjas d’Oto no kini travaillant pour Orochimaru, sauf que Dark Sasuke passe en mode berserk !
Le mangaka fait ensuite plein de teasing sur la puissance et la cruauté du trio venu de Suna no kuni : tremblez ninjas de Konoha, voici vos plus terribles adversaires à venir !
La team Naruto a récupéré un rouleau de la Terre, mais est toujours en quête d’un rouleau du Ciel quand elle tombe sur une équipe venue de Kiri no kuni (enfin je crois). Sakura est bien aise de voir l’association Naruto / Sasuke marcher de nouveau et ouf, nos aspirants ninjas sont qualifiés pour l’épreuve suivante alors et nous apprenons que le nouvel ami du ninja aficionados de ramen est en fait un espion à la solde d’Orochimaru…
Un tome bien sympa : 3,5 étoiles, donc un peu en baisse par rapport aux précédents. Mais si on réfléchit un peu les incohérences s’élargissent déjà en failles alors qu’on est dans un récit de tournoi qui emprunte, et parfois pas qu’un peu, au "Hunter X Hunter" de Yohihiro Togashi, son modèle au sein de l’écurie du Weekly Shonen Jump… Mais j’en reparlerai plus tard, car il y a à dire !
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On a ici un certain nombre de combats, On a le plaisir d'avoir un tas de techniques différentes pour chaque combat, c'est vraiment très réaliste et très beau à regarder, on en apprend plus sur les attaques ou les défenses de Gaara.
Le scénario avance très rapidement, même si nos héros sont toujours gênés par les autres, on arrive déjà à la fin de la deuxième épreuve de l'examen de sélection des ninjas moyenne classe.
Un bon volume ou l'humour laisse ici la place à l'action ce qui n'est pas un mal.
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Nous sommes toujours immergés dans la forêt de la mort. Cette épreuve agit comme un révélateur sur nos héros qui se surpassent.
Certains personnages secondaires rivalisent d'ambiguïté et on a le sentiment qu'ils prendront de l'importance par la suite.
Comme d'habitude, l'auteur nous abandonne en plein suspens et on se languit de lire la suite.
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- Si ce ne sont que de banals clones, il suffit de trouver les originaux. Il n’y a qu’à foncer dans le tas jusqu’à mettre la main dessus !
- T’es vraiment le roi des plans stupides…
Zaku: Hé hé... tu peux dégager si t'as la frousse. On te laisse filer, gros lard!
Chôji: Quelqu'un peut me répéter ce que vient de dire ce type? Je crois que j'ai mal entendu...
Zaku: Quoi?!
Shikamaru: Il a prononcé le mot tabou... s'il a le malheur de le répéter, ça va chauffer...
Zaku: Je t'ai dit que si t'as les foies, tu peux dégager! Gros lard!!
Chôji: Je ne suis pas gros!!! Je suis juste un tout petit peu enveloppé!!!
Shikamaru: J'aimerais bien savoir comment tu fais pour être aussi crétin...?
Naruto: Hein?
Shikamaru: Rien que de te voir, ça m'fout les nerfs en boule.
"Après cette pluie d'aiguilles... à mon tour de vous montrer... comment je fais tomber une pluie de sang!" # Gaara
- Si ce ne sont que des banals clones, il suffit de trouver les originaux. Il n’y a qu’à foncer dans le tas jusqu’à mettre la main dessus !
- T’es vraiment le roi des plans stupides…