Karate Heat, tome 2

Alors que le tome introductif m'avait bien plu pour son côté solaire et bienveillant de l'apprentissage du karaté, l'auteur tombe dans la facilité et met en évidence l'amateurisme de Shinya. Amateurisme dont le talent ne cesse de surprendre et convaincre. Ca m'a déçue d'avoir un tome comme cela qui montre que notre jeune karateka travaille dur mais qu'il arrive tout de même à montrer un don inné pour ce sport martial. Même en remettant dans le contexte que cette série existe pour promouvoir des sports en peu de tomes, on tombe dans la facilité en terme de scénario...

Cette suite est dans la lignée du premier tome, Shinya commence son apprentissage du karaté et malgré ses lacunes, il arrive à surprendre autant ses partenaires que ses professeurs ou adversaires.

Les dessins me bluffent toujours autant. Pour tout dire, j'aime beaucoup le trait d'Eiichi Kitano, cependant, je ne peux m'empêcher de me dire que tout va trop vite. Shinya est un grand débutant et pourtant le karaté semble inné chez lui. Même s'il y a des moments de tensions lors des tournois, je trouve qu'il s'en sort trop bien.

Concrètement, c'est dur de rendre crédible une histoire de sport avec un novice en trois tomes. Shinya est un gamin qui malgré tout est convaincant dans son envie de comprendre le karaté et de progresser. Comme je le disais plus haut, j'ai eu un coup de coeur pour les dessins du mangaka.

Dans l'ensemble, je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, c'est même le contraire. Après tout, Captain Tsubasa n'était pas plus réaliste. Bref. Pour un manga qui veut avant tout parler du karaté, je trouve que c'est réussi. J'étais vraiment prise dans l'intrigue à savoir si Shinya allait pouvoir se démarquer de ses adversaires malgré son ignorance presque totale du Karate. C'est un élève doué et assidu.
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