Fermez la porte !

Un grand merci aux Editions Obriart et à Babelio, qui grâce à une opération masse critique, me font découvrir le travail d'un auteur-illustrateur. L'album est d'une belle qualité. La couverture représente la porte de la "Brasserie Bouledogue", interdite aux humains, et à travers la vitre de laquelle on aperçoit deux clients canidés. Les illustrations sont sobres. Au fil des pages, le décor de fond est toujours le même, (mais s'enrichit de nouveaux éléments au fur et à mesure), une brasserie pour chiens avec deux protagonistes, un grand chien lisant le journal "Niche-Matin", et un chien plus petit travaillant sur son ordinateur. Ils sont dérangés tous les deux par les éléments, pluie, vent, orage... et aussi par des visiteurs imprévus, car quelqu'un a laissé la porte du café ouverte. Peu de texte, c'est l'image qui s'impose. Ce livre se rapproche d'une bd, car l'illustrateur insère des "bulles", il peut être lu par un public assez vaste et l'humour qui s'en dégage compris par les enfants dès l'âge de 3 ans. Travail soigné de l'éditeur.

A la Brasserie Bouledogue, on essaie bien de lire son journal en paix et surtout dans le S-I-L-E-N-C-E ... Mais voilà qu'au fil des pages, la pluie, le vent, les passants troublent la quiétude de deux chiens qui essaient tant bien que mal de lire leur journal.
Quand les animaux du zoo viennent trouver refuge dans le café également, s'en est trop ! Mais qui a bien pu laisser la porte ouverte ??

"FERMEZ LA PORTE !!!"

Un album drôle avec un dessin plutôt atypique.
Ma fille de 5 ans a adoré cette lecture car elle est actrice tout au long de l'histoire. A l'instar de Hervé Tullet, les livres "jeux" ou ceux dont l'enfant est le héros ont le rire communicatif et laissent de belles perspectives en vue.
En bref, un joli album qui saura en dérider plus d'un !

Un grand merci à Babelio pour cette masse critique :)

Un café pour chiens?
Et pourquoi pas - n'y a t-il pas de café pour chats, après tout, hum? - .

Celui-ci à l'air sympathique, on peut entrer? On peut lire son journal... et bien équipé (des prises pour brancher son ordinateur portable).
Mais en revanche, qu'est-ce qu'il y a comme courant d'air!

Enfin, les deux clients, un dogue et un bouledogue, diraient sans doute que la porte est accidentellement restée ouverte.
" La PooOoorte!"

À partir de là, ça va être un vrai bazar : le vent va souffler, la pluie va s'infiltrer, les gens vont défiler et troubler la tranquilité de ce petit havre de l'écuelle de café.
Des acrobates et des musiciens de rue, ce sont aussi des clients?
Diable! Et ceux sans gêne qui liront par dessus votre épaule ( " Mais monsieur, nous ne sommes pas dans les transports en commun, voyons!", devinerons nous à la grimace du dogue très lassé).

Rien ne tiendra debout au fil des pages et les petits lecteurs comprendront qu'il n'y aura pas d'obligation à respecter la logique et le bon sens quand il y a des chiens accoudés à un bar : le vent soufflera son froid des avalanches de feuilles mortes tandis que les ventilateurs et ses mouches souffleront sur le chaud, la pluie viendra remplir le fond du café sans que les installations électriques ne transforment nos clients en "hotdogs".
C'est une folle comédie et l'on rit de l'improbable, de l'impossible.

Alors? Qui aura oublié de fermer courtoisement cette fich#e porte, hum?
Vous êtes sûr que vous ne le savez pas?

Une création Obriart (on ne connaissait pas)

Par ce temps à ne pas mettre un chien dehors, Boxer et Bouledogue vaquent à leurs occupations, attentifs à leur journal ou PC. Quand une brusque rafale de vent déclenche une cascade d'effets plus d rôles les uns que les autres. Jeux de mots, jeux d'illustrations, subtils détails visuels, héros au flegme tout british, personnages secondaires de plus en plus délirants concourent à faire de cette histoire un régal d'humour servi par une illustration riche en détails, récits secondaires et slogans.
Un album qui décoiffe !

Bourrasque d'humour décoiffant, il en émane une gaieté contagieuse qui se propage au fil des pages, nous laissant empreint d'une joie insouciante et d'un sourire radieux.

Mes filles l'ont aimé, que dis-je adoré, et se sont totalement laissées emporter par les tourbillons de cette histoire enjouée.

Dès les premières pages, le vent, facétieux complice de l'intrigue, s'engouffre avec une impertinence insolente à l'intérieur de la Brasserie Bouledogue, faisant voler en éclats la tranquillité qui y règne.

De petits frémissements d'abord faisant trembloter les pages d'un journal, ensuite une bourrasque espiègle et taquine qui fait tout s'envoler 🍂

Les expressions perplexes et ahuries des deux compères canins face à ce chaos ébouriffant sont hilarantes. Les traits et les couleurs se mêlent progressivement dans une sarabande débridée. de petites histoires apparaissent dans l'histoire.

Mais ce n'est que le début de ce tourbillon déjanté.

En effet, alors que la pluie tambourine sur les fenêtres comme un musicien enragé, les animaux exotiques du zoo, s'invitent dans la danse, créant un tumulte jubilatoire pour les petits (et les grands) lecteurs.

Cependant, même au coeur de cette tempête hilarante, la question persistante de la porte laissée ouverte flotte dans l'air… Mais qui a bien pu commettre cet acte inconscient? Une idée? 😉
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