AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Enquêtes d'Elena Mills tome 1 sur 3
EAN : 978B08G1LXLPW
149 pages
(25/08/2020)
3.94/5   9 notes
Résumé :
Deux petites filles survivent à l’incendie qui a ravagé leur maison et décimé leur famille. Le procureur fait appel à Elena, pédopsychiatre renommée, pour évaluer l’aînée qui s’accuse d’être à l’origine de ce drame. Qui dit la vérité ? L’ange Mina ou le démon Margareth ?Entre sauvetage désespéré et manipulation des faits, Elena va devoir aller au-delà des méthodes traditionnelles pour comprendre cette affaire.Découvrez le tout premier thriller d’Ana Kori qui va vous... >Voir plus
Que lire après Le jeu du chapeauVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Mais quel chemin parcouru depuis le premier tome de Hazadef !! Je retrouve ici Ana Kori dans un thriller, et je suis vraiment bluffée par l'adresse avec laquelle elle s'est appropriée ce genre difficile.

Tout y est : les personnages attachants, le suspense, la psychologie, la documentation, les retournements de situation et le côté page-turner qui m'a fait veiller tard dans la nuit. Et en bonus, j'ai même eu droit à quelques sueurs froides (une sombre histoire de cafards...)!

La plume est tout à fait adaptée : nerveuse, droit au but, privilégiant les dialogues pour nous plonger au plus près de ces échanges avec Mina et Margareth. On voit aussi s'esquisser une palette de personnages qui pourraient bien devenir récurrents, et je serais ravie de les retrouver pour observer leur évolution !

Quant au scénario, il est tout à fait équilibré et prenant. Je me suis laissée guider de rebondissement en rebondissement, j'ai aimé le rythme, la progression, et cette fin très réaliste.

Rien à dire donc, à part que c'était une sacrée lecture, captivante et au-delà de mes attentes ! Vivement une suite !
Commenter  J’apprécie          10
Première enquête : chapeau bas !

Deux petites filles sont les seules survivantes de l'incendie qui a ravagé leur maison et décimé leur famille. Est-ce un accident ? le Docteur Helena Mills, pédopsychiatre renommée, est chargée par la justice d'évaluer le traumatisme que les deux enfants ont subi et la réalité de leurs dires.
La plume dissèque avec précision les situations mais aussi les tourments de l'âme. L'intrigue est bien construite avec son lot d'interrogations et de retournements. Que dire de plus pour conseiller la lecture de ce roman qui a reçu le prix « Polar/ Thriller » de « L'encre et les mots » au Salon de la Rochelle en 2021 ?
J'aurai grand plaisir à lire les prochaines enquêtes d'Elena Mills, même si je sais déjà que je serai parcouru par un frisson.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
L’attitude de cette enfant était étonnante car Mina s’était comportée comme une adulte à un premier rendez-vous. Elle m’avait donné l’impression de tout contrôler, ses mots, ainsi que ses gestes. Lorsque je complétais mes notes, elle m’observait en prenant soin de ne pas être insistante. Sa posture, le timbre de sa voix, tout était maîtrisé. Une attitude que j’avais souvent vue chez des patients ou des condamnés plus âgés mais jamais chez de très jeunes enfants ; le souci de l’apparence ne venant qu’à l’adolescence, et ce, même si ce soin de gestion de l’image varie selon le profil des individus ainsi que le contexte. Toutefois, les premiers rendez-vous apportent souvent de nombreuses informations pour qui sait lire entre les lignes. Qu’il s’agisse d’un rencard ou d’un entretien, les personnes ne sont jamais sincères. Souvent parce qu’elles veulent masquer les défauts ou les faiblesses, parce qu’on leur a répété que la première impression est toujours la bonne, ils s’acharnent à penser que cette image restera gravée.
Commenter  J’apprécie          00
Mina est une coupable peu ordinaire. Les journalistes ont raison sur un point : c’est une petite fille modèle. Elle est polie, maligne et très mature pour son âge ; jusqu’à sa manière de s’exprimer qui est celle d’un adulte. Elle prétend avoir agi pour protéger sa petite sœur de leurs parents, ces derniers ayant eu l’intention de tuer la plus jeune. Cependant, trois choses me gênent. La première est que, rien dans les éléments recueillis à ce jour, que ce soit ce qui émane des écoles, des voisins, des amis ou mêmes des dossiers médicaux, rien ne laisse à penser que l’une ou l’autre ait été maltraitée. La seconde, c’est que Mina aurait raconté une tout autre version à sa sœur le soir du drame.
Commenter  J’apprécie          00
Donc, la grande sœur écrit le scénario idéal : elle, en tant qu’aînée, animée du désir de protéger la petite. Sans parvenir à une solution qu’elle juge acceptable, elle propose de tuer tout le monde. Mina prévoit l’après-incendie et orchestre tout. Avec malice, elle évoque la différence de sa sœur, le rejet de leurs parents, pour te guider dans son drame de violence domestique. Elle constate, satisfaite, que tu sembles répondre favorablement à ses ruses. La petite, sans sa grande sœur, se perd un peu dans la version des faits et invente cette histoire de père pédophile, puis, sentant que ce n’est pas maîtrisé, elle abandonne.
Commenter  J’apprécie          00
Je t’ai quittée parce que j’avais besoin de chaleur, de rires, de partage. Tu es toujours dans la retenue, il n’y avait jamais de cris et si peu de joie. J’ai besoin de sentir la vie autour de moi. Avec mes médicaments, tout est devenu tellement gris, si terne. J’ai cru que ça venait de toi et j’ai fait la plus grosse bêtise de ma vie. En réalité, j’ai compris trop tard que tu mettais beaucoup d’énergie pour que mon cadre de vie soit calme, sans stress. J’ai été égoïste, parce que je trouvais injuste d’être malade. Une malade mentale en ménage avec une psy, un vrai cliché !
Commenter  J’apprécie          00
Depuis toutes ces années à collaborer avec Jack, j’avais appris à décrypter ses humeurs. C’était un homme très flegmatique et rares étaient les personnes l’ayant déjà vu perdre son sang-froid. J’étais de celles-là et j’avais su lui faire accepter la nécessité de craquer. Que, dans notre métier, nous voyions des choses terribles, et qu’à ce titre, il était salutaire de savoir relâcher la pression et surtout, de bien choisir avec qui le faire.
Commenter  J’apprécie          00

Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (22) Voir plus



Quiz Voir plus

Figure de style

Mais la tristesse en moi monte comme la mer.

Métaphore
Comparaison
Personnification
Allégorie

11 questions
48 lecteurs ont répondu
Thèmes : figures de styleCréer un quiz sur ce livre

{* *}