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151 pages
Le Courrier du Livre (31/12/1951)
3.5/5   1 notes
Résumé :
SOMMAIRE
1ère Conférence et questions du 9 avril 1950 à Paris
2ème Conférence et questions du 16 avril 1950 à Paris
3ème Conférence et questions du 23 avril 1950 à Paris
4ème Conférence et questions du 30 avril 1950 à Paris
5ème Conférence et questions du 7 mai 1950 à Paris
Texte original d'une interview radiodiffusée en langue
française, enregistrée à Paris en mai 1950
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
L'esprit, cherchant sa sécurité intérieure au moyen de possessions, d'individus, d'idées, désire éviter tout dérangement, toute incertitude. N'avez-vous pas souvent observé comme il se révolte contre tout ce qui est neuf, idée, expérience, état? Et lorsqu'il lui arrive de vivre un nouvel état, il le ramène aussitôt dans son propre champ, dans le domaine du connu. L'esprit – vous l'avez certainement remarqué – fonctionne perpétuellement dans le champ de la certitude, dans le champ du connu, dans le champ de la sécurité, c'est-à-dire à l'intérieur de ses propres projections, de sorte qu'il ne peut jamais rien connaître qui soit en dehors d'elles. Mais l'état de création est, au contraire, un état d'expérience vécue qui dépasse la pensée ; et il ne peut pas avoir lieu, tant que l'esprit est attaché à une forme particulière de sécurité, intérieure ou extérieure. L'important, pour chacun de nous, est donc de savoir par où nous sommes attachés et dans quelle direction nous sommes à la recherche de notre sécurité ; et, si cette question nous intéresse vraiment, il nous est facile de faire par nousmême cette découverte, de savoir de quelle manière, à la suite de quelles expériences, à travers quelles croyances, notre esprit cherche une sécurité, une certitude. Voilà ce que chacun de nous doit découvrir, non pas théoriquement, mais en fait ; car aussitôt que, par expérience directe, nous vivons notre attachement à telle croyance, à telle affection, à telle idée, à telle formule, il se produit en nous une libération de cette forme particulière de sécurité. Et, dans cette incertitude, qui n'est pas un isolement, qui n'est pas la peur, il se produit un état créateur. L'incertitude est essentielle à cet état.
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Mais la fin, qui est la mort, peut-on la connaître pendant que l'on vit? Je veux dire que si nous parvenons à connaître la mort pendant que nous vivons, elle ne sera plus un problème. C'est parce que nous ne pouvons pas éprouver l'expérience de l'inconnu pendant que nous vivons, que nous en avons peur. Et alors, notre effort consiste à établir un rapport entre nous-mêmes (qui sommes le résultat du connu) et l'inconnu, que nous appelons la mort. Mais peut-il exister un rapport entre le passé et quelque chose que l'esprit ne peut pas concevoir, que nous appelons la mort? Et d'abord, pourquoi les séparons-nous? N'est-ce point parce que notre esprit ne peut fonctionner que dans le champ du continu? L'on ne se connaît qu'en tant que penseur, qu'en tant qu'acteur, avec certains souvenirs de tristesse, de plaisir, d'amour, d'affection, d'expériences de toutes sortes ; l'on ne se connaît qu'en tant que continuité : s'il en était autrement, l'on n'aurait même pas la notion d'être quoi que ce soit. Or, à l'idée que ce quelque chose finit (et c'est ce que nous appelons la mort) nous éprouvons la crainte de l'inconnu. Nous voulons alors ramener l'inconnu dans le connu, et tout notre effort consiste à donner une continuité à l'inconnu. En d'autres termes, nous ne voulons pas connaître la vie, qui inclut la mort, mais nous voulons savoir comment durer, comment ne pas finir.
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Une de nos plus grandes difficultés, c'est qu'en poursuivant la sécurité, non seulement dans le monde économique, mais aussi dans le monde psychologique et dans le monde soi-disant spirituel, nous détruisons la sécurité physique. A la recherche d'une sécurité à la fois économique et psychologique, – nous créons certaines idées, nous nous accrochons à des croyances, nous avons des inquiétudes, des instincts d'acquisition, et c'est cette recherche même qui, en fin de compte, détruit la sécurité physique pour la plupart d'entre nous.
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Notre plus grande difficulté n'est donc pas de résoudre des problèmes mais de comprendre profondément, totalement, le créateur des problèmes, c'est à-dire nousmême. Envisagée de la sorte, l'étude de soi n'est pas une façon d'éviter les difficultés ; au contraire, se connaître, se comprendre, est bien plus important que d'obtenir des résultats en agissant sur le problème lui-même en vue de le transformer.
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Notre problème à nous, n'est donc ni la guerre, ni les crises économiques, mais le fonctionnement par lequel nous fabriquons mentalement ces problèmes, dans nos rapports avec les gens, les choses, les idées. La pensée ne peut pas être considérée comme un objet que l'on puisse isoler et étudier dans un laboratoire, nous ne pouvons la connaître que dans l'acte de relation.
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