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3,45

sur 5894 notes
J'ai découvert ce livre en réaction à la fameuse phrase de Sarkozy... et je n'ai pas regretté : fan de l'écriture de l'époque, avec les tournures, les sous-entendus et les non dits qui laissent entrevoir tout le sel des intrigues, je me suis demandé comment un adolescent actuel pouvait s'y intéressé...
A lire pour découvrir de l'intérieur la vie de cour, les habitudes et les travers de cette élite déjà décadente.
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Femme de lettres et de passions, appréciée, aimée et décriée par cette cour de fastes et d'illusions.

Marie Madeleine de la Vergne, par trop sensible et passionnée avec son amie de toujours, Marie de Rabutin-Chantal, se fît témoin de son temps et de ses excès.

Talents de romantisme et d'écriture qui offrirent à la littérature ces pages d'un autre temps où, déjà, l'apparence se faisait maitresse en tous lieux.
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Il est toujours difficile de s'attaquer à la rédaction d'une critique sur un classique tel que celui-ci à la fois monument de la littérature française, objet de controverses récentes et classique étudié et analysé sous toutes les coutures. Je m'en vais toutefois donner mon simple avis de lectrice amateur.

Bien que l'histoire tourne autour des deux personnages principaux, une multitude de personnages, à la fois historiques et fictifs, les entourent. Beaucoup ne seront qu'évoqués ce qui évitera de trop désorienter le lecteur aux connaissances historiques un peu floues.
Les personnages de la Cour, réels pour la plupart, ancrent le livre dans une réalité historique assez riche faisant de celui-ci le témoin d'une époque. Cependant les descriptions historiques se feront rares tout comme celles des personnages ou des lieux: ce n'est, en effet, pas là que doit s'arrêter l'intérêt du lecteur.

La Princesse de Clèves est roman intime, intérieur ce qui explique que la part belle soit donnée aux descriptions des pensées et des sentiments des personnages: peu importe le décor, peu importe le moment. le lecteur pourrait presque se croire dans une sorte de huis-clos psychologique où seraient enfermés Mme de Clèves et le Duc de Nemours chacun occupant les pensées de l'autre en permanence et ce, même lorsqu'ils ne se trouvent pas au même endroit.

La princesse de Clèves est ici la figure de la perfection féminine telle que perçue à son époque: vertueuse, fidèle et maîtresse d'elle-même. La découverte de nouveaux sentiments à sa rencontre avec le Duc de Nemours viendra semer le trouble dans son esprit et dans sa vie. Loin de dresser le seul portrait d'un amour grandissant, l'auteur dépeint les moeurs d'une époque, le poids d'une société et de ses conventions qu'il peut être intéressant de comparer avec notre époque actuelle.

Une lecture agréable, pleine de découvertes tant sur plan romanesque que sociologique.
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La Princesse de Clèves, un chef d'oeuvre dit-on de l'époque classique mais, pour moi, c'est d'abord un roman où l'on s'ennuie.
L'histoire met en scène Mlle de Chartres, une jeune femme de noble condition dans la cour de Henri II qui se fait remarquer par sa beauté et sa conduite exemplaire. Elle épouse Mr de Clèves, un homme qu'elle respecte mais qu'elle n'aime pas car son inclination la porte vers Mr de Nemours qui est aussi épris d'elle. 1 femme entre 2 feux, partagée entre son devoir et sa passion mais qui restera un modèle, pour son temps, de vertu.
Au fond, on raconte peu de choses dans ce roman et on développe un thème qui va être par la suite sans cesse revu (Julie dans La Nouvelle Héloïse, Mme de Tourvel dans Les Liaisons dangereuses, Mme de Rénal dans le Rouge et le noir ...). Mais c'est surtout l'écriture que j'ai trouvé fade, sans attrait. Ici, point de tourments comme à l'époque romantique, mais l'exposé de faits et de sentiments "froids" en quelque sorte. D'où l'impression de lenteur dans un récit qui n'a presque pas de péripéties et mon peu d'intérêt aussi. Surtout qu'on ne trouve pas vraiment d'autres sujets qui auraient pu compléter cette histoire. L'auteure, par exemple, aurait pu épingler au passage la condition de la femme en son temps. A peine sortie de l'école religieuse qui a fait son éducation, Mlle de Chartres devait forcément épouser quelqu'un qui ne pouvait être que de son rang. La réputation et l'argent faisaient plus dans ce choix que l'attirance ou la considération personnelle. Mais cette remarque sans doute, ne pouvait être le fait d'un auteur du XVIIe siècle même si celui-ci était une femme.
De toute façon, on s'ennuie, et c'est surtout cette impression qui me reste de cette lecture.
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Je poursuis ma (re)découverte des classiques. Après Phèdre, Madame Bovary, c'est le tour de la princesse de Cleves.

Et bien après cette lecture, je déclare que Emma n'a pas du lire Madame Lafayette dans ses livres de jeunesse car sinon jamais elle n'aurait trompé Charles avec Rodolphe...

Autant Emma était amoureuse de l'idée d'être amoureuse, pour la princesse, l'amour est un sentiment dont il faut se mefier.

L'intrigue est d'un intérêt limité. Mais la description de la cours et des manigances qui s'y trament est très intéressante.

Premier roman psychologique, qui plus est, écrit par une femme au XVIIe siècle, les personnages, surtout celui de la princesse sont très intéressants.

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Malgré quelques passages fastidieux (les personnages de la cour cités sont nombreux), j'ai passé un très bon moment avec ce roman. Je l'ai largement préféré à La Princesse de Montpensier ou La Comtesse de Tende, certainement parce que l'intrigue est plus longuement développée et bien plus romantique.Paradoxalement, le roman est une illustration très pertinente de l'amour courtois qui règne à la cour de France au 16ème siècle (et auquel tout le monde semble s'adonner) bien que Madame de Lafayette prône la supériorité d'un comportement vertueux sans faille, tel celui de Madame de Clèves.Pour ne rien gâcher, cette histoire d'amour passionnée et toute en retenue est écrite d'une plume précise et élégante qui même si elle date du 17ème siècle, reste très agréable à lire.
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Une autrice, écrivaine, une femme me parle d'un temps ou l'histoire ne retiens que les voix et l'action des hommes. Une femme qui ouvrira la voix a de bon écrivain du XIXème siècle.
En la lisant, je pense à Ada Lovelace ou Hypatie d'Alexandrie et tant d'autres, qui nous rappelle de ne pas oublier la moitié de l'humanité dans les affaires humaines !

Madame de la Fayette me le rappelle souvent, apr sa belle écriture !
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Un classique de la littérature...

Lu pour mon plaisir et non durant mon cursus universitaire de lettres, La Princesse de Clèves est une petite pépite qui met en scène une femme qui se marie mais engage une liaison avec l'homme qu'elle aime.
Une situation des plus choquantes pour l'époque surtout lorsque celle-ci est vécue par une femme et que, de surcroit, le livre est écrit par une femme.

Mme de Lafayette ne s'est jamais prétendue féministe et tenait à rester sous une certaine ombre plutôt que d'être révélée au grand jour. Néanmoins, l'écriture d'un tel roman à l'époque la place au centre de l'attention.

Ancienne chercheur et passionnée du féminisme et des auteurEs, j'en viens à me questionner sur le positionnement de l'auteur à l'époque et le choix d'avoir écrit La Princesse de Clèves.

Mes questions restent sans réponses.

Néanmoins, je tiens à recommander chaudement ce classique de la littérature à quiconque souhaite s'immerger dans ce siècle, ces moeurs et surtout, cette romance si inédite.
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J'ai eu l'occasion de relire La princesse de Clèves, que j'avais étudiée au lycée.
Une fois passée la longue exposition du début d'une demi-douzaine de pages, le livre est réellement intéressant.
Le style est certes daté mais agréable et élégant.
Les personnages sont attachants et les raisons du comportement final de Madame de Clèves peuvent être sinon approuvées, au moins comprises
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Je dépose les armes, je m'avoue vaincue : "La Princesse de Clèves", à ce jour, le seul et unique livre que je n'ai pas réussi à finir...
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Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
l'amour
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l' honte

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