Le commentaire que je ferai ici concerne à la fois le tome 1 et le tome 2 de la Saline, oeuvre rédigé par
Louise Lacoursière.
Je ne peux pas dire que j'ai été emballé par les premières pages, mais en persévérant, j'y ai pris goût.
L'écriture est un peu saccadée et parfois on a de la difficulté à comprendre qu'il y a eu coupure et que ce qu'on lit est une nouvelle « scène ». À l'opposé, j'ai beaucoup apprécié l'excellent travail historique qu'à fait l'auteur et qui nous ramène au début du Québec et de sa politique. Sans trop verser dans ces éléments, l'auteur nous intègre dans le quotidien que vivaient nos grands-parents. L'esprit de ruralité avec sa pudeur excessive, l'émergence des villes avec ses nouveautés (parcellisation des métiers, électricité, etc.) s'opposent drastiquement à l'excès de technologie d'aujourd'hui.
Au fil de ma lecture, un point m'a déçue. le jeune docteur Peltier, même s'il sort tout juste de l'école, est à toutes épreuves et semble tout connaître de la médecine comme si il avait nombre d'années d'expériences derrière lui. Rarement, on le voit hésiter, se questionner et présenter un quelconque signe d'incertitude. Cela devient agaçant et amoindrit la crédibilité d'un tel parcours professionnel. Un peu d'intrigues et d'action de ce côté aurait rehaussé la qualité de l'oeuvre.
Enfin, je suis bien heureuse qu'il y ait un troisième tome à venir puisque le 2ième se termine abruptement. Nul doute que celle-ci nous laisse sur notre appétit!