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EAN : 9782080243294
240 pages
Flammarion (14/04/2021)
3.38/5   8 notes
Résumé :
En littérature, la microfiction a une origine légendaire, magnifique : Ernest Hemingway, mis au défi d'improviser l'histoire la plus émouvante possible en six mots, aurait écrit sur une nappe de restaurant : " A vendre : chaussures bébé, jamais portées. " Avec ces microréflexions, Alexandre Lacroix explore les possibilités de la forme courte en philosophie. En quelques pages, il aborde des thèmes aussi variés que la morale, les animaux, le deuil, l'érotisme, la fête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce titre m'a beaucoup intrigué ; initié à la philosophie (mais sans plus) et y trouvant de l'intérêt, j'attendais de ce livre qu'il aborde divers thèmes avec pour point de départ le quotidien de monsieur et madame tout le monde pour amener vers de véritables réflexions, nous faisant voir le monde d'une toute autre manière.

En un sens, c'est un peu cela, et un peu tous les thèmes sont abordés dans un format plutôt agréable, deux à trois pages par thème qui se lisent facilement. Cela commence plutôt bien, avec un curieux texte amenant un nouveau regard sur les collines. Pas mal. Mais très vite, l'auteur parle des philosophes, les critiques, et discute de l'importance de la philosophie dans nos vies. Certes, ce n'est pas inintéressant pour qui porte déjà un intérêt dans ce domaine, et c'est sans doute la cible visée par ce livre, mais il vaut mieux déjà s'y connaître un peu pour ne pas décrocher, ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais. En ouvrant ce livre, j'espérais avoir du matériel neutre pour porter mes propres réflexions sur le monde (« Comment philosopher au fil des jours ? »), mais c'est plutôt un recueil de petites réflexions de l'auteur que j'ai eu entre les mains.

Maintenant que j'ai exprimé ma (légère) déception, je me dois quand-même d'indiquer que la lecture est plaisante, et vraiment loin d'être vide de contenu. J'ai besoin d'un peu de temps pour méditer sur cet ouvrage, ainsi, je rééditerai ma critique d'ici quelques temps en mettant en avant les points les plus positifs de ce livre :)

Livre découvert à l’occasion d’une opération Masse critique.
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Sous la forme de textes courts, l'auteur nous fait entrer dans le monde de la philosophie.
Partant d'expériences vécues, il développe une pensée qui nous conduit inévitablement vers une réflexion intérieure.

Les thèmes abordés sont divers et variés, tels que l'éducation, le climat, la solitude, l'art et bien d'autres…. Nombreux sont les thèmes qui font échos en nous et qui interpellent.

Je suis novice en philosophie, j'ai auparavant voulu m'y intéresser mais je n'ai jamais su par où commencer et j'ai souvent été très vite découragée par la complexité des textes des grands philosophes. Ce livre est une excellente entrée en matière pour se lancer et développer ses propres idées.

#Challenge Multi-défis 2020
#Masse Critique non-fiction
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Je n'ai pas aimé.
Aucun jugement de valeur mais une inadaptation à ma personne.
Tout d'abord l'auteur vous fait rentrer dans un cercle trop proche.
Il me tutoie (pas de problème), me décrit des situations intimes (malaise) et généralise sur des expériences personnelles.
Il n'est pas dans la bulle "collègues", ni dans bulle "copains" mais tente d'entrer dans la bulle "amis".
Sensations d'intrusion dans l'intimité, d'exhibitionnisme voire de voyeurisme. Bref, pas glop pour moi.
Oui, je suis pudique.
Je ne m'attendais pas du tout à ce style.
J'espérais des débuts de réflexions pour ensuite développer la mienne (Et si... alors moi... et vous ?).
Mais lisez le pour vous faire votre propre avis.
Livresquement votre.
.
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Microréflexions. Vaste programme. Tel est l'ouvrage d'Alexandre Lacroix, reçu dans le cadre d'une Masse Critique Non Fiction organisée par Babelio (et Allary Editions).

Comme Alexandre Lacroix est le directeur de Philosophie Magazine, je m'attendais à un livre de philosophie conceptuelle et ardue.

En fait, il s'agit de mettre la philosophie à la portée de tous et basée sur l'expérience.

Les court chapitres agrémentés de faits facilitent la lecture sur des thèmes comme le deuil, le vieillissement, la nature, l'amour, la maladie, le couple, le travail, la solitude… des réflexions très propices en cette période de confinement. Cette coïncidence est très à propos et permet de déguster avec une tout autre approche. On prend son temps à cogiter sur ces sujets très généralistes…

Tous les thèmes abordés n'intéressent pas toujours le lecteur, mais la palette est tellement large et facile d'accès qu'il ne faut pas s'en priver, l'idéal étant de picorer les sujets en fonction de l'humeur… et de les connecter à ses propres expériences…
Lien : https://wordpress.com/post/b..
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Dans le microcosme de l’abattoir, M. incarnait un genre de contre-pouvoir, et ses rapports avec la direction comme avec les éleveurs s’en trouvaient teintés de méfiance : il avait le droit d’ordonner la consignation d’une carcasse, sur laquelle des anomalies, grosseurs ou bulles de pus, suggéraient que l’animal souffrait de tumeurs ou d’infections. M. nous refilait, à l’occasion, un tuyau entre amis. « Bon, la viande en général c’est pas mauvais, mais tout ce qui est haché, en saucisses ou dans les raviolis, et qui se vend en supermarché, vous oubliez. » Ou alors : « Y’en a en ville qui croient encore que le jambon, c’est rose bonbon. D’autres qui pensent que c’est fuchsia. Bah, non. T’as déjà vu un cochon qu’avait la couleur d’un poisson rouge ? Ces jambons là, sous plastique, c’est juste de la bidoche barattée et remoulée, bourrée de sels nitrités. »
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Deuil – La compagnie d’un mort.
On ne se console pas de la mort de celui ou de celle qu’on aime parce que le temps passe, que la plaie se referme et qu’on finit par oublier. Bien au contraire : on s’en console lorsqu’on arrive à vivre une sorte de compagnonnage heureux avec son mort.
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Le roman, en fait, ne vous apprend rien que vous ne sachiez déjà. Il donne forme à ce qui n’avait jusque-là qu’un contour un peu vague, à ce qu’était latent, sous-entendu, à la fois présent et indistinct. De la même façon, les livres de philosophie nous encouragent à tracer les contours de nos nombreuses idées.
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Quand ils ne s’entretuent pas pour se dévorer, ces barbares tourmentent les dernières femmes disponibles, qui sont leurs esclaves, leur bétail… Les scènes cauchemardesques s’enchaînent, insoutenables.

Dans ce monde postapocalyptique – mais aussi très réaliste –, un père et son fils âgé de huit ou neuf ans avancent côte à côte. Ils se portent un amour infini. Ils se sont donné des règles de conduite pour ne pas sombrer dans la barbarie : ne pas consommer de chair humaine ; ne tuer qu’en cas de légitime défense ; ne pas voler ; se partager les aliments – pour que le père ne s’affaiblisse pas au profit de son fils. Ils marchent ensemble à l’écart des routes dangereuses, dorment l’un contre l’autre. Ils s’aiment et font partie, comme le père l’explique à l’enfant, des « gentils », de ceux qui veulent tout de même continuer à bien se comporter, même si la partie est finie. Parfois, ils se demandent s’il y a d’autres gentils, ailleurs…
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Stratégiquement, un dragueur ne doit pas se montrer trop insistant ni trop braqué sur son objectif ; le jeu de la séduction suppose qu’on fasse preuve d’un certain détachement, qu’on ne manifeste pas un appétit impatient mais que, tout en dévoilant son désir, on garde de la distance et de l’humour. Il ne s’agit donc pas de foncer droit sur le corps de l’autre, mais d’improviser un discours qui enveloppe, qui donne le frisson. Les mots du grand séducteur valent caresses. C’est pourquoi on ne saurait s’y fier : le séducteur ne parle jamais tout à fait en philosophe. Carpe diem , dans le registre de la drague contemporaine, ça se laisserait transposer ainsi : « Tu sais quoi ? J’ai pas envie de me poser trop de questions, là. Je préfère qu’on se laisse aller. C’est tellement bon, la folie du moment, tu trouves pas ? Les autres, on s’en fout. Cette nuit tout est permis. Viens, on n’a qu’à la jouer cool… On va s’éclater ! »
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Videos de Alexandre Lacroix (22) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexandre Lacroix
https://fr.ulule.com/philosophie-magazine/
Lorsque Philosophie magazine s'est lancé en 2006, avec une petite équipe de journalistes emmenée par un rédacteur en chef et un éditeur novices, Alexandre Lacroix et Fabrice Gerschel, les chances de succès étaient minces. Peu de moyens financiers, quasiment aucune publicité… mais un projet à la fois utopique et évident : associer philosophie et journalisme afin d'éclairer les grands enjeux de l'actualité, dans toutes ses dimensions, et rendre accessible 2 500 ans de patrimoine philosophique pour un public non initié, auquel nous ne demandons aucune connaissance préalable, juste de la curiosité. Aujourd'hui, alors que nous travaillons sur une nouvelle formule, nous faisons naturellement appel à vous. Que vous soyez abonné, lecteur, ancien lecteur, ou que vous ne nous connaissiez pas encore !
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