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sur 1692 notes
RENTREE LITTERAIRE 2020

Voici mon coup de coeur de cette rentrée 2020.
Quel régal de retrouver la plume de Marie-Hélène Lafon en cette rentrée …
Cette fois-ci elle nous livre une histoire de généalogie.
Il est question d'André, fils de Gabrielle, qui a connu un jeune homme de 16 ans de moins qu'elle, et qui est tombé enceinte à une époque où la contraception n'existait pas.
André est donc confié à Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari Léon, au milieu de trois cousines qui seront pour lui comme des soeurs. de son père, André ne saura rien jusqu'à son mariage avec Juliette. Et si Léon lui tient lieu de père, il plane néanmoins sur André une angoisse devant ce manque, qui lui sert parfois le coeur « comme un raton laveur ».
Comme dans ses précédents récits, Marie-Hélène Lafon excelle à parler de ce terroir qu'elle connaît si bien – ici à côté de Figeac, dans le Lot, et aussi en parallèle de Chanterelle, près d'Aurillac, le pays du père inconnu –. Avec beaucoup de justesse, elle alterne les périodes, dans un récit qui n'est pas chronologique, et on peut suivre ainsi l'épopée de la famille de Gabrielle et Hélène, et de leur descendance par de nombreux allers et retours entre la période de l'avant guerre, à la naissance d'André, puis celle de la deuxième moitié du 20ème siècle, en se projetant une génération plus tard, lorsque Antoine, le fils d'André parviendra à recoudre ce qui a été décousu.
Avec un style dont on se régal – 103 pages, on en redemande ... – Marie-Hélène Lafon nous embarque dans son récit qu'on lit d'une traite.
Avec par exemple une recherche de l'adjectif juste pour dire les voix, comme André, alors lycéen, malade, confié à l'infirmerie du collège, cherchant à qualifier la voix de la belle infirmière qui le soigne, et déjà charmé par celle qui va devenir sa maîtresse.
Magnifique de sensibilité et de justesse, dans un phrasé toujours plus épuré, cette « Histoire du fils » est un pur plaisir de lecture. Et si l'on se demande un instant si la fille de Claire, qui semble très douée pour les études, et qui va partir à Paris étudier – on s'inquiète dans la famille de la voir partir ainsi – n'aurait pas quelque ressemblance avec l'autrice de récit … mais au fond peu importe : Marie-Hélène a gagné ses galons de l'une des stylistes les plus intéressantes de sa génération.
Un récit qu'on peut relire avec certainement tout autant de plaisir, ou offrir autour de soi pour tous les amoureux de la langue : un grand plaisir de lectrice à partager sans modération.
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Avec la lecture de ce troisième roman, en quelques jours, de Marie-Hélène Lafon, je dois dire que je suis littéralement conquise.
D'abord, par cette écriture qui trace des sillons comme on peut imaginer un paysan du Cantal revenir toujours à sa tâche. Les labours toujours repris se bonifient et donne le meilleur.
Marie-Hélène possède le don avec des mots simples, une écriture qui coule paisiblement de nous conter l'histoire des gens.
Ici, il s'agit d'une famille, de frères, de deux soeurs: Gabrielle et Hélène si différentes et pourtant unies.
Gabrielle est émancipée, elle travaille comme infirmière dans un lycée à Aurillac, tombe amoureuse d'un jeune homme, le suivra à Paris. Alors que leur amour se fane et s'étiole, Gabrielle attend un enfant de Paul.
Elle choisit de lui donner la vie, sans jamais avouer cet enfant à Paul qui l'abandonne.
La famille, alors entre en jeu, Gabrielle confie son André à sa soeur Hélène et Léon qui l'elèvent à Figeac.
André est un enfant heureux qui sème la joie autour de lui, auprès de ses cousines. Oui, mais il restera toujours "avec un père inconnu et une mère à double-fond".
Rien ne l'empêchera d'être un homme heureux, mais la blessure se ravivera lorsqu'à son mariage avec Juliette, Gabrielle sa mère lui jette en pâture le nom de son père.
Un très bon roman, comme on les aime, des secrets de famille se distillent, des personnalités fortes, tout un panel d'émotions qu'on découvre dans la saga de cette grande famille.

J'ai beaucoup aimé ce roman et je vais continuer à découvrir Marie-Hélène Lafon.
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C'est une histoire touchante sur la filiation, l'absence et les non-dits, sur la quête d'identité, le besoin de connaitre ses origines, les manques et ces questions étouffées avec lesquelles on se construit. C'est l'histoire d'un fils de père inconnu et de sa famille.

Je suis quand même un peu partagée. D'un côté, la construction m'a dérangée et m'a empêchée de complétement me projeter. Elle se répartit en douze journées sans ordre chronologique apparent ; douze journées comme les douze coups de minuit (?) ; douze journées qui représentent chacune une période charnière de la vie d'un personnage et s'alignent comme des césures pour raconter un siècle d'histoire familiale, de 1908 à 2008.

De l'autre, l'écriture de Marie Hélène Lafon a de quoi charmer. Elle s'attache à cueillir avec délicatesse et subtilité les sentiments des protagonistes tout en laissant une marge d'interprétation que chacun comblera selon sa sensibilité. Chaque journée est un instant choisi, presqu'une histoire dans l'histoire dans laquelle l'émotion se nourrit de ces petits riens qui font tout.

Les personnages féminins ont également beaucoup de charisme, chacun à leur manière, que ce soit la mère biologique d'André, sa tante Juliette, ou même la femme de Georges (dont j'aurais bien apprécié qu'elle soit un peu plus développée)

Une lecture agréable, mais un peu trop condensée selon moi, et qui manque de fluidité dans la continuité.
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L'histoire de ce fils, c'est aussi l'histoire de sa famille à travers un siècle, qui court de 1908 à 2008. le fils, c'est André, né dans l'entre-deux-guerres, de père inconnu et de mère connue mais néanmoins mystérieuse et distante. A 37 ans, Gabrielle a ainsi accouché de son unique enfant, qu'elle confie aussitôt à sa soeur Hélène. André grandit à Figeac, entre sa tante, son mari et leurs trois filles, dans un foyer aimant et chaleureux, choyé comme s'il était le fils de la famille. Gabrielle, quant à elle, vit à Paris on ne sait trop comment ni de quoi, et descend dans le Lot en août et à Noël. Elle ne révélera l'identité du père d'André que le jour du mariage de ce dernier.

Le roman nous fait voyager dans l'histoire d'André, et même avant sa naissance et jusqu'après sa mort, en faisant des bonds dans le temps en avant en arrière, et reconstitue dans le désordre la saga familiale.
Une narration sans dialogues ni fioritures ni respect de la chronologie, avec des silences et une économie de mots, et pourtant cette écriture non seulement dépeint à merveille les émotions et sentiments des personnages, mais en plus les communique au lecteur. Peut-être parce que Marie-Hélène Lafon rend ses personnages tellement attachants qu'on ne peut qu'être en empathie avec eux. Avec un certain suspense (André rencontrera-t-il son père?), "Histoire du fils" est un roman entre Lot et Cantal, sur la filiation, l'absence, la transmission, les secrets de famille, la construction de soi quand les parents biologiques font défaut.
Un texte tout en douceur, mon premier de cette auteure, sans doute pas le dernier.

En partenariat avec les Editions Buchet-Chastel via Netgalley.
#Histoiredufils #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Le fils , c'est André , né de Gabrielle et de père inconnu . Au milieu des années 20.
Gabrielle vient de Figeac et a travaillé comme infirmière dans un lycée d'Aurillac avant de s'exiler à Paris.
Dans ce même lycée , elle y rencontre Paul , jeune élève venu de Chanterelle , un village au nord du Cantal où sa famille gère un hôtel restaurant .

Ce roman qui brosse finalement l'histoire de deux familles au cours du XX ème siècle est tout en finesse et les non dits trouvent leurs explications quelques pages en aval. C'est très bien écrit , de la même veine que Les sources de la même auteure. Même ambiance , même lieu, le Cantal et un peu le Lot ici .
On peut se perdre un peu entre les différentes fratries et même les générations , les prénoms se ressemblent. Mais on est entre de bonnes mains et l'auteure va nous mener avec brio au bout de cette histoire qui est celle de beaucoup de familles .
On peut lire à travers cette oeuvre l'évolution du monde , un monde où aller au bout du département était l'aventure extrême au début du XX ème siècle quand aujourd'hui nos descendances remplissent un monde devenu accessible , sans frontière et.... écologiquement nos responsable.
Une belle lecture , sans doute plus pour la plume de l'auteure que pour son contenu, même si la quête du père est remarquablement traitée.
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Sincèrement, je suis ravi que Marie-Hélène Lafon ait un style marqué, alerte, bien à elle, c'est du moins mon ressenti car l'histoire est somme toute assez ordinaire.
Le titre aurait dû être : Histoire de deux familles bourgeoises entre Figeac dans le Lot et Aurillac dans le Cantal allant de 1908 à 2008 avec les secrets les tragédies les amours les bonheurs les aspirations que traversent les vies ordinaires de tout un chacun.
Je vous l'accorde, c'est peut-être un peu long car il faut reprendre son souffle comme dans les phrases sans virgule que véhiculent ce roman à tout bout de champ ce qui d'ailleurs ne m'a pas déplu. Cela donne un côté parlant, moderne, vite et ferme. C'est le but je pense.

Ce roman aurait pu être banal mais il n'en est rien, car plus fort que l'histoire, il y a la façon de la raconter et pour ça Marie-Hélène Lafon, a su faire.
Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir si vous lisez un livre pour sa teneur ou pour son auteur ?
J'ai apprécié les chapitres intitulés juste d'une date, livrés en vrac façon puzzle mais qui divulguent dans les dernières phrases les clés pour retrouver le chemin d'une vie, d'un espoir, d'une ambition.
J'ai aimé l'écriture nerveuse et abrupte aux images fortes servies par des adjectifs décalés, pas à leur place mais tellement efficaces dans les ressentis. Les phrases comme un torrent roulent les mots tels des cailloux invitant à une lecture rapide pour conserver le rythme et la fluidité du récit.
En résumé, j'ai plus apprécié cette lecture par la forme que par le fond bien que l'atmosphère provinciale cossue soit parfaitement rendue, que les caractères des personnages soient affirmés dans leurs attentes et leurs espoirs. La tendresse et l'esprit de famille transparaissent tellement clairement dans les divers échanges que cela procure un sentiment enjôleur de proximité avec les protagonistes de cette brève histoire.

Obnubilé par la forme, suis-je passé à côté d'un double-fond ?
Ne serait-ce que pour la forme, ce ne sera pas mon dernier Lafon.

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Excellente lecture. On s'attache très vite au fils André et à la famille où il grandit celle de sa tante et son oncle et ses nièces. Roman important sur le rôle du père et de la mère biologique ainsi que de la construction de la personnalité d'un enfant vivant ailleurs qu'avec ses propres parents. Marie-Hélène Lafon possède un style narratif extrêmement agréable et riche.
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Figeac 1924. Gabrielle, une femme libre, quitte le Lot pour Paris. Elle laisse André, son fils, aux bons soins d' Hélène et Leon sa soeur et son beau-frère.
André, le garçon sans père grandira auprès de trois cousines aimantes. Chaque été, Gabrielle la parisienne vient passer ses vacances en famille.

Au fil des années et des confidences, André dessinera l'image de Paul Lachalme, ce père inconnu qui ne lui a jamais manqué mais qui restera assurément le grand absent de sa vie d'homme.
Une région aride, des non-dits familiaux, un enfant sans père dans les méandres de plusieurs vies.

Une écriture sèche et directe, en peu de mots Marie-Hélène Lafon campe un personnage, évoque un paysage ou fixe une époque et nous livre au fil de son récit un siècle d' une histoire familiale.

Il existe indéniablement un style Lafon, qui fait qu'en 160 pages la romancière réussit là où, pour certains, il en faudrait plus de cinq cent.
Franc, bref et dense, " Histoire du fils" va, comme toujours, à l'essentiel tout en racontant beaucoup.

L'arbre généalogique qu'elle dessine invite le lecteur à raconter sa propre histoire.

C' est peut-être cela le secret de l'écriture de cette incroyable romancière Marie-Hélène Lafon.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Lorsqu'on lit Marie-Hélène Lafon, on est en pays connu, d'un livre à l'autre. Ce pays dont elle parle avec tant d'amour et de retenue, c'est le sien, le pays d'en haut dans le nord du Cantal.
Dans chacun de ses romans, j'ai toujours plaisir à me plonger dans cette vie rurale, suivre ces destins de familles paysannes ou bourgeoises.
« Histoire du fils » est construit de façon originale, sans classification linéaire puisque chacun des onze chapitres s'ouvre sur une date avec des avancées puis des retours en arrière. Ainsi le premier récit débute le jeudi 25 avril 1908, il s'agit d'un drame domestique qui frappe durement la famille Lachalme et dont se souvient Paul, âgé alors de cinq ans. Tout se déroule sur un siècle pour se terminer en avril 2008.

L'histoire du fils, c'est celle d'André, né de Gabrielle Leoty et de père inconnu. Il sera élevé par son oncle Léon et sa tante Hélène, avec ses trois cousines plus âgées qui seront comme ses soeurs. Il aura donc deux mères
« André disait maman pour Hélène sa tante, qui l'avait élevé à Figeac, et ma mère pour Gabrielle, sa mère, qui habitait Paris »
Il n'était pas facile à l'époque d'avoir un enfant en dehors du mariage, et cet arrangement va satisfaire tout le monde, l'une restera libre et l'autre aura un enfant à chérir.
« On avait gardé le trésor, on avait gardé Dadou ; finalement la vie, parfois, faisait bien les choses. »
Autour d'André, il y aura d'autres personnages, d'autres destins, tous liés par ces liens de familles connus ou bien tenus secrets. de sa mère Gabrielle, si indépendante et solitaire, on ne saura pas grand-chose, sauf quelques détails trouvés dans des lettres ou bien appris après sa mort. Elle est pourtant très présente, en filigrane, durant tout le roman.
Marie-Hélène Lafon nous fait traverser tout un siècle d'histoires familiales avec leurs lots de bonheur mais aussi les drames, les deuils qui parsèment une existence, mais aussi ses secrets, comme un voile sur une vie et qui se déchire le jour où l'on se marie et qu'on vous révèle le nom de cet inconnu, votre père, dont vous ne portez pas le nom.
De sa plume ensorcelante et d'une justesse sans fioritures, Marie-Hélène Lafon peint par petites touches l'histoire complexe de ces familles, nous promenant dans le siècle comme dans le paysage. Ces allez et venues entre Paris, Chanterelle et Aurillac, nous font entrer dans l'intimité des familles où les non-dits sont légion et où l'on reconstitue les générations passées et tente de combler les trous, exhumer les secrets dans la contemplation de vieilles photographies ou le décryptage des noms et des dates sur les caveaux de famille.

J'ai été emportée et séduite par cette « histoire du fils », histoire sommes toute banale, mais qui fait écho dans ma propre histoire, dans nos histoires familiales tissées de secrets connus ou simplement flairés, et qui parle de notre ruralité, de l'endroit d'où l'on vient et de ce lien indéfectible qui forme une famille, même au-delà des frontières, même avec des trous dans la généalogie.
C'est magnifique de sobriété et de vérité, une lecture qui ne s'effacera pas de sitôt. Alors, si ce n'est déjà fait, lisez « Histoire du fils ».


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J'ai acheté ce livre deux jours avant son prix Renaudot, avec le bon d'achat offert par mes collègues pour mon départ. J'aime depuis longtemps l'écriture de l'autrice mais ce prix gâchait tout. Les lecteurs allaient se précipiter pour lire cette histoire, il y aurait des centaines de critiques. J'ai mis ce livre de côté pendant des mois.

Quand je l'ai ouvert à nouveau, j'ai eu cette impression d'être dans un brouillard. le résumé parlait d'André le fils de Gabrielle, de père inconnu, élevé par Hélène, la soeur de Gabrielle, et son mari. Pourtant dès la première page je rentre en 1908 dans les pensées d'Armand, petit garçon, jumeau de Paul, qui préférerait être le jumeau de Georges. Puis il y a la tante Marguerite, très terre à terre, la mère, le père avec qui on ne joue pas, Amélie, Antoinette, Solange, antonin. Je suis arrivée à la page 4 et j'ai fait un blocage. J'ai relu une bonne dizaine de fois ces quatre premières pages. Ma vieille, tu frôles la folie, là !

Donc Armand a cinq ans, Paul aussi, et ce petit garçon observe sa famille, joue au jeu des odeurs ou au bruit des pas pour les reconnaître. En relisant, j'arrive à extirper une information. Antoinette vit ailleurs, dans un pays doux, et elle revient pour les gros travaux. C'est par elle que le malheur arrive. Il me reste Solange et Antonin que je range dans un coin de mon cerveau déjà bien affaibli, pour plus tard.

Je fais connaissance avec André au bout de quelques pages lues. Il grandit avec son oncle, sa tante et ses trois cousines. Chouchouté, aimé, il voit sa mère quand elle vient passer quelques semaines dans la maison familiale. Une enfance heureuse, alors, quelle est l'histoire ?

Gabrielle, la mère d'André n'était pas faite pour vivre à la campagne. À Paris, elle a trouvé l'anonymat et une vie libre. Hélène et Léon sont des gens simples et aimants. André est un garçon sans histoire et le désir de connaître le père arrivera bien plus tard et il n'osera jamais forcer la vérité. Il passera sa vie à flairer les traces de son père.

Le fils inconnu du père inconnu. Un secret transmis de génération en génération. le fils d'André mettra le point final pour ranger les fantômes au bon endroit.

Douze dates, douze chapitres pour un siècle d'histoires familiales avec des personnages à foison. L'écriture est agréable, limpide, pudique. J'ai été perturbée par la chronologie des évènements et tous ces personnages qui, je le reconnais, étaient peut-être nécessaires dans ce récit.


Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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