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EAN : 9780670069750
374 pages
Hamish Hamilton (01/01/1900)
3.95/5   370 notes
Résumé :
T.S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques.
Un jour, il reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu'il a reçu le très prestigieux prix Baird et qu'il est invité à venir faire un discours. A l'insu de tous, il décide alors de traverser les États-Unis dans un train de marchandises pour rejoindre Washington DC... Mais là-bas personne ne se doute qu'il n'est qu'un enf... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (97) Voir plus Ajouter une critique
3,95

sur 370 notes
Livre lu dans le cadre de la pioche de Mars 2016.

Je remercie Maelys de me l'avoir choisi car je pense qu'il serait resté encore longtemps dans ma PAL. Il a été acheté au moment de la sortie du film, c'est-à-dire il y a 3 ans, car en le feuilletant, j'avais beaucoup aimé l'originalité de l'auteur et de son découpage des pages. Mais ayant toujours d'autres livres me faisant envie, il s'est fait de plus en plus enterré.

Finalement, la lecture a été plus laborieuse que je ne l'aurais cru car l'originalité de l'auteur m'a très vite submergée sous beaucoup trop de détails. Les pages de mon édition (Le livre de poche) sont séparées en 2 colonnes, celle de gauche concernent les anecdotes de notre jeune héros pour différents sujets le passionnant et celle de droite le texte de l'histoire, elle-même noyée sous les détails. J'ai voulu tenir jusqu'à la 2ème partie où l'histoire est censée décoller mais je n'accrochais quasiment plus à ce que nous racontait T. S. Spivet, j'avais déjà pas retenu la moitié du début... de toute façon, vu qu'il ne s'y passe pas grand chose...

Nous découvrons T. S. Spivet en plein épluchage de maïs avec sa soeur quand il reçoit un appel important du Smithsonian. Détail à préciser, sa soeur épluche et lui, il dessine tout ce qu'elle fait. Autre détail, il n'a que 12 ans et il est fana de cartographie. du coup, il dessine tout ou presque de ce qui l'entoure. le Smithsonian l'appelle car T. S. vient de gagner, à son insu, un prestigieux prix. Un ami a proposé ces travaux au musée à le présentant comme un collègue (adulte de préférence). Mis à part ça, il ne se passe pas grand chose car il faut à T. S. 120p pour se décider à accepter son prix et à se rendre à Washington D.C. le moins que l'on puisse dire est qu'il a vraiment une famille hors norme : une mère qu'il appelle Dr Clair, un père appelé Père, une soeur aînée Gracie qui le croit idiot et un frère mort dans d'étranges circonstances.

Comme vous l'aurez compris, la bonne découverte que j'escomptais n'a pas été au rendez-vous malgré un livre-objet étonnant. Je pense néanmoins découvrir l'histoire de ce livre par le biais du film car il doit être nettement plus intéressant à voir qu'à lire, truffé comme il est de tous ses détails. Je n'ai pas accroché principalement car le rythme est lent, beaucoup trop lent. Les détails en surnombre ne me gênent pas d'habitude, enfin quand ils ne ralentissent pas outre mesure le développement de l'histoire et quand ils ont une quelconque utilité à celle-ci. Amateurs de sensations fortes, passez votre chemin concernant ce roman et sinon pour les adeptes des longs fleuves tranquilles, je vous conseille de découvrir ce roman hors norme où un jeune garçon de 12 ans traverse les USA par ses propres moyens pour aller recevoir un prix décerné à des adultes, le tout en croquant tout ce qu'il voit.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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T. S. Spivet a 13 ans et une passion pour la cartographie, à tel point que les dimensions de sa chambre semblent bien insuffisantes. Il cartographie tout et n'importe quoi : l'épluchage du maïs, les romans, les insectes et toutes les manifestations du quotidien. Cette volonté encyclopédique de tout réduire à un système logique le rassure, lui qui est si souvent affolé par la complexité du monde. « Je devais constamment lutter contre l'étrange poids de l'entropie pour éviter d'étouffer dans ma chambre minuscule, remplie à ras bord des sédiments d'une vie de cartographe. » (p. 13) Ce petit génie est loin d'être le membre le plus étrange de la famille Spivet. Sa mère, le Dr Clair, est une entomologiste saugrenue obsédée par un insecte qu'elle traque depuis des années. Son père est un cow-boy taiseux qui n'entend rien aux sciences et aux recherches de son fils et de sa femme.
T. S. Spivet reçoit un jour un coup de téléphone qui bouleverse son existence. Pour avoir envoyé un dessin d'insecte à un grand institut scientifique, il a remporté le prestigieux prix Baird pour la popularisation de la science. Convaincu que sa famille ne peut pas comprendre sa réussite, il décide de partir seul à Washington pour récupérer son prix. Lesté d'une valise bourrée à craquer, il se lance dans une folle traversée de l'Amérique à bord d'un train de marchandises. Au cours de son vagabondage ferroviaire, il lit le journal d'Emma, son arrière-arrière-grand-mère et découvre une part inconnue de l'histoire de sa famille.

À Washington, T. S. étonne tout le monde par son jeune âge et ses aptitudes. « Comment apparaît un enfant prodige ? Toi, T. S., est-ce que tu avais une prédisposition innée, je veux dire est-ce que c'est quelque chose que tu avais dès le départ dans ton cerveau, ou est-ce que c'est quelqu'un qui t'a tout appris ? / Je sais qu'on naît tous avec une carte du monde dans notre cerveau. Une carte du monde entier. » (p. 371) Mais T. S. Spivet, bien que prodigieusement intelligent, doit encore comprendre l'essentiel, le vrai sens de la vie.

L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet est un excellent roman d'initiation pour les jeunes lecteurs, mais aussi pour les plus âgés. Ce livre est en outre un bel objet tant les multiples illustrations renforcent le plaisir de lecture. Voilà un livre de poche aux dimensions étonnantes, mais il fallait bien ça pour laisser toute leur place aux marges qui accueillent tant de croquis, de schémas et d'appareil métatextuel. L'ouvrage s'achève sur un entretien de Jean-Pierre Jeunet qui a adapté le roman au cinéma. Rien de tel pour me donner envie de voir le film !
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"Je pars (pour quelque temps) travailler loin d'ici. Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer et je vous écrirai. Je vais être très heureux, je le suis déjà. Merci d'avoir pris soin de moi, vous êtes une des meilleures familles du monde."

Voici le mot que laisse le jeune Tecumseh Sansonnet Spivet à ses parents avant de partir dans le grand monde : en effet, il vient de remporter le très prestigieux prix scientifique Baird pour sa réalisation de cartes et de croquis. Sauf que ce que ne savent pas les scientifiques qui l'ont choisi, c'est que T. S. n'a que 12 ans. Entre une mère scientifique fantasque, un père cow-boy borné et peu doué pour exprimer ses sentiments, une soeur uniquement passionnée de téléréalité et le fantôme de son petit frère mort, T.S. sent que c'est le moment de prendre son envol … et un peu de distance !

Très intelligent, volontaire, et extraordinaire cartographe, T. S. relève donc le défi et se lance dans un fantastique voyage sur près de 3000 kilomètres pour rejoindre la capitale, Washington D. C. Malgré sa grande maturité, ce voyage ne sera pas vain et lui fera comprendre un grand nombre de choses sur le monde des adultes :

"On est un vrai adulte si : 1. On est toujours fatigué.
2. On n'a pas hâte que ce soit Noël.
3. On a très peur de perdre la mémoire.
4. On travaille dur toute la semaine. [...]
6. On prononce les mots : "Je me rappelle quand tu étais grand comme ça" [...]
7. On paie des impôts et on aime bien s'énerver avec d'autres adultes en se demandant ce qu'ils "peuvent bien faire avec tout le fric qu'on leur file." [...]
8. On aime boire de l'alcool tous les soirs tout seul devant la télévision.
10. On ne se réjouit de rien."

Mais aussi sur le monde de la science, entre hypocrisie des scientifiques et réalités sur sa passion, la cartographie :

"J'avais appris que la représentation d'une chose n'était pas la chose représentée mais que, d'une certaine manière, c'était justement cette dissonance qui en faisait tout l'intérêt : l'écart entre la carte et le monde réel nous laissait de l'espace pour respirer, faire le point et comprendre où nous nous trouvions."

Ce roman est plus qu'atypique : il est jubilatoire. Avec humour et réalisme, Reif Larsen nous renvoie notre propre monde à travers les yeux d'un enfant, certes plus intelligent que la moyenne, mais qui reste un enfant qui ne comprend pas parfois les agissements des adultes … Questionnant sans cesse le monde, s'attardant sur le moindre détail, T. S. est un héros terriblement attachant..

Mais c'est aussi la forme qui est intéressante : les marges du texte sont bardées de considérations scientifiques, de cartes, de dessins, de notes de T. S., comme si on avait sous les yeux ses mémoires, illustrées avec brio et drôlerie.

Un texte à découvrir, tellement foisonnant qu'il en est difficile à chroniquer, et qui rentre dans la catégorie suivante :

"Lire un livre puis l'oublier n'a aucun intérêt. Mais lire un livre et le relire, ce qu'on ne fait qu'avec les grands livres, c'est montrer qu'on a foi dans le processus d'évolution." Un livre à relire donc.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Je remercie infiniment Babelio ainsi que les éditions NiL pour ce partenariat.

J'ai repéré ce livre en librairie ainsi que dans les médias (avec un titre comme celui-ci difficile de passer a coté) sans jamais vraiment y prêter attention. Et puis dernièrement, je suis tombée par hasard sur la bande annonce du film de Jean-Pierre Jeunet et j'ai eu envie de découvrir le livre.

Sitôt reçu, j'ai été émerveillé par l'intérieur du roman : la qualité du papier, un format inhabituel, des annotations dans la marge, des dessins/croquis..... Bref un vrai régal pour les yeux.

T.S. Spivet est un personnage hors du commun, un petit prodige de 12 ans, on n'en croise pas tous les jours. Son univers est passionnant, il connait des tas de choses, c'est un petit génie mais en même temps il garde son âme d'enfant et sa naïveté. Bon je dois quand même avouer qu'il y a des moments ou il m'a un peu énervé car il a une telle connaissance que parfois j'avais du mal a le suivre. Il passe tres souvent du sujet a l'autre pour revenir au premier... Bref c'est un narrateur pas des plus facile.

L'auteur ici m'impressionne. Comment peut-on avoir l'idée d'un tel roman?.... En tout cas, son écriture est vraiment très agréable et pour un premier roman il a mis la barre très haute.

J'ai beaucoup aimé le voyage au États-Unis surtout que je rentre tout juste de New-York et le matin de la masse critique, j'ai coché ce livre, j'ai pris ma valise et hop j'étais dans le bus pour l'aéroport.

J'ai juste une critique a faire a ce livre : je l'ai trouvé lourd par moment. Trop de détails, trop d'annotations, trop de précisions. C'est difficile de juger ça car l'auteur a fait un travail remarquable et il y a sans doute derrière ce roman des années de travail mais pour moi qui aime me détente après une journée de travail, il y avait des moments j'avais juste envie de facilité, de fluidité et ou j'avais l'impression de ne pas avancer.

Vous l'aurez compris ce roman est un petit bijoux, on est a 9 jours de Noël, il est encore temps de courir dans la librairie la plus proche pour l'offrir a vos proche.


Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Dans une autre vie, quelqu'un m'avait conseillé ce livre. Je n'oublie pas les conseils bienveillants. J'ai acheté ce livre dans une édition de poche très jolie, au format carré, et un peu rétro. L'encre est d'un brun pâle, le texte est assorti de nombreuses illustrations et d'annotations. C'est un bel objet, mais concernant la lecture des textes situés en marge, je les ai trouvés par endroits tout à fait de l'ordre de l'impossible. Encre trop claire + Caractères hyper-réduits = Mots à deviner.

Mis à part ces détails pratiques, je suis restée mitigée sur mes impressions de lecture, elles aussi en demi-teinte. Il y avait des choses magnifiques dans ce roman dont j'ai adoré toute la mise en place qui m'a ravie, tant par les personnages que par l'histoire, tellement particulière, mais aussi par le style de l'écriture tout en drôlerie.

Nous sommes au Montana dans une famille atypique. le père est rancher, la mère est scientifique, et ce livre nous raconte l'histoire du fils, T. S. Spivet, un petit génie de l'illustration scientifique, qui aime faire des cartes de tout ce qu'il voit, des gens, des choses, des événements…. On sent combien l'enfant aime toute sa famille à la façon dont il parle d'eux, ou grâce aux croquis qu'il réalise et qui jalonnent les pages. T. S. reçoit le prix Baird qui récompense sa bravoure dans ce domaine. Il est invité à se rendre à la cérémonie à Chicago. Mais pour ça,il faut traverser tous les Etats-Unis. Après avoir hésité, il part pour l'aventure comme un vrai hobo, sur les trains de marchandises, et en cachette de ses parents. C'est le début d'un grand voyage au travers de l'Amérique, un voyage initiatique. Tout au long du livre, j'ai été époustouflée par l'énergie et le sens de l'observation de T. S.

Alors au final, ce livre m'a offert des moments extraordinairement drôles et légers, des émotions profondes par vagues, mais je l'ai trouvé aussi inégal. Il est sûr que le portrait de T. S. et son drame intérieur a été captivant, ainsi que celui de ses parents. Un roman familial à découvrir, mais en grand format si vous en avez la possibilité.
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Citations et extraits (144) Voir plus Ajouter une citation
Cartographier un roman est une tâche délicate. Parfois, les paysages imaginaires m'offraient un refuge, un répit dans la mission que je m'étais assignée de cartographier le monde réel dans sa totalité. Mais ce répit était toujours assorti d'un sentiment de vacuité : je savais que je me leurrais, que l’œuvre de fiction n'était qu'une illusion. Sans doute, certains parviennent-ils à justifier le plaisir de l'évasion par la conscience du leurre, peut-être est-ce précisément là tout l'intérêt des romans, mais pour ma part j'ai toujours trouvé difficile d'accepter cette cohabitation de la réalité et de la fiction. Peut-être faut-il simplement être adulte pour réaliser ce numéro d'équilibriste qui consiste à croire tout en ne croyant pas.
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On est un vrai adulte si : 1. On est toujours fatigué.
2. On n’a pas hâte que ce soit Noël.
3. On a très peur de perdre la mémoire.
4. On travaille dur toute la semaine.
5. On porte des lunettes de vue autour du cou et on oublie toujours qu’on porte des lunettes de vue autour du cou.
6. On prononce les mots : « Je me rappelle quand tu étais grand comme ça » et on secoue la tête en faisant une UA-1, UA-24, UA-41, qu’on peut traduire grossièrement par : « Je suis très triste parce que je suis déjà vieux et que je ne suis toujours pas heureux.
7. On paie des impôts et on aime bien s’énerver avec d’autres adultes en se demandant « ce qu’ils peuvent bien faire avec tout le fric qu’on leur file ».
8. On aime bien boire de l’alcool tous les soirs tout seul devant la télévision.
9. On se méfie des enfants et de ce qu’ils peuvent avoir derrière la tête.
10. On ne se réjouit de rien.
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L’odeur de la friteuse en train de frire ses merveilleuses frites. Cette odeur n’est pas toujours présente, mais tout enfant y a été suffisamment exposé pour qu’elle resurgisse dans son cortex entorhinal chaque fois qu’il voit un McDonald’s. L’odeur elle-même a été composée et synthétisée avec soin, de façon à maximiser son pouvoir d’attraction, dans une usine d’odeurs et de goûts située en bordure d’une autoroute du New Jersey. Les ingénieurs ont sans doute utilisé les molécules odorantes qu’on trouve dans le bacon, parce que j’ai remarqué que l’odeur du bacon me transforme exactement de la même manière, en un petit vorace aux yeux exorbités.
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« Qu’est-ce que c’est que toutes ces questions sur le sida, Layton ?
- Je ne sais pas, avait répondu Layton. C’est juste que je veux pas l’attraper. Angela Ashworth a dit que c’était très dangereux et que je l’avais sûrement.»
Le Dr Clair a regardé Layton. Elle tenait au creux de sa main ses pièces d’awalé.
« La prochaine fois qu’Angela Ashworth te dit quelque chose comme ça, réponds-lui que ce n’est pas parce que sa condition de petite fille dans une société qui fait peser sur ses semblables une pression démesurée afin qu’elles se conforment à certains critères physiques, émotionnels et idéologiques –pour la plupart injustifiés, malsains et tenaces- lui ôte toute confiance en elle qu’elle doit reporter sa haine injustifiée d’elle-même sur un gentil garçon comme toi. Tu fais peut-être intrinsèquement partie du problème, mais ça ne veut pas dire que tu n’es pas un gentil garçon avec de bonnes manières, et ça ne veut absolument pas dire que tu as le sida.
- Je suis pas sûr de pouvoir tout me rappeler, avait répondu Layton.
- Alors, dis à Angela que sa mère est une grosse plouc alcoolique de Butte.
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« Ma chère, je suis trop vieux pour haïr qui que ce soit. Le Seigneur m’a donné le talent de l’écriture, et il a doté le monde de créatures si complexes et si belles qu’il nous faudra au moins un millénaire pour toutes les décrire. Ressasser les désaccords personnels est une perte de temps. »
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