La Rouge

Antoine Buresi, un truand repenti de la mafia corse, est sur le point de dénoncer les trafics de ses anciens amis quand il est abattu d'une balle dans le dos sur les marches du palais de justice. Avant de rendre l'âme, il n'a que le temps de prononcer un nom : David. Ce David à qui il a confié toutes les preuves matérielles de ses accusations rassemblées dans une clé USB est un ancien ami schizophrène et homosexuel. Trois policiers, Matthieu, Chambard et Nechachbi sont chargés de l'affaire. Ils leur faut retrouver ce David avant les gangsters.
Un roman policier qui semble prometteur au début, mais qui devient très vite décevant en raison d'une intrigue mal ficelée, sans surprise et sans suspens. Là où le lecteur aurait pu s'attendre à un thriller avec course poursuite haletante entre les flics et les voyous, il ne subit qu'une enquête poussive et fort ennuyeuse où il ne se passe pas grand chose. L'auteur se perd dans les amourettes de Matthieu et de Chambard et dans les descriptions d'apéros dans des cafés ou d'invitations à la maison avec description complète des menus. Extrêmement décevant, d'autant plus que le style est de qualité très relative et aurait nécessité une bonne mise en forme. (Scories, répétitions, mots employés à mauvais escient). A l'arrivée, un résultat très médiocre, ce qui n'est pas étonnant quand on connait les méthodes de fonctionnement d'Amalthée, maison d'édition à compte d'auteur.
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