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John Trap (Autre)
EAN : 9782368333754
64 pages
Locus Solus Editions (04/03/2022)
3.5/5   10 notes
Résumé :
Monsieur Pécherot a été assassiné. Un enquêteur, ex-flic, nourrit une obsession autour du porte-clefs de la victime : sur le trousseau, il y a une clef qui ne sert à rien, qui n'ouvre apparemment aucune porte. Il se persuade qu’en parvenant à comprendre à quoi sert cette clef, il aura celle de l'énigme. Ce qu’il finit par trouver ; mais ce n'est pas du tout ce à quoi il s'attendait…

Un court polar illustré, « à chute », dans la meilleure tradition des... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un tout petit polar d'une cinquantaine de pages, illustré en noir et blanc, avec une histoire de clé, ça vous dit de le lire ? J'ai bien aimé ce récit noir, avec des accents à la Leo Malet, plein d'humour.
Le récit : Monsieur Pécherot à été assassiné.. Apparemment un meurtre sans mobile, l'enquête est vite classée. Mais le fils de Monsieur Pécherot, va voir un détective privé à la retraite. Il trouve dans l'appartement de la victime, un trousseau de clés. Son fils arrive à déterminer quelles clés correspondent à quelles portes sauf une. La clé inconnue est une clé toute simple qui doit ouvrir une porte ordinaire.
Bref, le détective privé se ballade à travers les jardins partagés, la salle de yoga que fréquentait la victime. L'obsession grandit mais quelle clé ouvre cette porte ?
Je vous en laisse ici le mystère. ..
Ce récit écrit et dessiné à six mains : Arnaud le Gouefflec, scénariste de bande dessinée et romancier, John Trappe, musicien et créateur et Laurent Richard, dessinateur de bande dessinée et scénographe.
Ce polar illustré à été décliné sous la forme d'un spectacle multimédia du Studio Fantôme.
Un format de livre atypique parmi les autres polars mais qui se lit avec beaucoup de délectation.
Je vous le conseille bien volontiers.
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Raymond Pécherot est mort. Mort brutalement : l'arme du crime, qui lui a défoncé le crâne, est un Bouddha de pierre. Peu d'indices : des traces de pas pointure 47 et, sur le trousseau du mort, une clé qui n'ouvre rien de connu.
Obnubilé par cette clé, le détective chargé de l'enquête par la famille va peu à peu sombrer dans l'obsession, voire la folie, jusqu'à une chute qui m'a surprise et que je ne suis même pas sûre d'avoir bien comprise… !
L'écriture brillante de le Gouëfflec qui détourne adroitement tous les poncifs du polar noir, les illustrations en noir et blanc qui reprennent tout aussi adroitement les codes du genre : j'ai beau ne pas être fan de nouvelles je vous recommande celle-ci.
Et même, si vous en avez l'occasion, allez voir le spectacle dont elle est le texte, mis en musique (brillamment aussi) par John Trap. Pour vous mettre dans l'ambiance, un avant-goût ici :
https://www.youtube.com/watch?v=rMH7eK8KQ60
LC thématique juillet-août 2023 : "Auteur·e français·e et/ou saga familiale"
Challenge gourmand (Far breton : L'auteur est né en Bretagne)
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*** Une clef, une obsession..***


Masse Critique mars 2022.

"Alors, sur votre trousseau combien ? Quelques-unes, n'est-ce pas ? Allez, je prends le pari : deux ? C'est impossible de vous souvenir c'est-ce pas ? Ces clefs que vous pourriez par conséquent jeter, vous les gardez, un peu par peur de vous souvenir trop tard de la porte qu'elles ouvraient, un peu par superstition, parce qu'il suffit d'une clef qu'on jette pour qu'une porte, quelque part, se ferme à jamais."


J'avoue avoir été un peu surprise lorsque les Editions Locus Solus, que je remercie, m'ont envoyé ce petit livret, voir un carnet. Lors de mon choix Masse Critique je m'attendais à une bande dessinée, et je me suis retrouvée interdite.
Un petit livre, un carnet mais la lecture m'a enchantée, les dessins graphiques sont agressifs et en noir et blanc, ils collent parfaitement à ce polar très noir.


Il y a eu un meurtre, Monsieur Pécherot est mort. Il a été tué par coup de statue de Bouddha. Les flics sur place ont classé l'affaire. le fils de Monsieur Pécherot se tourne alors vers un détective privé à la retraite. Celui-ci ouvre le Cold Case, se rend sur place et trouve une clef ... une étrange clef qui n'a rien à faire dans l'appartement du défunt, accroché en évidence près de la porte. Cette clef, va devenir une véritable obsession pour le détective, il va mener son enquête, sous l'oeil indifférent de son épouse ... Ce qu'il va découvrir dépasse l'entendement.


Cette histoire de 64 pages, lue en une heure, est très prenante, parce qu'elle tourne autour de la clef et son histoire ... de clef ! Une vraie poésie, dans cette histoire noire. L'histoire est écrite à la première personne, ce qui permet au lecteur d'être dans la peau du détective privé, qui sombre peu à peu dans l'obsession de cette clef, se levant en pleine nuit afin de l'observer et plongeant dans l'alcool pour oublier cette obsession.


J'ai bien aimé, l'écriture est fluide, nous tient en haleine jusqu'au bout avec une chute pour le moins surprenante.

Merci à Babelio et aux Editions Locus Solus, éditeur Breton, qui m'a envoyé son catalogue fort intéressant. Grâce à vous, j'ai fait une belle découverte avec ce roman graphique que je n'aurais pas acheté car il pourrait passer inaperçu chez un libraire si il n'est pas mis en valeur et c'est bien dommage.
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Meurtre classé sans suite. Monsieur Pécherot, pas d'amis, pas d'ennemis, a pourtant bien été tué d'un violent coup porté à la tête. Pas d'assassin ? le fils de Mr Pécherot fait appel à un détective privé de la région, à la retraite, pour retrouver le meurtrier.
Mais l'enquêteur pourtant expérimenté piétine, jusqu'à ce qu'il découvre le porte-clefs de la victime, avec une clef qui l'intrigue particulièrement, car elle ne correspond à aucune porte connue. Dès lors, la recherche de notre enquêteur va se concentrer sur cette clef qui, il en est certain, doit lui livrer le coupable.
Cette obsession devient telle qu'elle s'apparente presque à une névrose, au point qu'il finit par exécuter des virées nocturnes pour tester cette clef sur les portes environnantes. Va-t-il finir par en perdre la raison, à moins qu'il ne sombre dans l'alcoolisme ? La fin de ce roman noir nous plonge dans une réalité glaçante, mais je n'en dis pas plus…
Le texte de « La Clef » a été écrit par Anaud le Gouëfflec, avec des mots justes et percutants, des réflexions ironiques et amusantes. Mais « La Clef, l'affaire Pécherot » est bien plus qu'une nouvelle : c'est aussi un polar magnifiquement illustré en noir et blanc (images de Laurent Richard) avec des dessins qui collent parfaitement au récit.
« La Clef » est aussi un spectacle multimédia du Studio Fantôme (narration par l'auteur et mise en sons par JohnTrap). Je vous invite à consulter le site https://www.lestudiofantome.com/LA-CLEF.html . Je suis certaine que, comme moi, vous serez conquis et que cela pourrait donner des idées à bien des professeurs, éducateurs ou autres…
Je remercie vivement Babelio de m'avoir permis de découvrir cette histoire singulière, mais également la maison d'édition Locus Solus, située en Bretagne, et dont plusieurs ouvrages exploitent le patrimoine breton. Grâce à leur catalogue (visible aussi sur https://www.locus-solus.fr/ ), j'ai repéré quelques ouvrages qui me font de l'oeil ;-)

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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Un détective privé se voit confié une affaire classée, celle du meurtre de Monsieur Pécherot, tué à coup de statuette de bouddha. Peu d'indices, mis à part des empreintes de bottes taille 47 et une mystérieuse clé qui n'ouvre visiblement aucune porte connue. Très vite, l'enquêteur va se focaliser sur cette clé, qui représente sans aucun doute la solution de l'énigme, quitte à ce que cela vire à l'obsession...

J'ai bien aimé le format de ce court polar illustré, les dessins sombres qui plongent le lecteur dans l'atmosphère du roman noir et l'effet de surprise bien amené de la chute. J'ai un peu moins aimé la narration, qui ne m'a pas totalement embarquée dans l'histoire. Ceci dit, j'ai vu que La clef était aussi un spectacle multimédia et j'imagine cela donne une autre dimension, plus dynamique et complète à ce texte.

Un grand merci aux éditions Locus Solus, découvertes avec ce petit livre grâce à l'opération Masse critique de Babelio.








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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Pécherot était un monsieur d'âge mûr, comme on dit. Ça m'a toujours énervé, cet adjectif. Mûr pour quoi ? Autant dire "cuit", ou "foutu", ça serait plus clair. Moi par exemple, lorsqu'on me dit que je suis un homme mûr, j'ai l'impression qu'on me regarde déjà avec les yeux du fossoyeur.
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Alors, sur votre trousseau combien ? Quelques-unes, n'est-ce pas ? Allez, je prends le pari : deux ? C'est impossible de vous souvenir c'est-ce pas ? Ces clefs que vous pourriez par conséquent jeter, vous les gardez, un peu par peur de vous souvenir trop tard de la porte qu'elles ouvraient, un peu par superstition, parce qu'il suffit d'une clef qu'on jette pour qu'une porte, quelque part, se ferme à jamais
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Juste une clef. Une clef parmi tant d'autres. Rien de plus commun qu'une clef. Il y a des clefs pour tout, les attachés-cases, les cadenas, les consignes à la gare, des clefs pour ouvrir les portes.,
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Vidéo de Arnaud Le Gouëfflec
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle - La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman - La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane - La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles - La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis - La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
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