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sur 9281 notes
A presque 30 ans, Julie Tournelle ne se satisfait plus, ni de son célibat, ni de son emploi dans une agence bancaire de sa petite ville de province. Encore sous le coup de sa dernière rupture, elle trouve heureusement soutien et réconfort auprès de sa bande de copines avec qui elle partage dîners, confidences et fous rires. Tout change le jour où un nouveau voisin s'installe dans son immeuble : Ricardo Patatras. Un nom qui la fait fait rire, mais aussi rêver, celui d'un aventurier argentin, d'un magicien espagnol ou de l'inventeur de la torréfaction en haute altitude...Quand elle le rencontre pour la première fois, dans des conditions plus qu'embarrassante, elle tombe immédiatement sous le charme et décide de tout mettre en oeuvre pour mieux le connaître et aussi le séduire.

Dans la série des trentenaires célibataires, un peu frappadingues et assoiffées d'amour, Julie Tournelle a ceci d'original qu'elle est le fruit de l'imagination d'un homme...et ce n'est pas forcément une qualité... Gilles Legardinier a crée une héroïne charmante, pleine de bon sentiments, mais qui fout quand même un peu les jetons avec sa façon de s'immiscer dans la vie de l'homme qu'elle convoite, à la limite du harcèlement. Une façon pour l'auteur de nous faire partager ses angoisses peut-être ? L'objet du désir est, lui, très bien sous tous rapports, terriblement craquant, serviable, discret, mystérieux et tellement respectueux des femmes qu'il ne lui vient même pas à l'idée de profiter de cette voisine qui s'est pourtant fait tatouer ''Prends-moi tout de suite, tout le temps et dans toutes les pièces de l'appartement'' sur le front. Seul bémol à ce tableau idyllique, le gaillard a un secret, lourd, dangereux peut-être. Après enquête et réflexion, Julie en a conclu qu'il préparait un casse mais elle n'est que légèrement refroidie par cet aspect de la personnalité de son amoureux qu'elle n'hésite pas à présenter à ses parents alors qu'au sens propre il n'y a rien entre eux. Bref, cette histoire d'amour qui n'en est pas une se mâtine d'un zeste de mystère et de danger, histoire de corser la mélasse. de toute façon, que peut-on attendre d'un auteur qui met dans la bouche de son héroïne cette phrase d'anthologie : ''Ce doit être ça le bonheur. Un mec malade et une fille qui sait faire de la soupe''. Ben voyons ! Les femmes ont toutes au fond d'elle-même une infirmière dévouée qui n'a pour seul but que de veiller au bien-être du mâle terrassé par un rhume.
Ce genre de niaiseries, et bien d'autres, émaillent cette histoire à l'eau de rose qui laisse vraiment pantois. On pourra en conclure que les banquiers sont méchants, contrairement aux boulangères qui sont bonnes comme le bon pain qu'elles vendent, que les riches sont des voleurs et des tricheurs, que l'important dans la vie, c'est l'amour sans lequel une femme ne peut pas s'épanouir, etc, etc.
A lire l'été, au bord de la piscine, quand le cerveau est en vacances.
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Pour Gilles Legardinier,

Tout d'abord, je tiens à m'excuser de ma réponse tardive à votre mot de 2011 inséré à la fin de votre livre...
"Et pour finir, à toi lecteur : écrire cette histoire en espérant qu'elle te ferait du bien m'a rendu heureux. C'est pour toi que je travaille, tous les matins, avant les poules, avant les boulangers, et c'est un rendez-vous que je ne manquerais pour rien au monde. J'espère que nous ferons un bout de chemin ensemble. Ma vie, comme ce livre, est entre tes mains. du fond du coeur, merci"

C'est moi qui vous remercie pour ce moment passé en votre compagnie. Un sourire a illuminé mon visage durant toute la lecture de votre livre : c'est une chose suffisamment rare qu'elle doit être signalée.
J'ai beaucoup aimé ce voyage en votre compagnie et j'espère que d'autres suivront.
Vous m'avez confié votre livre et votre vie, j'en suis très fière et je saurais en prendre soin.
Comme vous, je tiens à mes amis ; à défaut d'une grande famille de sang, je me suis construite celle du coeur, et vous en faites partie.

En amitié, il n'y a que des preuves des sentiments, et ce message en est un.
Je vous serre contre mon coeur.
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Si vous organisez un concours de Miss Cruche, n'oubliez pas de prendre l'héroïne de « Demain j'arrête », elle est bien capable de les dépasser toutes d'une bonne tête en haut du podium. Ce livre est un journal de Bridget Jones au centuple, insupportable du début à la fin. L'immaturité absolue de l'héroïne alliée au fait qu'on ne raconte que des trucs idiots, insensés ou inintéressants fait de ce livre un pur gâchis de papier.
Heureusement pour l'auteur et pour moi, j'avais déjà lu deux autres de ses romans que j'ai appréciés ! Donc, l'auteur n'est pas en cause, mais bien le sujet de ce roman et la manière de le traiter.
Vu le relatif succès du roman, j'en déduis que certaines personnes sont équipées pour rire de ce récit. Je trouve tout de même de nombreux avis défavorables, et comme c'était son premier roman (si j'ai bien vu), cela a pu le desservir pour les suivants.
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C'est la première comédie de Legardinier que j'ai lu, il y a quelques mois déjà.
Cela faisait longtemps que je n'avais ri aux larmes en lisant un livre... retard comblé par ce roman.
Ce n'est pas de la grande littérature mais ça fait un bien fou de s'amuser autant. Merci M. Legardinier pour ces excellents moments.
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Je vais vous dire ce qui m'a réellement fait bondir dans ce bouquin, c'est le mot mièvre que nous adresse Gilles Legardinier, à nous, les femmes (comprenez à nous les écervelées superficielles et idiotes) :



« Alors, Mesdames, mesdemoiselles, cette histoire est pour vous, vous qui ne voyez souvent que nous et que nous ne voyons jamais assez, vous sans qui aucun homme digne de ce nom ne fera rien de grand dans sa vie. » (p. 347)



Ok, admettons, tant de compliments, c'est choupi, le hic, c'est que cette « offrande » vient en fin de bouquin, après lecture de son « cadeau » et que là on aurait envie de lui dire une seule chose


Tu te f... de nous ????



Résumons :



Son héroïne est une cruche patentée qui multiplie les gaffes (comme de se coincer la main dans la boîte aux lettres de son voisin). Bon jusqu'ici pourquoi pas, des gaffes on en fait toutes (ma dernière en date : d'avoir dit à un visiteur aveugle qui s'extasiait devant l'immeuble où je travaille « et encore le rez de chaussée ce n'est rien par rapport au 7eme étage, qui a une vue magnifique.. » sic )



Son héroïne (la cruche) est tombée amoureuse de son voisin sans l'avoir jamais vu. Comment dire, il faut quand même être foutrement désespéré pour en arriver là, surtout qu'elle insiste :



« Nous les filles, quand on pense à quelqu'un, on y pense tout le temps. » (p.86)



Ben oui comme notre cerveau est minuscule, il ne peut qu'être monothématique, logique !



Bref, Julie est dotée de copines hystériques : entre celle qui court après tous les pompiers, celle qui sort avec un mec marié , celle qui collectionne les conquêtes, celle qui tombe sur ces cas comme des blacks qui se prennent pour des ninjas… Là, ne nous étonnons pas, quand on est cruche, il est logique d'avoir des copines du même acabit.



En plus d'avoir une vie passionnante, la vie intérieure de Julie est tout aussi dense. Ses réflexions de midinette polluent ponctuent les pages :



« Les gens sont beaux quand ils font ce qu'ils aiment. »

« Maman dit que les hommes apprécient les femmes qui cuisinent. »



Et le summum quand même :



« le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. le vrai miracle, Julie, c'est l'amour. »



Je vous ai épargné les remarques liées au style jusqu'ici mais il faut en parler, vu que l'auteur bien inspiré a décidé de se placer vraiment dans la tête d'une jeune femme avec 0 neurone, et que donc il nous offre ses réflexions personnelles, notamment, ce qu'elle aimerait dire aux autres, des propos spirituels, mais qu'elle ne dit pas parce que, quand même, elle est civilisée.



« - Moi aussi je cours, quand je ne boite pas !

- C'est vrai ? Quelle distance ?

Je ne sais pas trop, en fait, ce sont les paysages qui décident pour moi. Quand je trouve que ça devient moche, je rentre ! »



Attention la réflexion spirituelle que Julie se dit à elle-même dans sa tête à toute seule, arrive - je précise parce que cela ne saute pas aux yeux – :



« Trop poétique la fille. Pauvre andouille. T'as qu'à lui raconter que t'as fait du jogging jusqu'en Suisse et que, puisque c'était joli, t'as continué jusqu'en Autriche en passant par le nord de l'Italie parce que c'est magnifique. »



Quel humour ! Mais attendez, Julie sait aussi être lyrique :



« J'ai envie de pleurer, j'ai envie de chanter, j'ai envie de me jeter sur toi pour t'embrasser. "


Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Comme le dit l'auteur dans les toutes dernières pages, ce livre est dédié à toutes les femmes qui l'ont soutenu durant sa vie mais aussi, tout simplement, à nous toutes, les femmes !
Et ça c'est très courageux de sa part en tant qu'homme de soutenir toutes les femmes ! On en a marre du sexisme, nous les femmes!
Ce bouquin est tellement drôle , par exemple avec cette histoire du bonnet péruvien qui rend ridicule quand on le porte. Qu'est-ce que ça m'a fait rire !
Et c'est tellement romantique . Comme le dit Gilles Legardinier : "Je ne sais pas grand-chose, mais j'ai au moins compris un truc sur cette terre. le vrai miracle, ce n'est pas la vie. Elle est partout, grouillante. le vrai miracle, c'est l'amour." C'est tellement vrai !
Et il dit également : "Mais en amour, il vaut parfois mieux laisser son intelligence de côté pour écouter son coeur. La solution la plus réfléchie est rarement celle qui fait le bonheur." C'est exactement ce que je pensais ce matin en mettant mes chaussettes ...
Certains disent que dans ce livre les femmes sont godiches, stupides, hystériques, perdues sans un homme dans leur vie mais c'est parce qu' ils n'ont rien compris et qu'ils sont méchants !
Moi j'ai vraiment trouvé ce bouquin impayable et vachement sympa !
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Difficile d'ignorer l'existence de cet ouvrage tête de gondole de nos librairies pendant de longs mois, tout comme les autres écrits de Gilles Legardinier!
Compliqué de rester sourde aux éloges d'une amie concernant le dit ouvrage!
Alors, quand le weekend dernier, lui et moi nous croisâmes nos regards à la bibliothèque, il fut impossible de résister à l'appel!
La première de couverture est remarquablement aguicheuse avec ce bonnet péruvien qui m'a rappelé une époque pas si lointaine où ma fille aînée arborait un couvre - chef similaire.
Dire que ce livre est tombé à pic, à un moment où j'ai besoin qu'on me mâche un peu la tâche serait assez franc de ma part. Reconnaître que c'est frais, agréable à lire et distrayant me semble également relativement honnête intellectuellement.
Mais ce n'est pas un livre que j'aurais acheté car je le rangerais dans la catégorie des livres "consommables" que je ne relirai pas car ils ne me nourrissent pas, un simple rafraîchissement passager.
N'y voyez aucun mépris de ma part. Et il est fort possible que je rende visite aux autres écrits de cet auteur dès que l'humeur me chantera. Je n'arrêterai donc pas plus demain qu'après demain de penser que tout écrit contient sa substantifique moelle, et pour moi cette découverte fut plaisante.
Une excellente parenthèse avant de goûter d'autres mets plus subtils!
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Quel ennui ! Mais quel ennui !
Je remonte toutes les critiques écrites ici et ne lis que dithyrambes... j'ai dû passer à côté, ou alors je n'ai pas eu le même livre entre les mains.
Une histoire convenue, de la chick litt' même pas tellement originale, pas drôle, pas très intéressante... j'arrête, ce n'est pas gentil pour les efforts de l'auteur que j'ai découvert dans un autre roman moins barbant.
Mais pfffiou, perdre une soirée de lecture pour ça. Plus jamais.
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Portrait d'une parfaite idiote, pas jolie si je me souviens bien, collante, indiscrète qui va fouiller dans vos poches dès que vous aurez le dos tourné, archétype d'une fille que les hommes devraient fuir ou pas.. peut-être! Mais heureusement, il y a peu d'exemplaires aujourd'hui de ce type de fille, enfin moins que le nombre de livres vendus, j'espère.
Un morne après-midi d'hiver, ce livre dans le présentoir des tops, une belle étiquette "votre libraire vous le conseille", avec une couverture forcément craquante, j'adore les chats, j'ai tendu une main avide vers ce trésor, parfait pour un dimanche.
Je crois que jamais un livre ne m'a aussi désappointée. Presque en colère et d'ailleurs une autre jour dans cette même librairie une jeune femme s' empare de ce bouquin, et ...de quoi je me mêle, je lui déconseille fortement, elle l'a reposé prestement mais sans doute provisoirement, se méfiant de l'avis de cette folle qui lui a presque arraché cette merveille de ses mains. J'ai fait baissé les ventes d'un exemplaire, que l'éditeur et l'auteur me pardonnent mais les ventes dépassant les 500 000 exemplaires , rejoice, rejoice..., moins fort quand même que Musso et Levy, pas de repentir en vue.
Lisant ensuite les critiques enthousiastes parmi les 2557 lecteurs de babelio , j'espère qu'elle n'a pas suivi mon conseil ; je m'en voudrais de l'avoir ainsi privée d'un jouissif moment de lecture.
Bien, vraiment, il faut que je relise ce livre désopilant (si je ne l'avais pas déjà donné), pour trouver l'humour qui m'avait échappé dans cette histoire.
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Pffff au point où on en est............ 300 et des schpountz à noter ce livre !

Pas de résumé supplémentaire, mais voilà comment j'ai, moi aussi, craqué et acheté ce livre.
Alors que, contrairement à la plupart des lecteurs ou lectrices, la couverture ne m'inspirait pas plus que ça, je me disais qu'il s'agissait encore d'un piège à couillon ou couillonne, c'est-à-dire Moi !
J'ai resisté quelques mois, une pal qui me disait soit raisonnable ....et comme je ne soigne pas cette addiction.... ^_-

Mais ce gentil petit livre m'a fait pensé à ce l'on ressent lorsque l'on croque dans une pomme fraîche et juteuse.
On la prend, "allez une pomme c'est bon pour la santé et limitée en calorie"
On la palpe, " ouai pas mal, ferme et lisse"
On la lustre, " j'y goûte, j'y goûte pas "
Et on croque à belle dents, " punaise c'était trop tentant "
Et là, le jus frais et sucré coule dans votre gorge, quelques gouttes s'échappent et ruissellent le long de votre menton, on les essuie du revers de la main, un petit sourire au coin de la bouche.
Et puis on prend une seconde, une troisième bouchée, on la dévore parce que c'est bon et simple, un petit bonheur comme on les aime.
Bon ok il y a quelques pépins qui incommodent ma dégustation, mais finalement pour une petite fringale sucrée j'en prendrais bien une autre dans quelque temps .....
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