Demain j'arrête !

Ça y est je me suis enfin décidée à me lancer dans le genre « chick lit » (genre littéraire utilisé depuis 1996 pour désigner un roman écrit par les femmes, pour le marché féminin, et tout le tralala qui l'accompagne).

 Le chat avec son bonnet péruvien me faisait un clin d'oeil sur sa couverture rouge, et je voulais comprendre l'engouement pour cet auteur.

Hé bien, en effet, c'est une écriture (oralisée et à la premier personne) tout à fait flatteuse pour la gente  féminine. On y retrouve ce à quoi les (jeunes)  femmes aspirent le plus (amour,  amitié, humour, grain de folie, partage....).

Je ne résumerai pas cette quête amoureuse et le (petit) mystère autour duquel elle s'articule.
C'est gentil, c'est vif et mignon comme les aspirations d'une jeune fille tonique et rigolote qu'on est parfois à vingt ans.

Heureusement, je ne l'ai pas lu mais écouté en Audiolib, en conduisant, et je dis bravo à la formidable lectrice de ce texte qui y a mis toute sa voix et tout son coeur.
C'est elle qui m'a fait tenir. Pas le texte. Pas l'intrigue. Pas le style.

En même temps, je comprends tout à fait le goût pour ce genre littéraire, car comme je le dis souvent, tout est question d'aspiration (du moment). Et moi je n'ai plus 28 ans !

Il en faut pour tous les goûts, mais je ne reviendrai pas piocher de futures lectures chez cet auteur, ça c'est sûr.
Lien : http://justelire.fr/demain-j..

Ce livre est un rayon de soleil dans la grisaille de cet hiver!
Je me suis régalée à la lecture des aventures loufoques de Julie et de ses amis; sur fond d'histoire d'amour naissante, de valses hésitations, d'intuitions parfois surréalistes ou de situations cocasses, on rit beaucoup, on s'attendrit, on l'envie et même parfois, on a envie de la secouer un peu!
Je vous recommande donc cette histoire sympathique si vous voulez vous évader un moment et oublier vos soucis pendant quelques heures, vous regretterez juste de devoir le refermer après avoir lu la dernière page!

La première fois que je me suis rendue à un salon des livres, c'était à "Saint-Maur en Poche", organisé par Gérard Collard, le libraire de la Griffe Noire qui m'a permis de découvrir maints auteurs. Mais cette fois, me voilà déçue ...

Ce qui m'avait impressionnée en cette radieuse matinée d'été, c'est la queue incroyable devant le stand de Gilles Legardinier, ces lecteurs attendant sagement pour faire dédicacer leur bouquin alors que de très nombreux stands étaient vides ... et puis j'ai consulté les statistiques de meilleures ventes de romans. C'est essentiellement pour ça que j'ai acheté ce curieux bouquin avec en couverture un chaton affublé d'un bonnet péruvien. Pour me rendre compte.

Comme je m'y engage avant de rédiger une critique, j'ai lu le livre jusqu'aux longs remerciements de l'auteur. J'y ai retrouvé certaines références, voire ressemblances – Amélie Poulain, Ensemble et c'est tout – mais hélas, n'est pas Jean-Pierre Jeunet ni surtout Anna Gavalda qui veut. Et l'ambiance de la mini-série TV "Nos chers voisins", j'ai déjà du mal à la supporter ...

Certes, c'est écrit allègrement, avec un vocabulaire simple et des phrases courtes. On y retrouve les codes de la bande dessinée avec un suspens entre chaque court chapitre, des images percutantes. C'est efficace, plein de bons sentiments, parfois drôle. Cependant, je n'ai pas mordu à l'aventure totalement invraisemblable de ce couple qui résiste, sans aucune raison, à la pulsion naturelle qui devrait les jeter dans les bras l'un de l'autre bien avant la dernière page, ni à ce véhicule plus large qu'un Hummer roulant sans immatriculation, ni à ce prêchi-prêcha anti-capitaliste qui fait d'une entreprise familiale prestigieuse une bande de voyous.

Désolée, je vais apparaître rabat-joie mais on ne fait pas de bonne littérature avec de mièvres sentiments. A choisir dans la liste des auteurs français qui vendent le plus de livres, je préfère les romans de Françoise Bourdin, dont je trouve le style nettement plus élégant.

Alors c'est dit, aujourd'hui, avec Gilles Legardinier, j'arrête !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

« Dis-moi, Julie, c'est quoi le truc le plus idiot que tu aies fait dans ta vie ? » Question subsidiaire : et pour qui ?

Julie Tournelle, 28 ans, tout juste célibataire (ou récemment larguée comme vous voulez), employée (bien malgré-elle) à l'agence du Crédit Commercial du Centre a un nouveau voisin : Ricardo Patatras. L'obsession de Julie pour cet homme commence à la lecture, sur sa boîte aux lettres, de son nom pour le moins original.

« Demain, j'arrête » est une comédie plutôt réussie ; un genre vers lequel je vais assez rarement . Mais après deux romans assez durs sur la seconde guerre mondiale il tombait à pic ce livre, j'en avais même besoin. Sans compter la critique positive de LydiaB, la sélection en LC par mon club de lecture... Hum, là en fait je baratine ... Pour être à 100 % honnête, si tout commence avec un nom sur une boîte aux lettres pour Julie, pour moi tout commence avec un bonnet péruvien perché sur la tête d'un chat. Fichu matou qui me fait le coup de la Joconde (les yeux qui vous suivent) depuis des mois (m'espionnant de la vitrine de ma librairie, me persécutant de son rayon au supermarché...) Mais pourquoi a-t-il un bonnet péruvien notre « Grumpy cat » national ? Dites-moi pourquoi ? Vous avez compris, il était impératif pour ma santé mentale que je lise ce roman.

Alors pas de grande surprise à sa lecture, c'est une comédie pure, avec les ficelles du genre, des personnages et situations parfois invraisemblables, une écriture sans prétention mais sans faux pas, une histoire d'amour un peu ennuyeuse (inaction totale et comme je ne suis pas fleur bleue), une happy end prévisible mais... on s'en fiche ! Ce roman, c'est un concentré de bonne humeur, des sourires et des rires au fil des pages.

J'ai trouvé certains passages vraiment drôles et réussis. J'ai failli mourir de rire en lisant:
- le passage de la boîte aux lettres, torche allumée et mimine coincée dedans
- l'évasion de XAV-1 et les ovnis qui suivent
- la mamie et son parapluie fleuri
- le deuxième et retentissant entretien annuel d 'évaluation de Géraldine
- le ninja et son époustouflante technique
ET
...
- l'apparition (tant attendue) du bonnet péruvien et son « Buenos dias, señor » qui m'a achevée.

Par ailleurs, je remercie sincèrement l'auteur car, grâce à lui, « j'ai découvert une des sept vérités fondamentales qui commandent l'univers : le bonnet péruvien ne va à personne » et aussi l'importance d'être constant de l'accent chinois.

Par contre, je n'ai toujours pas compris pourquoi Julie était autant perturbée par les chats et tous ces miaous qui surgissent dans le texte m'ont laissée perplexe (??). J'ai trouvé l'humour de Gilles Legardinier un peu lourd dans au moins deux situations : je n'ai pas aimé le mariage (trop de gag tue le gag), ni la visite du musée Debreuil (un coup de trop à mon avis). Et comme je le disais plus haut, je n'ai pas accroché avec l'histoire d'amour qui se traîne, mais alors qui se traîne.

En résumé une comédie très « vivifiante », même si certaines ficelles sont trop grosses pour moi, je retiens surtout que l'auteur m'a fait rire. C'était le contrat, non ?
Et argument suprême, maintenant je connais les dessous de l'affaire du bonnet péruvien ! Et vous ?

Que dire de ce livre.. Tout a déjà été dit donc je vais la faire courte!

Une véritable bouffée d'oxygène qui nous fait décompresser, rire et sourire!
Idéal a prendre en vacances, après la lecture d'un bon thriller palpitant ou d'un livre plus dur à la lecture.

Julie nous fait bien marrer avec ses pensées et idées farfelues.
Simple mais efficace!

Il était bien marqué sur la quatrième de couvertures que Julie, la personnage principale, a pour sale habitude de faire des trucs vraiment stupides ... Mais bon à ce point là quand même, on ne peut que pleurer de rire. Elle est la seule (fictive ou imaginaire) à ma connaissance à pouvoir faire effectivement autant de trucs stupides en si peu de temps comme : épier son nouveau voisin en regardant discrètement dans le couloir (mais la minuterie de l'escalier est contre elle), se coincer la main dans sa boîte aux lettres en essayant de voir ce qu'il y a dedans avec une lampe torche, faire croire qu'elle est une vraie marathonienne, dézinguer son ordinateur, ... Mais en même temps elle est si attachante, si "réelle", on se reconnaît dans ses craintes, ses doutes, ses envies du quotidien.
Un bon livre, pas prise de tête , qui nous fait vraiment rire et nous fait relativiser sur nos petits soucis tout en nous racontant une jolie histoire !

On va faire vite, très vite ....
On commence par trouver ça drôle, oui c'est mimi, mais il y en a pour 400 pages !
Alors on s'essouffle, on s'ennuie, (je suis toujours aussi maso.... Allez au bout des choses, au cas où !), et puis on arrive au "et pour finir" bouquet final, on se croirait à la cérémonie des césars ou des victoires, il faut que je remercie.......
Au secours, il faut arrêter vite très vite.
Ça y est j'ai fini, je n'ai aucun mérite, c'est facile et je dirais même que c'est mièvre .... Et cela n'a pas beaucoup d'intérêt.
Mais ...
Ce n'est que mon avis, heureusement pour le marché du livre, tout le monde ne le partage pas, mais moi, j'arrête aujourd'hui !

En matière de séduction, tous les hommes ne sont pas égaux : certains se décarcassent pour trouver des phrases d'accroche originales, ou un style bien à eux. Pour d'autres, avoir un nom de famille rigolo suffit à déchaîner les passions. Ainsi, quand Julie découvre que son nouveau voisin s'appelle Ricardo Patatras, la curiosité se transforme vite en obsession. Les tentatives pour se croiser « par hasard » qui se terminent en situations humiliantes, et celles pour créer des centres d'intérêt communs finissent par se retourner contre son instigatrice.

Ce livre se veut bien sûr léger, on n'en sortira pas avec des grandes questions existentielles sur la nature humaine. Mais c'est un honnête divertissement, bourré d'humour et de bons sentiments.

Une histoire qui donne le sourire tout au long de la lecture. Un roman drôle, léger et qui se lit très facilement. Ses histoires sont écrites avec simplicité, et sincérité. Voilà un auteur bienveillant qui s'adresse à tout le monde... Juste époustouflant de se dire que c'est un homme qui ai écrit ce livre qui raconte les tracas d'une filles c'est tellement réaliste. J'ai tout simplement adoré.

Je lis d'habitude des romans très sérieux. Ici, le livre me faisait un clin d'oeil depuis longtemps dans ma librairie où il était exposé très ostensiblement.
Dès le début j'ai été séduite par le style humoristique de l'auteur.
Quand Julie déambule dans son quartier, j'ai immédiatement pensé à Amélie Poulain.
Les scènes de tentative de rapprochement avec son voisin sont très cocasses.
D'autres sont plus tendres, avec la vieille voisine dont Julie s'occupe.
Certaines sont plus étonnantes comme l'observation des gens quand on est vendeuse dans une boulangerie. Cela relève presque de la sociologie.
Le langage utilisé par l'auteur est très coloré et imagé avec de temps en temps des citations.
J'ai adoré la scène où le vieux client ronchon se fait plus que remonter les bretelles par une vieille et faible dame armée d'un...parapluie.
Bref, ce roman m'a étonné et très agréablement diverti de mon style de lecture habituel.