C'est plus âgé·e·s que nous retrouvons nos trois héros·ïnes qui ont désormais leurs préoccupations d'ados. Malgré tout, iels continuent d'enquêter pour Holmes, pour ce qui semble, cette fois, lié au trafic d'opium.
De nombreux sujets sont soulevés, et l'histoire devient de plus en plus sombre, de moins en moins adaptée aux plus jeunes… En ce qui me concerne, j'apprécie toujours beaucoup et j'aime voir l'évolution des personnages, mais je dois dire que je suis moins intéressée par leurs enquêtes.
En effet, cette série me plaît et est bien construite, mais ayant plus ou moins enchaîné les tomes, je suis désormais plus attentive aux protagonistes qu'aux aventures qu'iels vivent, quand bien même celles-ci peuvent être passionnantes !
Néanmoins, malgré un intérêt moindre de ma part, ça reste une très chouette saga et si vous aimez le Londres de la fin du XIXème siècle, il est certain que ces histoires pourront vous plaire.
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L'attente aura été longue (trois ans depuis la parution du dernier album en date : L'affaire Moran). Mais quel plaisir de retrouver nos quatre compères pour une nouvelle aventure !
Il faut bien reconnaître que l'attente n'aura pas été vaine. le scénario est ici complexe avec de nombreux retournements de situation. Il est question d'une guerre entre deux bandes rivales dans les bas-fonds de Londres sur fonds de commerce de l'opium et d'une population laissée pour compte par les autorités et exploitée par les truands.
Le récit est complexe et sombre. Outre la question de l'opium, une bonne partie de l'intrigue est consacrée au désespoir des populations, à la violence. Fort heureusement, cette ambiance est contrebalancée par la bonne entente entre nos quatre amis, leurs joutes verbales… Car qui aime bien charrie bien et nos amis sont bien décidés à se serrer les coudes !
Sherlock Holmes fera trois apparitions. Seul regret les deux Watson ne tiennent qu'un rôle très secondaire, bien que l'un des deux parvienne toujours à capter le regard du lecteur. Devinez lequel ? Les adeptes du grand détective trouveront ici de nombreuses références au Canon et à l'univers élargi.
Les dessins sont toujours aussi sympathiques et nous font voyager dans un quartier mal famé de Londres, dans des endroits louches (fumerie d'opium, quartier général de truands…) mais aussi dans des endroits plus sympathiques au premier abord du moins.
Le dénouement, doux-amer est également très étonnant pour cette série qui compte, une nouvelle fois à son actif, un titre complexe qui est une vraie réussite.
Longuement attendu, Les maîtres de Limehouse parvient à excuser le retard pris entre deux albums et se révèle être un joyau. S'il s'agit d'un récit d'un seul tenant, la lecture des volumes précédents est fortement recommandée.
Vivement le prochain album, car des perspectives intéressantes semblent se dessiner, et il tarde déjà d'en savoir plus !
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Sherlock Holmes doit partir pour Paris. Il laisse aux soins de Billy, Tom et Charlie d'enquêter sur le meurtre d'un bandit de Limehouse qui semble lié au trafic d'opium.
Nos trois jeunes héros sont en train de se chercher. Billy est commis chez Sherlock Holmes. Charlie envisage son retour dans la féminité. Tom est assez égal à lui-même.
Encore une fois on se laisse prendre au jeu de l'enquête dans les bas-fonds Londonien en compagnie des francs-tireurs de Baker Street. Nos héros sont vraiment attachants, l'enquête est bien ficelée. Une série vraiment chouette.
Les dessins dont très bons et très dynamiques.
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Je suis la série depuis les dix ans qu'elle existe .Je n ai jusqu' a présent jamais été déçu les histoires sont bien bâties sans mièvreries , et parfois avec une cruauté certaine . Les personnages bien campés tant les principaux des "Francs Tireurs de Baker Street Billy , Black Tom et Charlie qui grandissent , s'affirment surtout Charlotte qui avec le temps assume sa féminité . Watson le matou et le docteur avec Holmes , de même dans les second rôles l inspecteur Hopkins . mais je ne vais pas faire un catalogue de tous les visages qui défilent au cours des 8 tomes .Et puis il y a le délicieux dessin d'Etien , lumineux , net, vivant qui nous donne envie de croquer cette BD pour en découvrir les couches de diverses couleurs comme dans un bonbon anglais
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Olivier Legrand, Jean-Blaise Djian et David Etien ont visiblement encore des choses à (ra)conter et de quoi surprendre. Avec autant de qualités et un plaisir sans cesse renouvelé, l'impression oscille entre satisfaction et impatience. Une fois le livre refermé, le temps semble long jusqu'à la prochaine aventure.
Lire la critique sur le site : BDGest
Au scénario malin et bourré de références à l’oeuvre de Conan Doyle s’ajoutent les dessins sublimes de David Étien né en 1981, digne et hélas trop rare successeur de nos meilleurs dessinateurs réalistes. [...] Un dessin explosant de vie, des images aux décors soignés, son Londres est une pure merveille et des personnages attachants.
Lire la critique sur le site : BDZoom
- Vous fatiguez pas, révérend. Je suis allée en maison de travail. Je sais qu'il n'y a rien à attendre de gens comme vous.
- Plaît-il ?
- Ouais... Grands discours et charité par devant - mais à l'intérieur, vous êtes aussi desséché qu'un foutu hibou empaillé !
Parfois, la patience a plus de vertu que la vérité.
La flamme froide de la vengeance brûleait en moi. Elle est désormais éteinte; à sa place a surgit le doute. Mais le doute permet aussi l'espoir... Je sais à présent que chacun de nous peut tracer sa propre voie. Le destin distribue les dominos, mais c'est à nous de jouer la partie.
- Mais nous ne laisserons personne mettre en péril nos intérêts communs, n'est-ce pas ? Nous sommes, après tout, les maîtres de Limehouse...
Dans le 159e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Le souffle des choses, premier tome de la série La marche brume que l'on doit à Stéphane Fert et qui est édité chez Dargaud. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de l'album Shiki, 4 saisons au Japon que l'on doit à Rosalie Stroesser et aux éditions Virages graphiques
- La sortie de l'album La loi des probabilités, titre que l'on doit au scénario de Pascal Rabaté, au dessin de François Ravard et c'est édité chez Futuropolis
- La sortie de l'album Tous ensemble !, album que l'on doit au scénario de Kris, au dessin conjoint d'Arnaud Michalak et Juliette Laude ainsi qu'aux éditions Delcourt
- La sortie de l'album Au nom du fils, sous-titré Dans l'enfer de la prison de San Pedro que l'on doit au scénario conjoint de Jean-Blaise et sa fille Pauline Djian, au dessin de Sébastien Corbet et c'est édité chez Rue de Sèvres
- La sortie de l'album Le seul endroit que l'on doit au scénario de Séverine Vidal, au dessin Marion Cluzel et c'est édité chez Glénat
- La sortie d l'album collector pour les 77 ans du journal Tintin, album collector que signent de nombreuses plumes et des dessinateurs de renom et qu'éditent Le Lombard
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