Ce livre nous propose une réflexion sur la perception de l'art. Il explore de nombreux aspects :
-- la maladie et l'art
-- le bien-être et l'art
-- les animaux et l'art
J'ai découvert des questionnements inédits. Un exemple : pourquoi des malades d'Alzheimer préfèrent-ils
Jeff Koons lors d'une expérimentation, laissant de côté
Van Gogh, la porcelaine chinoise et autres chefs d'oeuvre ?
Plus loin, l'auteur tente une définition de la contemplation et de la création artistique en faisant appel à l'empathie et à la pensée analogique.
Le discours me pose un problème : télescopage, associations d'idées, trente-six références par page. Je n'arrive pas à l'apprivoiser. Même les sous-titres déploient des références multiples : « de
Karl Marx à Jésus-Christ :
Antoni Tapies et
Frida Kahlo », p259
L'auteur affectionne-t-il la pensée en arborescence ? Maintenant que j'ai lu le livre de C Petitcollin, c'est facile, je peux lui coller une étiquette (je plaisante).
Submergée, je compte retourner à mon ami
Ernst Gombrich.
Un extrait :
« En 1995, Shigeru Watanabe, professeur de psychologie à l'Université de Keio (Japon) et ses collègues ont conclu qu'ils pouvaient tenter d'apprendre à huit pigeons (Colomba Livia) à distinguer Claude Monet de
Pablo Picasso. […] Encouragé, Watanabe réitère en 2001 son expérience avec
Van Gogh et Chagall en montrant à nouveau la possibilité, pour ses pigeons, après une phase d'apprentissage, de reconnaitre de nouveaux tableaux de ces deux peintres » p64-67