(mon avis sur les cinq tomes)
Leo nous avait habitués à mieux. "Terres lointaines" reprend le thème qu'il affectionne tant, la colonisation d'autres planètes par la race humaine, mais avec un net goût de réchauffé. Pas de véritable originalité dans cette nouvelle série qui est même plutôt une déception. Disons… un accident de parcours.
Le scénario est pauvre, les dialogues sonnent creux et sont limite agaçants. Les personnages sont lisses tant au niveau du trait qu'au niveau des personnalités. le Stepanerk, créature extra-terrestre qui se veut d'intelligence supérieure ne fait que de la philosophie de comptoir, rien de plus rien de moins.
Quant au graphismes… Cette fois ce n'est pas Leo qui s'y colle, et c'est dommage car en comparaison, je trouve que le dessin d'Icar manque de personnalité et d'expressivité.
La saga en cinq tomes se laisse lire, mais elle ne restera pas dans les mémoires, on est bien loin des cycles d'aldébarran…
Commenter  J’apprécie         90
Fort d'une très chouette expérience à la lecture du triple cycle d'Aldébaran, je m'empresse de me procurer, auprès de ma bibliothèque favorite, quelques tomes de ce cycle là et de me jeter dans la lecture vorace du premier.
Plus que perplexe est ma réaction en ouvrant et découvrant les premières pages.
D'abord les dessins que je qualifierais d'approximatifs ne me plaisent pas du tout et ne m'encouragent absolument pas à poursuivre ma lecture. Même si je reconais que les visages des personnages sont très caractérisés et donc bien reconnaissables, je dois fournir un effort immense pour m'accrocher à l'histoire de Léo. Et là aussi ma réaction est plus que perplexe. J'ai l'impression que le récit est bâclé, les personnages sont creux, l'histoire est limite barbante et bourrée de clichés. En témoigne cette astuce ( entourloupe!?) scénaristique utilisée en page 22. Alors que le personnage principal réalise qu'il va devoir quitter sa mère et sa soeur pour partir à la recherche de son père, et qu'il doit pour cela se rendre sur un autre continent, il s'avère que les moyens à sa disposition lui interdisent le voyage. Et hop magie, un type passe justement en voiture, s'arrête et nous apprend qu'il cherche des gens pour se rendre sur ce fameux continent. Quelle heureuse et grossière coïncidence!!! C'est un peu léger à mon goût quand on connaît la capacité d'écriture de l'auteur sur Aldébaran, Bételgeuse et Antarès, et sa capacité à créer des histoires résolument humanistes et des univers hors du commun.
La suite de l'histoire ne permet pas de remonter mon estime à son sujet. Seul le personnage emblématique et mystérieux de Step ( le Stepanerk), un extraterrestre "craboïde" aux capacités hors normes et à la psychologie intéressante, force la réflexion et promet des approfondissements.
J'ai en main le tome suivant.... Qui vivra verra....
Commenter  J’apprécie         30
C'est le genre d'aventure qui me passionne dans la plus pure tradition de ce que fait généralement Léo. Cela pourrait d'ailleurs s'apparenter à un Aldébaran bis. Cela ne me dérange guère si cela conserve la même qualité.
On admettra cependant que c'est quand même un niveau en-dessous ! On pourra bien sûr tout de suite reprocher un manque d'originalité graphique et scénaristique. Je m'abstiendrai car cette nouvelle aventure tient toutes ses promesses avec des idées bien singulières (une maison close de robots par exemple...).
Deux adolescents et leur mère débarquent sur une planète colonisée par l'homme dans un futur lointain et peuplé non seulement d'extraterrestres mais également de créatures étranges. Ils doivent rejoindre le père qui a émigré quelques années plus tôt pour trouver une situation plus confortable que sur la Terre polluée.
Cependant, à leur arrivée, il n'est pas présent. Ils vont devoir gérer une situation "désagréable" comme dirait l'extraterrestre de service, c'est à dire une espèce de crustacé géant fort sympathique au demeurant. Cette recherche du père n'est qu'un prétexte à une aventure encore plus riche sur une civilisation disparue dans d'étranges conditions.
Les bases de cette histoire sont posées et l'intrigue demeure intéressante. Que dire de plus ? L'univers décrit semble un peu dénudé mais la finesse du trait est remarquable. Cela plaira aux fans de science-fiction assurément et peut-être au-delà de ce public.
Commenter  J’apprécie         40
Cet ouvrage est le premier tome de la série Terres lointaines. Léo, associé pour l'occasion à Icar nous amène sur la planète Altair-3 où se trouve une colonie humaine. L'action débute avec l'arrivée d'une navette spatiale dans laquelle on trouve une famille venue rejoindre le père déjà installé sur la planète. La mère et les deux enfants Paul et Daphné ont la mauvaise surprise de constater l'absence du père à l'arrivée et ne savent pas comment le localiser. Cette famille devra donc subvenir à ses besoins mais aussi partir à la recherche du père disparu. Heureusement, pour relever ses défis ils pourront compter sur quelques colons et sur un curieux extra-terrestre.
Si on retrouve dans cette série les thèmes chers à Léo (une colonie isolée sur une planète lointaine), ici le scénario, quoi que cohérent et intéressant, se trouve quelque peu desservi par des dialogues peu recherchés voire simplistes. Cette pauvreté dans les dialogues fait que les personnages sonnent creux, manquent d'épaisseur. Les graphismes quant à eux semblent de moins bonne qualité que ceux que l'on trouve dans les mondes d'Aldébaran. Les visages des personnages notamment, du fait d'un tracé assez peu détaillé, ne permettent pas d'identifier l'âge des différents protagonistes.
En résumé, je suis un peu déçu par cet album qui ne supporte pas la comparaison avec les mondes d'Aldébaran. Espérons que dans les tomes suivants les auteurs sauront corriger les dialogues mais aussi soigner la qualité des dessins.
Commenter  J’apprécie         20
Si l'humanité veut avoir un avenir à long terme, il faut que son horizon dépasse celui de la planète Terre.
Et on ne peut pas habiter Altaïr et n'avoir jamais goûté une perle : c'est le mets emblématique de la planète !
Vous, les humains, vous êtes parfois très habiles pour faire des choses très agréables à voir...
Quand on était petits, notre père était notre héros. Il nous faisait rêver.
Les humains m'énervent parfois et me donnent envie de rejoindre mon monde.
Demain T3 - Capsule Vidéo