Belle écriture et histoire qui donne envie de connaître la suite
. L'histoire mêle personnages et rebondissements dans un rythme soutenu. La gestion des données personnelles, l'informatique, le Big Data, tout cela avec des notes d'humour, sans oublier bien sûr la vie privée du personnage. On ne s'ennuie pas. Un polar à conseiller
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Une belle découverte inattendue chez cet éditeur. C'est bien écrit, la plume est belle, le style fluide, bien maîtrisé, l'histoire se lit d'une traite. Les personnages ont de l'épaisseur et sont attachants. le thème des médias est très actuel, c'est une bonne critique de notre vie qui se déroule trop rapide, toujours connectée, entre les réseaux et les actualités éphémères.
Seule critique : c'est un peu court, j'avais envie d'en lire plus, de passer plus de temps avec le journaliste, la femme qui tient le bistrot tellement touchante et le voisin complètement perché, qui m'a beaucoup fait rire.
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Le style d'écriture est de la qualité qui permet d'être emporté par les personnages, l'intrigue et le sujet. Les personnages sont très différents , de la veuve bourgeoise au voisin déjanté avec bien sûr la patronne du café brute et chaleureuse, attachante. Tout ce monde tient le lecteur en haleine, tout comme les supputations du journaliste. le résultat de l'enquête a été inattendu pour moi. Presque trop court !
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Très bon livre ! Je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin ! On veut absolument connaître le dénouement, qui est tout à fait inattendu ! C'est prenant et très bien écrit. On est très vite plongé dans l'histoire et l'atmosphère par un style riche et captivant. le sujet traité est tout à fait d'actualité. Les émotions sont à fleur de page, j'ai été émue à la fin. Je recommande vivement !
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J’étais devenu journaliste un peu par hasard. Lorsque nous avions posé nos bagages dans la région avec Linda, nous louions un petit deux-pièces en centre-ville au troisième et dernier étage d’un minuscule immeuble décrépi. Pour nous, c’était déjà la campagne. Après la cité, les voitures brûlées, puis
la banlieue tranquille et bétonnée où nous avions vécu nos premières années de mariage, nous respirions enfin dans cette ville de province.
L’entretien se poursuivit, poli d’une part, sec et hautain de l’autre, pendant de longues minutes avant que Dargaud y mette fin. Marion Dumont serra la main du Commissaire d’une poigne fuyante et molle qui contrastait avec son attitude et quitta le bureau, très droite. Une grosse berline grise s’arrêta en bas du bâtiment et Marion monta à côté du conducteur. Dargaud devait
garder de cet entretien le souvenir d’une femme trop soignée et trop peu démonstrative, qui avait appris l’importance du paraître et maîtrisait l’art de la présentation à la perfection.
Après une nuit minée de réflexions, j’oscillais entre peur et exaltation. Je m’étais fourré dans un bourbier dont les ramifications m’échappaient totalement, et j’avais l’occasion de faire évoluer ma carrière de manière inespérée. Ma vie routinière et bien réglée me plaisait, et cela justifiait des années de journalisme aux titres racoleurs et aux enquêtes mollasses. Mais
quand les circonstances vous offrent la possibilité de remplacer votre vieille Fiat par une sportive, même si la Fiat roule bien, ça ne se refuse pas.