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EAN : 9782259214964
159 pages
Plon (07/06/2012)
2.2/5   10 notes
Résumé :
« John Bogus a tout : de l’argent depuis qu’il est adolescent, l’accès à toutes les drogues ainsi qu’à toutes les positions sexuelles imaginables. Il passe devant tout le monde quand le Dalaï Lama est en visite officielle, se fait refaire les paupières lorsqu’elles se fatiguent de porter son regard de braise. Des années que les sapes, les palaces, les safaris et les sauts à l’élastique ne le font plus vibrer. Il ne reste plus que la mort, avec laquelle il jongle. »<... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Tout d'abord, merci aux Editions Plon et à Babelio de m'avoir permis de participer à masse critique de Mai.
John Bogus, acteur renommé à Hollywood, est un enfant gâté à l'égo surdimensionné,qui veut tout, tout de suite. Camille, la narratrice une jeune frenchie est son assistante personnelle.Elle est surtout corvéable à souhait 24 heures sur 24 heures. Pourtant, Camille accepte cette situation car elle-même fantasme la vie privilégiée de Bogus espérant connaitre un jour honneur et gloire. Mais les caprices de la star deviennent de plus en plus ingérables.
Aie. Ce premier roman d'Aurélie Levy est à l'image du monde qu'elle décrit, irritant, superficiel, stéréotypé, rien ne nous est épargné, aucune empathie pour les personnages grossièrement ébauchés, scènes qui s'enchainent dans le plus grand ennui. On reprend espoir, lorsque que nos héros sont solliciter par une ONG, espérant une prise de conscience de nos barroudeurs VIP, hélas trois fois hélas, Aurélie Levy continue sur la même partition.
Le livre se veut mordant, drôle, cynique il n'est seulement qu'affligeant et raté.
Alors, un oscar peut-être un jour (c'est tout le mal qu'on lui souhaite), mais ce qui est sur, pas de prix pour ce livre là.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Plon de m'avoir permis de recevoir ce livre via l'opération Masse Critique.

Le projet de vie de Camille, jeune parisienne, se résume en un mot : Oscar (on ne saura d'ailleurs jamais vraiment quel Oscar elle convoite et là ne semble pas être la question). Pour atteindre ce graal elle part à Hollywood se construire un destin. Contre toute attente, son projet ne se construit pas à coup de courses aux castings et petits rôles mais à partir du réseau showbiz et d'un emploi d'assistante. Elle est donc l'assistante-esclave de John BOGUS, acteur hollywoodien stéréotypé. Nous voici plongé dans le monde des "stars" hollywoodiennes, sans valeur, déconnecté de la vraie vie, tel qu'on peut l'imaginer dans nos pires représentations.
L'écriture,surtout dans les premiers chapitres, tout en fougue, en interpellation (Camille narratrice s'adresse directement au lecteur), en réflexions capilotractées, participe à une impression d'empressement, d'ambition non maîtrisée pour laquelle la fin justifie les moyens. C'est en cela que ce roman est selon moi intéressant : le relief donné à une histoire fade et somme toute assez pathétique par l'écriture et l'humour employés. En effet, les expressions sont drôles, recherchées, avec des citations et syntaxes qui déconnectent le fond de la forme, tout comme l'ambition de Camille nous semble déconnectée du chemin emprunté pour l'approcher.
A l'inverse d'autres lecteurs qui ont été déçu par l'absence de morale, de remise en question et d'évolution des protagonistes dans ce roman, l'histoire ne m'a pas déçue car je n'attendais pas de morale, de message d'espoir pour ces pauvres « people ». L'intérêt du roman a été pour moi dans l'écriture, le ton employé. Pas une révélation ou un roman à emmener sur une plage déserte mais du plaisir dans la lecture pour moi qui apprécie quand l'humour est mêlé et mis en valeur par des expressions alambiquées et des envolées "lyriques".
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"Je n'ai d'autre ambition que de mériter la sympathie que l'on accorde à ceux qui ont l'honnêteté de leur défaillance et le courage de leur vulnérabilité."
Aurélie Levy, dans son premier roman, Ma vie pour un oscar, interpelle parfois le lecteur et avec cette citation en fin de roman, elle appelle à l'indulgence.
Je vais donc essayer de l'être. Camille, la narratrice est l'assistante particulière d'un acteur célèbre, John Bogus. Comme toutes les stars, il ne sait plus comment dépenser son argent et rêve sans cesse de choses démentes que Camille doit trouver dans l'instant. le schéma est effectivement le même qu'entre la secrétaire, Andréa et la rédactrice en chef, Miranda dans le diable s'habille en Prada.
"Tout le monde se fout de mon expérience. Et puis ça ferait vraiment le Diable s'habille en Prada. Beaucoup trop ringard."
Personnellement, j'ai apprécié ce film qui, certes de manière très légère, campe parfaitement la vie de personnalité capricieuse dans le domaine de la mode. le scénario est particulièrement bien servi par des acteurs prestigieux, comme Meryl Streep, Anne Hattaway et Stanley Tucci.
Mais, dans le film, il y a une morale et une bonne analyse des comportements humains. Dans le roman d'Aurélie Lévy, ce ne sont que des constats, qu'un étalage des caprices de la star et des rêves de l'assistante. Alors que l'auteur avait une opportunité lors du voyage humanitaire en Afrique de décrire d'autres paysages ou styles de vie, de s'appesantir sur le décalage entre la vanité futile de l'acteur et les besoins vitaux des enfants d'Afrique, tout est resté superficiel et égoïstement centré sur le confort perdu de nos américains.
Pour rester positive, je dirais que l'auteur a un style simple et enjoué qui pourra plaire sur des comédies légères, mais pour moi, ce récit hollywoodien n'a que peu d'intérêt.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Je viens de finir le livre et j'avoue que je suis déçue de ma lecture
Camille nous déballe la vie pathétique des stars (ce que l'on sait déjà), le livre se lit vite mais reste très superficiel, il n'est pas assez approfondie (sur sa vie, sur ses envies, le pourquoi du comment...). le sujet est pourtant intéressant, l'écriture de l'auteur original même si je n'en suis pas fan. Mais l'histoire manque de profondeur.

J'aurais du lire les avis avant de l'acheter...
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Camille, une parisienne de vingt-deux, rêve de briller sous les projecteurs. Elle s'envole pour Los Angeles où elle est embauchée en tant qu'assistante personnelle de John Bogus, une star du cinéma américain. En attendant le rôle de sa vie, elle doit être disponible vingt-quatre-heures sur vingt-quatre-heures pour John Bogus.

L'auteure raconte dans ce livre son propre récit. Et oui, sous les pseudos de Camille et de John Bogus, il s'agit d'Aurely Lévy et d'un acteur très connu. Au départ, Camille est ébahie par ce luxe cette démesure et s'étonne des caprices de John Bogus, elle pense rester elle-même. Non, Los Angeles ni John Bogus ne déteindront pas sur elle !

La suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/06/aurelie-levy-ma-vie-pour-un-oscar.html
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Qui que tu sois et ou que tu vives, tu es forcé d'admettre cette vérité : nous avons tous besoin d'être reconnus, aimés et estimés.
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La misère des réfugiés n'avais pas su donner un sens à mon existence. Subsistait néanmoins l'espoir de donner un sens à celle de John, pour qui j'étais bien décidée à orchestrer un anniversaire digne de notre rapprochement.
J'invitais toujours Polka, Elizabeth et Natsumi aux fêtes de Bogus, dont l'entourage se joignait au mien. Et je ne dérogeais sous aucun prétexte à cette règle incestueuse qui régit depuis l'Antiquité les milieux politico artistiques. Certains y voyaient un échange de bons procédés, d'autres un impôt sur l'infortune. La plupart préféraient nier l'inadéquation et se flatter de leur ouverture d'esprit. Constanza était la seule à ne pas être conviée aux anniversaires. On la jugeait trop innocente pour attiser le péché. Batifoler avec le personnel, certes, mais à condition qu'il puisse enfante notre déviance - n'est-ce pas, "Gouvernator"?
Arnold Schwarzenegger, ancien gouverneur de Californie, a reconnu avoir eu un enfant illégitime avec Mildred Patty Baena, la femme de ménage de la famille pendant près de vingt ans.
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Cet après-midi là, Yasmina fit une virée chez Bogus. J'ignore quel chakra elle lui débloqua, mais il m'appela dix minutes plus tard pour me confirmer son voyage.
J'avais déjà fréquenté suffisamment de cons pour savoir exploiter leur connerie. Des années que je confondais sincérité et intégrité, et me refusais au jeu de l'hypocrisie. Aujourd'hui, je savais que la vérité ne se défendais pas nécessairement avec de grands argumentaires. J'avais beau avoir avancé un pion, il me restait tout un échiquier à traverser. Et la moindre insinuation, facilité ou faute de ton serait fatale à mon destin d'humanitaire. J'avais intérêt à me tenir à carreau sur mon feuillet Conquérant A4: rester gentiment prostrée dans un coin de la marge, à l'abri des deux trous perforés, et tracer le plus discrètement possible ma route vers l'autre côté de cette curieuse démarcation rouge derrière laquelle on avait soudain le droit de déployer sa plume.
Le soir, même si mes tâches journalières étaient remplies, j'attendais que le bouledogue et son os à moelle aient quitté le bureau pour partir. Une fois chez moi, je relisais mes interminables listes, auxquelles j'ajoutais des besognes de plus en plus absurdes:
- vérifier les rouleaux de papier toilettes dans la chambre d'amis;
- placer une bouteille d'eau dans le frigo du garage pour la route;
- prévoir un cadeau pour l'anniversaire de Kahoots;
- réapprovisionner le tiroir à capotes;
- signer les photos dédicacées à la place de Bogus;
- apprendre à situer la Guinée sur une carte.
Plus j'anticipais ses besoins, plus Bogus devenait exigeant.
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Quel parent averti et prévenant n'envisage pas aujourd'hui de faire apprendre le chinois à son enfant chéri?
"Tout le monde sait bien que les Etats-Unis et le Japon sont sur le déclin. La Chine! L'avenir est en Chine!"
Mais, en Chine, tout comme au Japon, on ne remet pas d'Oscar. Et seul le cinéma me faisait fantasmer, même si je savais le rêve hollywoodien inventé de toutes pièces par quelques tailleurs juifs cherchant à monter une affaire!
J'étais tout de même parvenue à négocier une année d'échange avec l'université de Los Angeles. Je trouvais les étudiants risibles avec leur sweat-shirt UCLA et leurs chaussettes blanches à même leur tongs. Dès mes cours à la faculté d'histoire terminés, je traversais le campus pour m'infiltrer à ceux de la Film School où les étudiants se prenaient pour Spielberg. Ils avaient la technique et l'ambition mais ne semblaient pas s'inquiéter de ce que, n'ayant rien vécu, ils n'avaient rien à dire.
A mon arrivée, je résidais aux alentours de l'université, sur une rue de Westwood Village où se succédaient les Fraternities et Sororities de la fac. Bercée par Groucho Marx, l'idée même d'appartenir à un club qui voudrait bien de moi me donnait de l'urticaire. Mon choix de déménager vers West Hollywood avait été scellé par le caractère encombrant que prenait mon histoire de cul avec mon voisin, dont le prénom m'a échappé mais dont je retiendrai à jamais la profession: Bioman dans la série télévisée pour enfants. J'ai oublié s'il était force rouge ou bleue, mais m'en débarrasser était devenu un cas de force majeure.
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Le bonheur n'est jamais venu de la reconnaissance, ma chérie. Il se cultive intérieurement. Il faut être bien avec soi-même pour être bien avec les autres.
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Vidéo de Aurélie Lévy
Elisabeth Colomba publie avec Aurélie Levy, Queenie, aux éditions Anne Carrière
Harlem. 1933. Une femme noire, tirée à quatre épingles, est relâchée de prison. Son nom : Stéphanie St Clair. Signes particuliers : un accent français à couper au couteau et un don pour les chiffres. Née dans la misère à la Martinique, la célèbre Queenie est à la tête de la loterie clandestine de Harlem. Avec l'aide d'une poignée de complices loyaux, elle a patiemment bâti un véritable empire criminel qui règne sur Harlem tout en protégeant ses habitants des exactions des policiers.
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