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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 13 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264019653
296 pages
10-18 (12/09/1999)
3.76/5   68 notes
Résumé :
Après cinq années de procédure, Jim Qwilleran entre en possession de la fortune dont il a hérité et qui lui pose un sérieux dilemme : que va-t-il faire maintenant ? Cherchant un lieu paisible, il décide de partir, avec ses deux siamois, passer l'été dans les potato Mountains.
Mais il arrive au milieu d'une controverse. Les Taters, habitant de la montagne, militent en faveur de la préservation de l'environnement et de l'écologie, tandis que la vallée cherche à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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🐈⛰Treizième tome de la saga Jim Qwilleran. 🐈⛰


Devenu officiellement l'héritier de la fortune Klingenschoen après cinq années mouvementées, Jim Qwilleran n'aspire qu'à une chose, des vacances loin de Pickax et du comté de Moose. Sans hésitation, le voilà qui réserve une auberge entière au sommet des Potatoes Mountains et se met en route aussi soudainement avec chats et bagages. Arrivé sur place, ce ne sont pas le farniente et la détente qui l'attendent, mais un conflit entre la population locale des écolos vs citadins et une météo pluvieuse. Rapidement, Jim découvre qu'un crime a été commis au sein de sa location un an plus tôt et qu'un homme a été arrêté et rapidement condamné.
Tout cela titille les moustaches de notre journaliste et de Koko son cerveau sur pattes.


J'aime beaucoup cette série et j'avais été un peu lassée lors des derniers ouvrages de retrouver très souvent les mêmes situations. Ici, nous retrouvons bien nos personnages préférés à la montagne, mais dans une attitude plus dynamique. Dans ce nouvel opus, le chat qui déplaçait des montagnes, l'auteur redonne à Jim Qwilleran une faculté plus importante de réfléchir et les chats sont plus présents et participatifs. Cela donne à l'ensemble de l'enquête un côté sympathique et humoristique ou Koko, de par ses actions, regards arrivent à se faire comprendre.


Autre point positif... On sort de Moose et des sempiternels mêmes personnages. Ici, l'auteur nous propose une aventure au milieu d'un conflit entre les écolos qui tentent de vivre tout en préservant leur cadre de vie et, les citadins qui veulent faire des Potatoes Mountains un lieu huppé et bétonné de partout.
Les personnages croisés sont comme toujours très stéréotypés avec les écolos au long cheveu, parlant peu et manuellement capable de réaliser des chef d'oeuvre... et de l'autre des citadins cupides ne passant leur temps qu'à jouer au golf.


Dans l'ensemble, ce roman est un bon point et revient sur les éléments qui ont fait le charme de cette série, à savoir la complicité et l'humour dans la relation de Jim Qwilleran et Koko.😋
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Dans ce tome-ci, Qwilleran et ses matous se battent contre une injustice et pour préserver l'environnement. Et ceci dans un cadre magnifique.
Du coup, j'ai complètement adhéré à cette aventure.
Comme les autres tomes, on reste dans une lecture d'ambiance où les jours s'écoulent paisiblement (ou pas). Pas d'enquête échevelée avec de l'action, mais seulement des rencontres et des indices parsemés.
Je lis volontiers un tome de cette série quand je cherche de l'apaisement. Et la présence des chats est toujours un plus que j'apprécie énormément.
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Premier roman à tendance écologique de la série ; un autre suivra plus tard, à peu près dans la même veine. Ici, Qwill vient d'étrenner cinq années de vie à Pickax, légalement nécessaires pour qu'il entre définitivement en possession de l'héritage Klingenschoen. Une pause pour réfléchir à l'avenir s'avère donc nécessaire, aussi quitte-t-il le comté de Moose pour prendre du recul et des vacances dans les Potatoe Mountains.

Je ne sais pourquoi, j'avais vaguement le souvenir d'un roman un peu ennuyeux, et pour cette raison je ne l'avais jamais relu. Question de circonstances, j'imagine ; je devais être mal lunée. Finalement, cette fois j'y ai trouvé mon compte, entre l'atmosphère un peu lugubre de la maison où Qwilleran, Koko et Yom Yom s'installent, la dénonciation de la ségrégation sociale qui prévaut dans la région (ce qui est tout de même plutôt neuf pour l'auteure), alliée à la dénonciation des délires anti-écologiques qui, malheureusement, n'ont fait que croître depuis que le roman a été écrit. Il faut dire que notre héros n'est pas préparé au choc que va lui causer la déforestation en masse et le dynamitage des montagnes, pas plus qu'au véritable racisme social dont font preuve ses plus proches voisins, considérés comme l'élite de la ville. À cela s'ajoute une magouille judiciaire, évidemment aux dépens des locaux, défenseurs de la préservation de leur environnement.

Tout ça est dans le même ton que d'habitude, quoique, peut-être, un peu moins léger. On n'est guère tenté d'aller vivre dans cette maison qui sent le renfermé et semble receler un passé aux allures pourrissantes. Et on se réjouit que Qwill, non content d'enfiler son costume d'enquêteur, se fasse le porte-parole d'une juste cause et mette bien comme il faut les pieds dans le plat. La fin, d'une certaine façon heureuse parce que Qwilleran et ses acolytes auront su dévoiler malhonnêteté et crimes commis en toute impunité, ainsi qu'amorcer une solution permettante la préservation d'un mode de vie intelligent, prend tout de même des allures de catastrophe naturelle et laisse un goût amer : c'est en se posant bien des questions sur le devenir écologique du comté de Moose que repart notre journaliste.
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Il y a un bon moment que je n'avais pas retrouvé Qwill. Depuis 2015 exactement.
Et bien, si j'apprécie régulièrement ces romans tout en m'y ennuyant souvent un peu, celui-ci est fort intéressant.
Qwill prend des vacances dans le Potatoes Mountains, et bien lui en prend. Il est au mieux de sa forme et réussit à résoudre une enquête bâclée, ce que personne ne lui avait demandé. Et il s'y prend de main de maitre. de plus, les chat sont très présents et très vivants cette fois, en particulier Koko, ce qui ne fait que rajouter au charme de la lecture..
Un bon moment de lecture quoi !
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Une nouvelle enquête de ce trio improbable.
C'est fort amusant, plein de fantaisie, un poil décalé bref une lecture qui donne le sourire et que tout le monde devrait entreprendre par ces temps maussades. Un des titres que je recommande fortement dans cette série policière.
Mais que nous raconte « le chat qui déplaçait des montagnes »
Après cinq années de formalités, Jim Qwilleram entre enfin en possession de la fortune dont il a hérité mais qui lui pose un sérieux dilemme : que va-t-il faire maintenant ? Qwilleran décide de partir quelque temps dans les Potato Mountains afin de réfléchir au calme. Mais il va tomber au beau milieu d'une polémique...
C'est la onzième enquête de Ko Ko et Yum Yum
Jim Qwilleram et un monsieur entre deux âges qui tient la critique gastronomique d'un journal de Chicago. Célibataire et corpulent, il élève un couple de chat siamois Koko et Yum Yum qui croit-il, l'aide dans ses enquêtes.
Car des enquêtes, il en pleut autour du cher homme il ne peut emménager où que ce soit sans que les meurtriers se déchaînent autour.
Mais heureusement les Siamois sont là. Une oreille dressée, un frémissement de moustache, une attitude inhabituelle de la jante féline finissent toujours par le mettre sur la piste de l'assassin.
L'équipe de détectives la plus invraisemblable, la plus insolite et la plus délicieuse de l'histoire du roman policier : Koko, un chat siamois au talent extraordinaire doué d'un flair pour le mystère; Qwilleran, un journaliste qui a le nez du crime et Yum-Yum, une adorable siamoise adulée par ses deux compagnons.
Voici un roman charmant au ton un peu vieillot et un poil suranné qui donne tout son charme à ce récit que l'on lit avec amusement.
À noter aussi l'humour en demi-teinte qui nous enchante et donne un petit côté ludique aux enquêtes de notre critique gastronomique et de ses deux matous.
Une série qui me ravie à chaque fois et que j'apprécie toujours autant. Parfait pour cette période de vacances où j'ai du mal à me concentrer et à lire !

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
— Voilà Bob Lessmore et Hugh Lumpton, deux piliers du club, expliqua Carmichael. Les champions de golf ont une certaine allure. On les reconnaît à leur prestance, à leur démarche, et même à l’expression de leur visage. Cela vient de la concentration, je suppose. Jouez-vous au golf ?
— Non, dit Qwilleran. J’ai toujours pensé que quelque chose plus petit qu’une balle de base-ball ne valait pas la peine d’être frappé. J’ai joué au base-ball jusqu’au jour où je me suis fracturé le genou. Je n’étais pas assez grand pour le basket-ball, pas assez fou pour le football américain et trop pauvre pour le polo.
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Pourquoi les étrangers se croyaient-ils autorisés à discuter aussi librement de sa moustache ? se demanda-t-il. Lui-même ne disait jamais : "J'aime la forme de votre nez... Vos oreilles sont remarquablement lobées... Vous avez une clavicule inhabituelle", mais sa moustache était considérée comme faisant partie du domaine public et pouvait être discutée sans autorisation ni restriction.
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J'ai fait un repas convenable au prétendu restaurant familial où les serveuses portent des robes de grand-mère. De plus en plus de familles dînent dehors de nos jours et j'étais entouré par des couvées de cinq ou six marmots qui criaient, renversaient leurs verres, couraient partout, jetaient le contenu de leur assiette, bref, se conduisaient exactement "comme à la maison". Une cuillerée de purée de pommes de terre frôla mon oreille gauche et je décidai sur-le-champ de boycotter dorénavant tous les restaurants "familiaux" et d'accorder ma clientèle à de sombres tavernes où les serveuses portent des mini-jupes et des collants, où des personnages douteux tournent autour du bar et où les pommes de terre sont servies sous forme de frites.
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Nous sommes perdus. Où sommes-nous? Pourquoi sommes-nous venus dans ces maudites montagnes?
C'était une bonne question et, un jour, il connaîtrait la réponse. En attendant, il poursuivait frénétiquement un voyage ininterrompu pour nulle part.
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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