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EAN : 9782322439782
406 pages
Books on Demand (14/07/2022)
4.43/5   14 notes
Résumé :
Corrèze, fin de l’été 2015.
Une voiture explose au pied d’un barrage, libérant l’eau et neuf cadavres inconnus. Mais ce n’est qu’un début, les drames et les ennuis s’accumulent sur les escarpins de Sylvie Lachan, la nouvelle préfète. Terroristes surarmés, trafiquants imaginatifs, élus avides, magistrats ambitieux, fonctionnaires cupides, avions furtifs, pilotes expérimentés, ovnis nocturnes.
Une pelote de fils emmêlés, soudés par ce qui fait tourner le... >Voir plus
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Résumé : Sylvie Lachan est parachutée préfète de Corrèze.

Dès le premier jour, le ton est donné, elle débarque à son bureau dans une tenue qui surprend tout le monde. Talons hauts, mini-jupe, longue chevelure rousse et décolleté généreux.

En effet, la préfète est tout le contraire de la fonctionnaire coincée et habillée collet monté !

Sylvie a à peine le temps de prendre ses fonctions, que neuf corps sont découverts suite à l'explosion près du barrage. L'enquête est menée tambour battant, d'autant plus que Sylvie est une fouineuse et qu'elle va découvrir des affaires louches au sein de son administration et un éventuel trafic de drogue !


Mon avis : Noooon !? Vous n'avez pas lu Sortie 43 ? Noooon !? Pas possible !

Sylvie Lachan est fraîchement promue préfète et à peine arrivée, elle va faire un peu de remue-ménage dans les services. Parce que cette préfète, c'est un ouragan ! Elle ne s'arrête pas une minute ! Et elle ne passe pas inaperçue, autant dans sa vie professionnelle que dans sa vie privée.

Nous suivons donc cette jeune femme dans ses enquêtes qui s'imbriquent les unes dans les autres, mais elle a aussi sa vie privée, et de ce côté, ce n'est pas triste non plus, une sensualité à fleur de peau.

Avec Sylvie, LIMOUSHEELS nous entraîne sur le terrain, sur terre ou dans les airs, dans un château, en France, en Espagne, au Maroc, et nous croiserons même François Hollande !

LIMOUSHEELS nous livre ici plus qu'un roman policier, c'est un roman hybride entre le polar et le roman érotique, il y a des scènes d'action policière, d'enquêtes et des scènes d'action de sexe, d'amour, le tout savamment orchestré. du suspense, de l'adrénaline, de l'humour, du rire, de l'amour et du sexe !

L'écriture est très alerte, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il y a de l'action et que le lecteur n'a pas le temps de souffler. On passe d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, mais on s'y retrouve facilement car le tout est bien expliqué. Pour les scènes plus osées, certes elles sont destinées à un public adulte averti, mais il n'y a rien de choquant. le sexe, c'est aussi la vie, et vivant, ce livre l'est vraiment ! Il explose de vie, à part les morts, bien sûr !

Pour résumer, une belle intrigue bien ficelée, une enquête bien menée, le tout pimenté avec des scènes érotiques pour un peu de frissons !

À lire avec des chaussures à talons hauts aux pieds, en mangeant un sandwich et en sirotant de la bière. Pour le côté érotique, c'est selon vos goûts !

Mon compte Instagram : @la_cath_a_strophes

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chronique
Sortie 43 est le premier tome d'une série d'enquêtes menées par la préfète Sylvie Lachan et son équipe de policiers.
C'est un livre à part dans la sphère littéraire, je trouve. À la croisée des genres, comme un thriller léger teinté d'érotisme et émaillé d'humour. Dès le début, on sait que l'on aura affaire à un roman choral : le premier chapitre est consacré à un même instant T, vécu par tous les protagonistes de l'histoire, et présenté de la même manière. Cette structure répétée, en plus d'apporter une touche originale à l'incipit, a le mérite de poser les bases du roman en présentant tous les personnages et en insufflant du suspense.
On oublie d'ailleurs assez vite que le suspense n'est rapidement plus présent : a contrario d'un thriller classique où tout repose sur le mystère, ici, on apprend très tôt qui sont les coupables. Si le suspense n'est plus, il reste donc de la place pour une analyse plus fouillée des personnages, leurs liens, leurs motivations… Et à travers eux, on est face à une critique à peine voilée de l'administration française, de la bureaucratie lourde, des magouilles internes.
Passons aux personnages.
Le Limousin d'abord. On peut vraiment le considérer comme un personnage à part entière, tant l'auteure, amoureuse de sa région, lui laisse de place. On découvre le barrage, un château, les forêts denses, et même une vue du ciel au gré des pérégrinations aériennes de l'héroïne. La région est le théâtre des événements, et ne sert pas seulement de vague décor.
Sylvie Lachan ensuite, 40 ans, propulsée préfète de Corrèze sans vraiment savoir pourquoi. C'est une grande rousse résolument moderne, qui va mettre un bon coup de pied dans la fourmilière de la bureaucratie préfectorale qu'elle soupçonne d'être vérolée. Ses manières directes, sans faux-semblants, vont d'abord choquer ses collègues, qui finiront par être charmés par sa sincérité. C'est une femme entière, dont on découvre aussi la vie privée : sa famille, ses amies, sa vie amoureuse et ses passions. Fière de ses origines limousines, elle est aussi à l'aise à bord d'un tracteur ou d'un deltaplane, et utilise ses multiples compétences au service de son travail.
Pour les besoins de l'enquête, elle va infiltrer un club libertin, et cette nouvelle aventure va lui faire découvrir des aspects de sa personnalité qu'elle ne soupçonnait pas. On nage parfois dans le sensuel, voire l'érotisme. Sylvie explore sa sexualité, peine à savoir ce qu'elle veut – qui elle veut.
Et on plonge ici dans une mise en abîme intéressante : sur Instagram, Sylvie se fait appeler Limousheels, comme l'auteure. On en vient donc forcément à se demander dans quelle mesure la réalité se heurte à la fiction, et cela intrigue encore plus.
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@limousheels nous livre ici un récit effervescent, original, plein de tourments, captivant et alambiqué autour de protagonistes aussi atypiques les uns que les autres . Détestables pour certains, adorables pour d'autres. C'est à travers explosions , accidents, cadavres que nous faisons la connaissance de Sylvie, fraîchement installée au poste de préfète dans le Limousin. Une enquête, des pistes , des interrogations, nous voilà plongés dans le quotidien hors du commun de Sylvie, par un récit qui croise les incidents , les histoires et les personnages. Très audacieuse, un brin provocatrice, sexy, pleine d'humour, Sylvie va devoir affronter des situations mêlant trafics, argent, pouvoir, politique, sexe. Rien ne lui sera épargné durant l'enquête pour le plus grand plaisir du lecteur. Une histoire à couper le souffle, ou la construction ne manque pas d'imagination le tout sous une plume addictive et un environnement particulièrement curieux.
J'ai adoré baigner dans cette ambiance et je crois m'être beaucoup attachée au personnage de Sylvie, mais également à d'autres ..
Mon petit doigt m'a dit que toute une série suivait ... Je vais m'empresser de découvrir tout ça . Une lecture que je vous recommande chaudement
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Sylvie, nommée préfète afin de faire le ménage dans les magouilles présumées des employés régionaux, se trouve toujours au bon endroit au bon moment.

J'ai presque envie d'inventer une catégorie, le *cozy érotico-thriller*

Ce thriller commence par la présentation de tous les protagonistes et je vous avoue que j'ai eu peur de me perdre. Ça s'est passé assez rapidement en entrant dans l'action.

Ce roman présente des scènes érotiques assez fréquentes et je n'apprécie pas particulièrement, ce n'est pas ma came. Maintenant que la partie négative est faite, allons-y pour le positif.

Je dois dire que l'écriture de Limousheels est savoureuse, il y a de l'humour, du sarcasme, des répétitions quelquefois de trop mais souvent très plaisantes à lire car, avec des phrases courtes et des énumérations, elles donnent du rythme.

Aucune description ennuyeuse, des explications sur les vols en avion et en ultra-léger qui démontrent la connaissance de son sujet.

J'aime les personnages, je voudrais que Sylvie soit mon amie. Elle a de la répartie, prends toute la place dans son milieu et elle la mérite.

La couverture - et celles de la série de romans - est magnifique. J'adore le monochrome avec juste une touche de couleur complémentaire.

Pour moi, ce roman devrait être vu et lu et je l'ai beaucoup aimé même en faisant abstraction des scènes de sexe.

Merci à Limousheels pour m'avoir fait confiance et m'avoir permis de lire son livre, de même qu'à Simplement Pro. J'aimerais bien lire les suivants.
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La sortie 43 est celle qui nous fait sortir de l'autoroute pour entrer dans les lieux de l'action. Plongé dans le quotidien de la nouvelle préfète en talons hauts, l'inénarrable Sylvie Lachan, le lecteur découvrira que la vie à la préfecture n'est pas de tout repos. Magouilles un peu louches, soirées à thèmes
dans un beau château, réseau de truands de la pire espèce ou trafics en tous genres, chacun cache bien son jeu et donne du fil à retordre à notre belle héroïne qui n'a pas sa langue dans sa poche.

Dès l'incipit, de nombreux personnages nous sont présentés d'une manière que j'ai trouvée très originale (et que je vous laisse découvrir ! 😉). Au fil des pages, nous apprendrons à les connaître et à les aimer (ou pas !). Je les ai trouvés très bien développés, avec une psychologie approfondie et cohérente avec leur vécu, même si une part de mystère est préservée pour Sylvie et qu'on pressent qu'on en saura plus dans les prochains tomes. Ça y est, on est tous accros à Sylvie Lachan ! Et Amandine, et Luiz, et Pierre, et Gabriel, et Alizée… bref, toute cette clique m'intrigue et il me tarde de les retrouver à la prochaine sortie !

L'intrigue est très prenante et les codes du thriller sont respectés, tout en étant transcendés par la vie de ces protagonistes hauts en couleur. le lecteur mène l'enquête et se prend au jeu, tout comme l'héroïne.

La plume de Limousheels est fluide et agréable à lire, totalement adaptée au genre et teintée d'humour. Encore mieux, elle parvient à nous faire ressentir une multitude d'émotions que j'ai apprécié trouver dans un thriller et qu'il me manque parfois dans ce genre littéraire. le petit plus ? Comme dit plus haut, grâce à de jolies descriptions et mises en scène très précises, elle parvient à nous faire découvrir son Limousin comme si nous y étions.

Le petit plus ? La bande-son où se glisse régulièrement l'un de mes groupes fétiches et leurs paroles choisies : Indochine est à l'honneur ! 🤩 Et il est vrai que l'univers de Nicola, entre « Savoure le rouge », « Adora », « Ultra S. » et « Marilyn » donnent le La de l'ambiance de ce livre.

Pour conclure, gros coup de coeur pour ce premier tome et ses personnages ! Une plume brillante et une intrigue bien ficelée… on en redemande ! Ce thriller haletant m'a happée du début à la fin. Vite, vite, on se retrouve dans quelques pages, pour ma chronique de « Sortie balkanique ».
Lien : https://wendybaqueauteur.wix..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La pluie, le froid, la peur, l’attente, l’espoir avaient fait perdre à Sylvie toute notion du temps. Elle ne pensait à rien, les yeux fixés sur son bout de maisonnette. De temps en temps, elle jetait un regard à son voisin de mousse.
Des bruits. Sa léthargie s’évapora. Des voix. Masculines. Nombreuses. Étrangères.
— Merde…
Un coup d’œil à l’adjudant-chef Marquez. Une statue parfaitement immobile.
Le bruit d’une voiture démarrant. Puis celui d’une seconde…
Le bruit d’une voiture commençant à rouler. Puis celui d’une seconde…
— Merde…
Le bruit de la pluie…
Le bruit de tronçonneuses…
Le bruit de la pluie…
Le bruit des armes… Des tirs lointains. Nombreux, nourris, avec de petites variations dans les tonalités.
Le bruit d’une explosion…
— Merde…
La peur…
Sylvie la sentit encore. Cette peur ruisselante et pénétrante comme cette pluie, rampante, dégoulinante, s’insinuant en elle, dans son esprit, son cœur, sa respiration. Jusque sur sa main crispée sur son pistolet glacé.
Le bruit d’une porte. Des voix excitées. Masculines. Étrangères. Des cris.
Le bruit d’une nouvelle voix, cette fois sur sa gauche, forte et en français. Le cerveau en ébullition, Sylvie ne sut pas ce que cette voix avait dit.
Le bruit des armes. De nouveaux tirs. Proches.
Le bruit des armes. De nouveaux tirs. Très proches. Sur sa gauche.
— Merde…
Le bruit des balles. Sifflant, déchirant les feuilles, percutant les troncs.
Sylvie avait rentré la tête, à l’abri derrière la souche, la joue droite écrasée sur le sol humide.
L’adjudant-chef Marquez, entre statue et soldat d’élite, bougeait à peine. Il tirait de temps en temps, au coup par coup. Sylvie voyait l’arme reculer, la douille s’envoler, un petit nuage quitter le canon. Elle avait l’impression de ne pas être présente, de visualiser la scène au ralenti, d’être détachée de la situation dramatique.
— Merde…
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Vendredi 28 août 2015
13h30, Tulle.
— Noooon ?!
Stupéfaction abasourdie…
Ce fut la première pensée de Pierre Dibonné lorsqu’il reconnut la femme qui toquait à la porte de son bureau. Sa grande expérience et son impassibilité légendaire faillirent ne pas suffire à masquer son étonnement.
Il était pourtant prévenu. Ses propres recherches et quelques contacts dans différents ministères l’avaient averti qu’il risquait quelques menues surprises.
Mais, outre cette arrivée impromptue et anticipée de trois jours, il n’avait absolument pas prévu cette avalanche de superlatifs, inhabituels en ce lieu : ces cheveux trop longs d’un roux trop éclatant, ce sourire trop radieux, ce décolleté trop plongeant, cette peau trop délicate, ces taches de rousseur trop nombreuses, ces ongles trop vernis, ces cuisses trop interminables dépassant de cette robe trop courte, ces mollets trop ciselés au-dessus de ces talons trop hauts.
Pierre se rendit compte du silence, trop étiré, trop figé, trop gênant, qui venait de s’installer. Il se leva précipitamment pour accueillir sa nouvelle supérieure. Tout en lui souhaitant la bienvenue et en lui tendant la main, il soupira intérieurement, sentant filer la certitude qu’il s’était forgé que ce serait à elle de s’adapter.
Quelques minutes à ses côtés suffirent pour en avoir la confirmation, tout inexpérimentée qu’elle était. Pierre craignait maintenant beaucoup plus les ravages qu’elle pourrait causer aux différents services de la préfecture.
— Les ravages qu’elle va causer… se corrigea-t-il.
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— Jaloux !
— Oui. Je vous aime, avoua Pascal.
Un aveu expulsé spontanément, d’un ton plus sincère qu’il n’avait dû le vouloir.
— Mais non ! Vous ne savez même pas qui je suis ni comment je suis. Peut-être un mélange d’une vieille sorcière et d’une grosse vache !
— Vieille et grosse ? Vraiment ? Je vous rappelle que nous échangeons depuis des mois.
— C’est vrai… Mais ça ne compte pas, ce ne sont que quelques écrits. Je suis insupportable et j’ai plein de défauts !
— Ça reste à démontrer.
— Vous voulez un autre coup de cravache ?
— J’aurais préféré une véritable récompense. Récompense amplement méritée puisque j’ai répondu à votre curiosité dans la mesure de mes maigres moyens.
Sylvie fixa Pascal, dans les yeux, et se pencha vers lui. Sa main gauche glissa sur sa joue droite, faisant crisser les poils de sa courte barbe sous le latex du gant, puis lui attrapa le cou et l’approcha d’elle. Elle se pencha davantage. Pascal ferma les paupières. De ses lèvres rouges, Sylvie effleura la bouche, puis la joue gauche de l’homme dont le cœur battait à tout rompre, elle le sentait. Enfin, elle se jeta sur son cou, commença par lui aspirer la peau et termina en le mordant.
— Aïe ! cria Pascal
— Mais que les hommes sont douillets !
— Insupportable, disiez-vous ? Le mot est peut-être un peu faible…
Sylvie haussa les épaules avec un immense sourire :
— Vous vouliez une marque de reconnaissance…
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Sylvie prit le temps de réfléchir. Et ce fut avec un grand sourire effronté qu’elle répondit :
— Non…
— Comment ça, non ? s’étrangla la procureur.
— Ben oui, non, le contraire de oui.
Le plus difficile fut de se retenir de rire.
— Vous vous moquez de moi ?
— Êtes-vous vraiment certaine de vouloir la réponse à cette question ? pouffa Sylvie.
— Je note donc que vous n’avez aucune réponse à apporter, proclama la procureur au bord de l’explosion.
— Notez greffier…
Nolwenn Le Plouarec émit un grognement.
— Effectivement, je ne peux pas vous expliquer, reprit Sylvie. Ou je ne veux pas. Ou les deux… En revanche, je peux vous montrer. Si vous avez deux heures devant vous. C’est comme pour le dessin, un bon exercice pratique vaut mieux qu’une longue explication !
— Je ne comprends rien à ce que vous me dites. Enfin si, je comprends que vous vous payez ma tête, gronda la magistrate en desserrant à peine les lèvres. Ma conclusion sur votre participation au complot est donc fondée.
— Vos éclairs de lucidité sont aussi rares qu’époustouflants…
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21h25, Paris
Alizée éclata de rire, d’un rire franc et sonore. Mais personne n’y fit attention sur la terrasse couleur bordeaux du bar Le Carillon, bondée et bruyante.
Le rire d’Alizée mourut au fond de sa gorge, même si elle garda la bouche ouverte. Devant elle, au milieu des rues Bichat et Alibert, un homme commença à mitrailler autour de lui. Elle vit au ralenti les impacts sur une voiture où se trouvait un couple. Puis le tueur et son arme se tournèrent vers elle. Vers elle et tous ceux qui l’entouraient, ces femmes et ces hommes venus profiter d’une belle soirée parisienne.
Et tout s’accéléra. Des cris, des bruits de verre brisé, des chocs. En un instant, Alizée se retrouva au sol, la joue collée sur une dalle grise et froide. Christian s’était jeté sur elle. Du coin de l’œil, elle vit qu’il la regardait. Intensément.
— Je t’aime, lut-elle sur ses lèvres.
Alizée ferma les yeux. L’insoutenable horreur de la réalité et des sons.
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