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EAN : 9782369141525
192 pages
Libretto (04/06/2014)
4.03/5   376 notes
Résumé :
A dix-huit ans, jack London quitte son emploi et part découvrir le monde. Passager clandestin à bord des trains, il parcourt des milliers de kilomètres à travers l'Amérique du Nord. Prenant tous les risques, il croise sur son chemin les "gosses de la route, ces vagabonds du rail qui bravent le froid, la faim et la loi, mais goûtent l'ivresse de l'aventure. Cette expérience extraordinaire marquera sa vie.

Ces courts récits composent un hymne sublime à ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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Le jeune Jack London, les poches vides mais débordant de jeunesse, vif et bouillonnant part à la découverte de l'Amérique.
Il possède l'audace caractéristique de la jeunesse et ses mois de vagabondage sont un véritable laboratoire d'apprentissage socio-culturel qui va forger à jamais son caractère.

L'auteur américain écrit sur les épisodes de sa vie mais il n'est pas un auteur confessionnel. Comme il aimait le dire, « il n'est pas de littérature qui vaille si elle ne s'appuie sur une philosophie de la vie »
Dans ce récit il révèle la part d'ombre du rêve américain ainsi que la vie misérable des laissez pour compte. Cet épisode influencera ses tendances politiques à l'avenir.

On vit pleinement l'aventure avec le jeune London, dans cette jungle épouvantable de violence et de dangers où seuls les plus forts survivent.
Il connaîtra la faim, la violence, la prison et la misère, mais l'absence de monotonie, l'appel de la débrouillardise et le choix d'aller face à l'inconnu et savoir composer avec les affres du moment présent, sont des odes à la liberté que l'auteur chante haut et fort.

Ce roman d'apprentissage par excellence, à la mélancolie douce-amère des premières découvertes, célèbre la beauté féroce de la jeunesse.


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C'est un tourbillon d'aventures, récit certes un peu décousu mais qui fleure bon l'authenticité.
Jack London, 18 ans, est un «tramp», il voyage sans le sou pour le goût du risque et le rêve. Dans son journal, il décrit ses partenaires d'infortune et de passage: des «hobos», qui voyagent pour trouver du travail, et des «bums»,qui voyagent avec leur gnôle. (La postface de Jean-François Duval est une mine d'informations.)

Et tout ce monde voyage gratis entre, sur ou sous les wagons à leurs risques et périls!

On a dit que c'était un hymne à la liberté ou un mauvais exemple pour la jeunesse, c'est selon.
Il est vrai que voler un clochard endormi n'a rien de très, très glorieux. Mais il n'y a pas que cela dans le livre.

L'immersion de London chez les parias du rail est étonnante. Les dangers sont liés non seulement au froid et aux intempéries, mais aussi à chaque arrêt, avec les policiers ou les garde-frein qui leur courent après.

Le leitmotiv de toutes ses mésaventures est la soif de mouvement qui passe au-delà des règles et du confort d'une vie bien rangée. Il refuse tout travail et vit de mendicité plutôt que de vol.
Il tient un journal heureusement pour nous car c'est un témoignage incroyable et une base d'étude sociologique sur les «hobos».

Cette vie chaotique est son oeuvre. On peut se demander s'il trompe la mort pour écrire. Peut-être pas. La jeunesse d'alors le rend invincible.

Cette autobiographie est bien écrite. On ne peut qu'être admiratif de ce travail d'écrivain issu du «peuple d'en-bas».
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En avant l'aventure, et vive la liberté !
L'ami Jack London, qui met toujours beaucoup de lui-même dans ses écrits, fait rayonner ces six nouvelles de toute l'énergie de sa jeunesse, se rappelant son insouciance et sa témérité de « hobo » vagabondant à travers le pays de train en train.
Sacrée école de la vie que cette errance démunie mais libre d'entraves où l'on apprend à déjouer les pièges des gardiens de gare, à inventer chaque jour de nouvelles histoires pour mendier sa pitance, à côtoyer la misère et la violence jusque dans ces zones de non-droit qu'étaient les pénitenciers de la fin du siècle, à traverser les Rocheuses enneigées à califourchon, frigorifié, sur le chasse pierre de la locomotive.
Une vie rude, mais racontée avec tellement d'humour et de panache qu'une fois de plus, je retombe en amour devant une nouvelle facette de mon auteur préféré.

Challenge XIXème siècle, édition 2018
Challenge USA: un livre, un Etat
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En 1907 Jack London remet en forme 9 textes qui relatent son expérience de vagabond du rail à la fin du 19ème siècle, lors de la grande dépression qui pousse des milliers de chômeurs et de laissés pour compte vers le vagabondage. La plupart prennent la route à la recherche de travail, mais pour Jack, qui a à peine 18 ans, c'est aussi, et surtout, le goût du défi et des aventures, le plaisir de rencontres diverses et variées, un apprentissage de la vie. Peu importe alors pour lui s'il souffre de la faim, de la chaleur ou du froid, il traverse l'Amérique d'Est en Ouest et d'Ouest en Est en passager clandestin sur les trains, mendiant pour se nourrir. Il a même fait partie de l'armée de vagabonds du "général" Kelly, sorte de mouvement social rudimentaire. le récit est décousu, les épisodes ne sont pas dans un ordre strictement chronologique, mais il a les qualités de ce défaut : le ton, le style sont d'une authenticité sans pareille. J'avais presque l'impression que Jack me racontait ses mésaventures de la veille, du mois dernier ou à la rigueur de l'an passé. Et peu importe si les lieux et les noms des trains ne me parlent pas, que les détails techniques sur ces trains d'un autre temps me dépassent, je me sens plongée dans l'action, dans l'ivresse de l'aventure et du jeu du chat et de la souris avec les autorités. Un des passages les plus durs est le récit de ses 30 jours de prison, juste pour vagabondage, occasion de découvrir un monde de non-droit et de loi du plus fort. Car si Jack aime alors cette vie, et nous le fait sentir, il a parfaitement conscience de la dureté de la vie qu'il mène, des risques d'accident. Mais impossible de résister aux courses-poursuites avec les gardes, tout au long de ces récits on ressent le besoin d'action permanent de Jack qui ne cesse de traverser des voies, de courir, de se cacher. Sans être un grand texte littéraire, c'est un beau témoignage sur la vie des vagabonds de l'époque, et un des tout premiers textes sur l'appel de la Route.
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Un fervent témoignage sur la vie du vagabondage, il faut avoir vécu ces faits pour savoir aussi bien les rendre. En effet notre grand Jack London a été vagabond, et, avec Les Vagabonds du rail, il nous fait partager un passé des lendemains incertains, mais incroyablement dépourvus de stress, tout malheur était une flaque d'eau qu'on sautait comme le ferait un enfant , chaque minute avait sa peine, chaque seconde consistait à trouver une issue à chaque obstacle, tout ce qui comptait pour lui, aussi valable pour tout ce monde, continuer sa route, sans sous, sans un espoir quelconque, on se laissait seulement guider par le vent, on bifurquait aux endroits rocailleux comme un fleuve, on s'envolait comme un oiseaux face au danger, on changeait de couleur quand l'inconnu était trop puissant...

On découvre un monde truculent dans ce beau récit, d'ailleurs le rythme est tenu avec la même verdeur, on y retrouve cette pétulance de la jeunesse, cette appétence à l'aventure et ce gout de la liberté. le monde des vagabonds est toute une société vivant dans une société, les règles régissent ce monde, la plus fondamentale est de toujours se tenir sur ses gardes, savoir comment fonctionne la communication car ça communique singulièrement d'autant plus que l'amitié est payable
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Citations et extraits (69) Voir plus Ajouter une citation
Après la fouille ,on nous apporta nos nouveaux vêtements, de grossières chemises,des vestes et des pantalons aux rayures éclatantes. Jusque -là j'avais toujours cru qu'on n'infligeait à un homme le port de l'uniforme rayé que lorsqu'il avait été reconnu coupable d'un crime.Je n'hésitai pas davantage et revêtus l' insigne de la honte et,pour la première fois, j'exécutai la promenade dégradante des prisonniers.
A la queue leu leu ,les mains sur les épaules de l'homme qui marchait devant ,nous arrivâmes dans un grand hall.Ici on nous rangea contre le mur en une longue file et on nous ordonna de nous découvrir le bras gauche .Un jeune homme étudiant en médecine, qui s'exerçait à son métier sur du bétail tel que nous ,passa devant la rangée. Il vaccinait à peu près quatre fois plus vite que les coiffeurs ne rasaient .Après nous avoir recommandé d'éviter de frotter nos bras à quoi que ce fût et de laisser le sang sécher de façon à former une croûte ,on nous accompagna à nos cellules .Ici mon ami et moi fûmes séparés, mais pas avant qu'il m eût glissé à l'oreille:
--Suce ton vaccin!
Aussitôt que je fus enfermé ,je suçai à fond le vaccin de mon bras et le crachai.Par la suite je vis des hommes qui ,ayant négligé cette précaution, souffraient d'horribles plaies au bras,des trous où j'aurais facilement introduit mon poing.Que n'avaient -ils fait comme moi !( Pages 93/94).
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Oh,non! Croyez-moi,tout n'est pas rose dans la vie des trimardeurs ! Toujours est-il que jamais plus je ne retournerai à l'écurie de remise.J'avais ramassé un joli butin et ne tenais pas à rendre des comptes aux moricauds.J'attrapai donc le train suivant et déjeunai à Baltimore.....(Page 185).
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CONFESSION
Quelque part dans l'état du Nevada il existe une femme À qui j'ai menti sa s vergogne pendant deux heures d'affilée.Je ne cherchecpoint ici àluinfaire mes excuses ,loin de là! Je désire seulement m'expliquer.Hélas je ne connais pas son nom,encore moins son adresse actuelle. Si ,par hasard ces lignes,lui tombent sous les yeux ,j'espère qu' ' elle voudra bien m'écrire.(Page 33).
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Jack London est un de mes excellents amis. Avec son roman Martin Eden, il a exprimé avec une finesse généreuse l’état d’une âme artiste confrontée à une société ignorante et injuste, et il l’a fait sans aigreur, d’une façon autobiographique, mû constamment par un ressort d’espoir que rien peut-être ne justifie sinon le désir infatigable d’améliorer l’homme. Cette œuvre figure sans conteste parmi celles que je recommande en tout premier lieu, avec notamment Les Raisins de la colère de John Steinbeck, au panthéon de mes amours littéraires. On y trouve aussi bien de le pensée profonde qu’un style très exact, et l’auteur jamais ne succomba aux facilités qu’une gloire soudaine lui avait pourtant permises. Seulement, il sembla admettre ici et là, non sans regret, que, passé ce succès brutal, tout ce qu’il écrivit fut encensé sans distinction en dépit de sa valeur véritable et sans doute relative : ce manque de discernement de ses contemporains, dans un sens ou un autre (quoiqu’ici pour son bien), l’a probablement consterné.
C’est qu’il s’agit là d’un auteur appliqué, constant, soigneux, conscient de son devoir d’artiste et qui mesure avec beaucoup de responsabilité et de curiosité méthodique ce en quoi consiste le travail intellectuel de l’écrivain ; une nature incroyablement robuste et résistante, rivalisant d’épreuves et admiratif des performances athlétiques ; un homme sans préjugé de classe, sans convention que le respect de ses élans intérieurs ; de surcroît un individu tout empli d’expériences terribles et pratiques de l’existence, ayant voyagé partout, crevé de faim la plupart du temps, enduré la violence et toutes sortes de privations physiques et morales ; quelqu’un, en somme, qui ne parle pas de l’homme comme d’autres écrivains bien à l’abri de leur bureau en acajou pour en donner des visions absurdes et pleines d’excès flatteurs, mais sachant, au contraire, ce dont il disserte, ayant vu maints spécimens de l’homme libre et social, de l’homme réel et universel, de l’homme balançant sans cesse entre sa vitalité intrinsèque et son aspiration au confort y compris mondain ; et par-dessus tout un être de solitude incroyablement bon, un enfant de rêves perpétuels et de tentatives toujours nouvelles, un enthousiaste humain, foncièrement socialiste à une époque où cette idée valait infiniment plus qu’un « parti » politique ; le tout surpassant, j’ose le dire, un Hugo raffiné, un Hugo ampoulé, un Hugo chrétien, parce que capable de se départir de tous ces préjugés établis pour voyager, concrètement ou mentalement, dans des sphères où l’on n’a pas besoin de convoquer et de représenter autre chose que l’homme tel qu’il est véritablement – ce dont Hugo, je crois, n’est jamais parvenu.
Jack London est un ami parce qu’il ne se vante pas, parce qu’il n’a pas besoin des autres, parce que son monde personnel, celui qui fuse en lui, est une force centrifuge et non une illusion valorisante, parce qu’il n’écoute que sa vertu sans se soucier de plaire et pourtant sans jamais parvenir à être déplaisant. Un tel homme, quand il connut la fortune, longtemps ne cessa pas d’écrire à un rythme audacieux – œuvre considérable, constante de qualité et produite pourtant en quinze ans à peu près –, nullement brisé par cette reconnaissance notoire où communément d’autres se complaisent et se vautrent avec paresse ni satisfait ou contenté de ses capacités, et, quand il s’aperçut qu’il n’était plus considéré qu’automatiquement comme une célébrité quels que soient ses écrits et son art, toujours extrêmement seul au fond, et même plus seul peut-être de cette fortune dont il ne sentit guère venir de regards sincères, il jugea qu’il ferait mieux d’appareiller un bon bateau en solitaire et de quitter toute cette agitation vaine pour retourner à la découverte des espaces plus vastes et des hommes plus vrais.
Et, à ce que certains supposent, lorsque ses forces diminuées ne lui permirent plus tout à fait d’assumer son indépendance et sa liberté, il ingéra en conscience deux ou trois fois plus de morphine qu’il n’aurait dû, et il s’éteignit ainsi, sans bruit, attiré par l’expérience nouvelle d’un autre voyage. Certes contestée, cette version romanesque de la mort de London a beau ne pas susciter l’adhésion des biographes officiels, elle fut jugée crédible et cohérente, et c’est ce qui est significatif : que personne n’en douta fort parmi ceux qui l’eurent lu ou connu.
Les éditions Libretto proposent une très belle collection des œuvres de London, dont chaque couverture représente l’auteur dans différentes poses : papier à grain de qualité, préfaces informatives et brèves, traduction exacte à ce que j’ai pu vérifier – travail fort déférent en somme et qui mérite qu’on n’aille pas chercher moins cher chez un autre éditeur. Cela vous fait à la fin une jolie étagère assortie si vous avez le bon goût de lire plus d’un London, et, sans passer pour un collectionneur, vous manifestez tout de même par un tel achat votre capacité de sélection d’une publication.
La Route, c’est l’autobiographie-reportage d’un vagabond sur son existence et celle de ses congénères, trimardeurs qui « portent la bannière » et « battent le dur », voyageurs, hors-la-loi, débrouillards et crève-la-faim. Dans cette Amérique démesurée de l’individualisme et de la liberté où l’esprit d’aventure, ce fameux esprit pionnier, continue d’imprégner les mentalités comme une devise gravée, Jack London vécut ce désir impatient de vivre à sa guise parmi des hommes à côté de la morale commune, en clochard, en maître-bohème, au sein des « hobos » dont il devient vite un modèle accompli d’astuce et de vitalité. Et tout ce monde-là est dépeint, au cours d’un témoignage sincère où l’auteur ne dissimule rien de ses joies immenses et de ses souffrances terribles, dressant le portrait pur de la marginalité – à travers ses observations, ses exploits et ses échecs, sorte de guide pour comprendre sans préjugé les vicissitudes et les règles plus ou moins justifiables d’une frange pas si infime de la société de cette époque, en pleine crise de l’emploi. Les diverses mœurs des SDF, leurs organisations structurelles et leurs codes, leur méthode millimétrée pour se déplacer sur ou dans des trains en fraude, leurs poursuites incessantes et brutales par les conducteurs ou les policiers, leur rapport de défiance, de raillerie et de jeu périlleux avec tout ce qui reflète l’autorité ou la société conservatrice, la prison aussi et la façon dont, déjà, les pénitenciers provoquent l’abus des plus faibles et des moins malins… tout ceci baigné dans une atmosphère d’étoiles et de nature, inondé d’une jouissance de vie où chaque acte relève d’une compétition de puissance – démonstrations d’acrobaties et « trucs » –, et surtout, imprégné d’une personnalité unique, celle d’un Jack London immensément libre et conscient, peintre sans parti-pris de cette sorte d’existence fébrile, laudateur tout autant que dénonciateur d’une société permettant ou chassant ce mode d’existence.
C’est toujours très bien écrit, minutieux et suggestif, sans atermoiements vains ni excès de pathos, d’une plume manifestement soucieuse aussi bien de simplicité que de précision à rendre la subtile humanité de cette vie fondamentalement bâtie d’imprévus et de plein air.
Seulement, et l’on trouve ce « défaut » dans toutes les œuvres autobiographiques de London comme John Barleycorn ou Le Peuple d’en bas, la dimension journalistique en quelque sorte, tâchant à venir à bout des moindres détails, peut aussi contenir quelque chose d’un peu impatientant, non que l’auteur se complaise à beaucoup de développements inutiles, mais les œuvres d’imagination, je trouve, valorisent mieux un esprit comme celui-là, soulignant un effort de structuration de la pensée et surtout indiquant plus nettement quelque esthétique littéraire au lieu de présenter, comme ici, la narration méthodique de faits même choisis. Plus simplement, l’absence caractéristique « d’histoire » au profit d’une collection d’anecdotes, certes révélatrice d’un « monde », rend en général moins profonde et moins élaborée une œuvre dès lors qu’on s’attache aux effets supplémentaires de l’imagination, car il s’agit alors surtout de transposer très fidèlement une réalité et moins de créer, d’extirper de soi-même, une réalité absolument singulière. C’est peut-être une question de genre, tout simplement, mais je prétends que nombre de lecteurs sentiront la différence qu’il y a même d’un Radieuse aurore à un Peuple d’en bas, si éloquent soit ce dernier quant à la révélation du quotidien des travailleurs pauvres londoniens.
Reste qu’on peut sans scrupule s’enivrer de ce parfum de vitalité primale que La Route exhale une fois encore : c’est cette fragrance si particulière, mais élevée à un certain degré d’art et d’humanité, qui saisit l’amateur de pureté libre, d’humanité sans fard et de rêve profond au contact de la littérature de Jack London.
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Notre hall était un ramassis des plus sordides, composé de débris et de la pourriture, des scories et de la lie de la société : individus tarés, fous crétins, épileptiques, monstres, avortons, en résumé un vrai cauchemar d’humanité. D’où les crises fréquentes chez nous. Elles semblaient contagieuses. Quand un détenu commençait à piquer une crise, d’autres suivaient son exemple. J’ai compté jusqu’à sept malheureux pris d’accès au même moment, emplissant l’air de leurs cris affreux, cependant qu’un nombre de détraqués, devenus furieux, vociféraient du haut en bas de la prison.
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Vidéo de Jack London
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