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EAN : 9782492298950
384 pages
MVO Éditions (05/03/2024)
5/5   2 notes
Résumé :
Jacques Clavisse, étudiant en rupture d’université, noie un chagrin d’amour dans la bière quand il décroche un poste de libraire à Lebenburg, une petite localité touristique des Ardennes belges.

Il se rend en fin d’été dans cette cité médiévale difficile d’accès, comme oubliée par le temps. Accueilli par Luce, la jolie secrétaire du bourgmestre, il y rencontre une communauté artisanale qui lui plaît et emménage.
Il découvre bientôt que les hab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lebenburg est un petit village de sept cents âmes situé en Belgique, dans les Ardennes, tout près de la frontière allemande.
En 1994, Jacques Clavisse, un jeune homme momentanément au chômage à Bruxelles, se voit proposer par l'Office National de l'Emploi de travailler comme libraire dans cette localité. Il accepte d'autant plus volontiers que le salaire est particulièrement attrayant.
Cette ancienne cité médiévale, habitée par une population très attachée à ses traditions, est particulièrement pittoresque. Très vite cependant, Jacques va se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Pourquoi, par exemple, une fois la nuit tombée, est-il interdit aux Lebenbourgeois de sortir de chez eux ? Et progressivement l'ambiance quasiment folklorique qui régnait dans le village devient de plus en plus étouffante et inquiétante…

Constantin Louvain signe ici un roman réellement époustouflant, à l'imagination puissante, soutenu par un style précis et efficace, dont il est difficile de lâcher la lecture ne fût-ce qu'un instant. Un roman que n'aurait certainement pas désavoué Jean Ray, le maître du fantastique belge.   
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Après une demi-heure de trajet, le bus quitta la nationale, suivit une chaussée mal entretenue et se gara à seize heures précises sur un parking établi au pied des murs de Lebenburg.

Jacques s’était assoupi lors des ultimes kilomètres du voyage. Le freinage le réveilla. Vaguement désorienté par un rêve dont le contenu lui échappait, il cligna des yeux, se leva et traversa machinalement en dernier le véhicule déserté par les autres voyageurs. Il s’arrêta sur le marchepied, surpris par le décor qui se déployait devant lui : une enceinte médiévale bâtie de lourdes pierres brunes, percée en son centre par une porte que gardaient deux tours cylindriques aux toits pointus constitués d’ardoises grises.

............

Il observa plus attentivement ces remparts qui paraissaient enserrer la cité tout entière et ressentit une impression d’étrangeté qu’il tenta d’analyser. En quelques secondes, il arriva à une curieuse conclusion : la ville, bien qu’ancienne, lui semblait neuve. « Je jurerais, songea-t-il, que la pose de la dernière pierre date de voici seulement un an ou deux. Cette cité m’apparaît remarquablement entretenue ». Un couple de corbeaux le survola, taches noires sur le bleu du ciel et le blanc des nuages. Les oiseaux atterrirent sur un merlon du parapet et parurent le fixer de loin. Il se retourna et interrogea du regard le chauffeur qui soupira :

— Votre première visite ?

— Oui. Je dois me rendre à la maison communale. Je postule pour un emploi.

L’expression du conducteur changea imperceptiblement. Le voyageur crut y distinguer l’apparition d’un intérêt accru, d’une curiosité vaguement malsaine.

— Ah bon… un travail à Lebenburg. Pourquoi pas ? Entrez par la poterne et suivez la rue du panzer jusqu’à la place. C’est tout droit. Ne vous attardez pas trop devant les boutiques.

— Pourquoi ?

— Parce que vous arriveriez en retard, pardi, s’exclama le chauffeur en rigolant.

Il lança à Jacques un regard amusé et ajouta sur un ton confidentiel :

— Lebenburg m’a toujours paru bizarre, mais beaucoup semblent y trouver ce qu’ils cherchent, car ils y reviennent régulièrement. Méfiez-vous quand même. De temps à autre, un de mes passagers ne retourne pas à Clervaux, en tout cas pas dans mon bus. Bon, je ne vous ai rien dit. Allez, filez ! Je redémarre dans cinq minutes. Dernier départ à vingt heures.
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