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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ah, Lovecraft, l'auteur préféré et incontournable pour mon mari. Aussi, lorsqu'ils ont reçu à la médiathèque ses nouvelles traductions et que mon mari a (re) lus ces textes pour la énième fois, moi, je me replongeais fans cet univers fantastique et envoûtant.
Ici, l'auteur nous plonge dans un univers terrifiant, à travers une histoire dans l'histoire puisque le narrateur ne fait que nous plonger dans une étrange affaire qui a intrigué son vieil oncle, professeur émérite et récemment décédé, celle d'une étrange figurine sortie tout droit de l'horreur, tout comme les rêves des plus étranges d'un certain jeune homme qui lui en fit le récit. Des rêves, ou devrais-je plutôt dire des cauchemars mais qui dépassent tout ce qu'un esprit humain est capable d'imaginer, tant cela dépasse l'entendement.

Le narrateur, après être persuadé que la mort de son oncle n'est pas aussi naturelle que ce qu'elle n'y paraît, décide de se replonger dans l'affaire, d'après les notes de ce dernier. Serait-il lui aussi condamné dès lors qu'il aura accès à certaines connaissances que nul esprit humain n'est capable d'en supporter, sans tomber dans la folie, voire même bien pire que cela ?

Une écriture remarquable, dont je n'ai pu qu'apprécier cette nouvelle traduction et un univers passionnant, horrifiant...bref, que je ne peux que vous recommander si vous êtes passionnés par le monde fantastique et par tout ce qui nous dépasse. A (re) découvrir et à faire découvrir !
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— Allo ?
— Bonjour, c'est le Cthulhu à l'appareil ! Veux-tu être mon esclave ?
— Non mais dites donc, espèce de bougre de petit mal poli ! J't'en foutrai, moi, des culs tu lus ! Va fan cthulho. Tu peux te brosser pour que je répète Iä, Iä, Cthulhu fhtagn.

Après "Call Of Duty", voici "Call of Cthulhu" et si c'est aussi un appel, ce n'est pas le même.

Vous n'aurez pas droit à "Cthulhu téléphone maison", mais à "Cthulhu t'aphone la raison" car c'est ce qui arrive à ceux qui tombe sous son pouvoir et qui l'idolâtrent.

Cet espèce de mollusque à tête de pieuvre (ou de calamar, j'ai pas eu le temps de bien voir) et pourvu d'aile de chauve-souris (de dragon ?) est un ancien Dieu déchu qui ronge son frein sur un atoll (les opticiens) perdu dans l'océan Pacifique et il attend son heure qui va venir.

Faut juste un alignement des étoiles et l'affaire est faite. En attendant ce grand jour, des humains dévoyés lui vouent un culte immémorial par le biais de sculptures antédiluviennes qui le représentent.

Ce qui est bizarre, avec cette nouvelle, c'est que l'on nous raconte tout l'histoire par le biais d'un homme qui enquête sur le calamar gigantesque et qui rassemble tous les témoignages qu'il peut.

Ce narrateur ne sera pas le seul car nous lirons, par son entremise, d'autres témoignages sur des phénomènes des plus étranges… Véritable enquête dans une autre enquête, nous suivrons ce Sherlock Holmes de l'étrange rassembler tout ce qu'il trouve sur les phénomènes étranges qui ont touché des tas de personnes à travers le monde.

Je me suis prise au jeu, je me suis immergée dans ce récit qui sentait la crevette et le poisson pas frais (Cthulhu ne doit pas sentir la rose, si ??) et l'angoisse est montée au fur et à mesure de cette courte nouvelle.

Pas au point d'aller se planquer sous le lit ou de vérifier qu'aucune tentacule ne traînait dans mes chiottes, mais à un moment donné, j'ai eu de la chair de poule et non, je ne lisais pas dehors, par -1° !

Tiens, pour votre punition, vous me recopierez ce mantra 100 fois : Ph'nglui Mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn ! Les consonnes en vertes et les voyelles en rouge.

Ce que ce charabia veut dire ? QUOI ? Vous ne parlez pas le R'lyeh ?? Allez, je vous aide : « Dans sa demeure de R'lyeh, le défunt Cthulhu attend en rêvant ».

Afin que vous n'alliez pas vous coucher bête (pour ceux et celles qui n'ont pas encore lu le Cthulhu), je vous ajoute une citation du Necronomicon que je verrais bien gravée sur ma pierre tombale :

"N'est point mort celui qui éternellement dort, et en d'étranges éternités, la Mort elle-même peut trépasser".

Une chouette lecture qui manquait à mon tableau de chasse, un choix excellent car c'est court mais intense et maintenant, je peux épingler l'auteur dans mes trophées et dire que maintenant, moi aussi, je sais ce qui dort dans les profondeurs de l'océan Pacifique…

♫ Sous l'océan ♪
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'investigateur relate ici le mythe de Cthulu ! Qui n'en n'a jamais entendu parlé ? Qui n'a jamais vu au détour d'une représentation Steampunk une pieuvre ? Qui ne connaît pas le nom de H.P. LOVECRAFT ?
Le lire n'est pas forcément aisé, le style est fluide et soutenu mais nous pouvons nous faire surprendre à errer dans les abîmes tel l'instigateur. Restons concentré, laissé est court mais dense !
Tout débute par la mort d'un oncle et la découverte de notes laissées par le défunt. On glisse aussitôt dans le surnaturel, l'épouvante, au sens littéraire, ici pas d'hémoglobine ni d'effet spéciaux, mais plutôt des rêves et cauchemars dérangeants. L'appel est lancé jusqu'à lui, le Grand Ancien descendu des Etoiles, le mal absolu.
Je recommande cette histoire pour découvrir l'auteur.
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J'ai mis du temps à lire ce petit recueil de neuf petites histoires dont uniquement la première fut écrite par H.P. Lovecraft : "L'appel de Cthulhu".

Les huit autres sont le fruit d'autres écrivains (américains, je suppose) du fantastique :

1 - C.A. Smith pour "Talion" et "Ubbo-Sathla"
2 - R.E. Howard pour "La Pierre noire"
3 - F.B. Long pour "Les Chiens de Tindalos" et "Les Mangeuses d'espace"
4 - A. Derleth pour "L'Habitant de l'ombre" et "Au-delà du seuil"
5 - R. Bloch pour "Le Tueur stellaire".

C'est drôle : je viens de finir l'ouvrage et je ne me souviens des histoires que d'une façon très imparfaite. Elles ne m'ont pas trop impressionnée. Trop irréelles à mon goût et depuis, avec la 2ème guerre mondiale, les dégâts faits par la bombe atomique et puis plus récemment Tchernobyl et Fukujima, je trouve que l'homme a trouvé tout seul (sans le concours de puissances maléfiques ou du moins, mon esprit pragmatique le croit) les moyens de nous faire peur et aussi de détruire complètement l'humanité. Nul besoin de petits êtres venus d'une autre dimension ou cachés dans les entrailles de la terre.

Je considère que ce texte vieilli n'est plus qu'une lecture d'adolescent qui souhaite s'initier de façon légère à la Fantasy. La traduction faite par Claude Gilbert n'est pas très agréable à suivre. Une reprise plus moderne s'impose. On a bien rajeuni la traduction française d'Ulysse de Joyce. Pourquoi ne pas essayer de redonner de la fraîcheur à Lovecraft ?

Cependant, un atout de taille : d'abord ce sont des nouvelles (j'aime beaucoup les nouvelles) et ensuite les textes sont assez courts : 40 pages pour l'appel de Cthulhu.

August Delerth parle page 126 de "la vieille Mrs Radcliffe, avec ses tombeaux cachés et ses fantômes ensanglantés". J'ai lu " Les Mystères d'Udolphe" d'Ann Radcliffe et c'était interminable : presque 900 pages dans la Collection Folio. Et pour pas grand chose ! Comme Mystères, pas si mystérieux que cela.

J'ai lu ce premier tome des légendes du Mythe de Cthulhu récit par récit en m'interrompant assez longuement entre deux. C'est bien de lire des nouvelles car dès que l'une est finie d'être lue, on peut faire autre chose et arrêter d'y penser. Je prends aussi quelques notes - des citations qui m'ont plu et j'avoue que j'ai trouvé des pépites que je n'ai pas toutes recopiées sur le site Babelio. A vous de les découvrir si vous avez envie de lire cette Fantasy.
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Et bien et bien que dire de plus que génial?! Cela fait un moment que mes amis me conseillent de lire les oeuvres de H.P Lovecraft et puis bon je suis du genre ""j'y pense et puis j'oublie"" comme dirait cloclo, N'en pouvant plus de me savoir dans l'ignorance une amie décide de m'offrir ""L'appel de Cthulhu"" afin que je puisse entrevoir le travail d'un génie du fantastique, ce ne sont pas mes mots mais je dois dire que je la rejoins entièrement sur ce point.J'ai été transporté dans un autre monde, et j'ai adoré ça.Une intrigue, des fanatiques avides de sang, de massacres et d'orgies une grosse bête à la face de pieuvre qui se trouve être un dieu venu des étoiles il n'en fallait pas plus me faire décoller moi aussi.En un mot j'ai adoré et j'ai déjà hâte de lire les autres oeuvres de monsieur Lovecraft.
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L'entreprise était terrifiante, hallucinée. Imaginer et construire un univers mythologique de l'invisible. Les récits du mythe de Cthulhu appellent les peurs intérieures, les angoisses latentes, sans jamais ou presque convoquer de terrifiantes créatures. Les monstres de Cthulhu sortent du lecteur, plongés dans une atmosphère tout à fait sinistre et angoissante. Il fallait être un peu fou pour imaginer cela, pour conjurer ses rêves, pour expulser ses peurs. Lovecraft s'est donné sans retenue dans cette tâche sans retour, tant elle vous entraîne au plus profond, au plus sombre. Edgar Allan Poe semble tout proche, mais dès la porte refermée, c'est Lovecraft qui s'empare de vous.
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Considéré comme le « continuateur officiel » des légendes imaginées par Lovecraft, August Derleth a proposé de nombreux pastiches de HPL dans divers recueils d'intérêt divers. Il dirige cette fois une anthologie où se retrouvent les épigones les plus fameux de Lovecraft. Après une introduction générale sur le sujet, Derleth débute ses légendes avec le texte fondateur de Lovecraft, « L'appel de Cthulhu » qui reste un de ses meilleurs et qui a véritablement lancé tout ce qui va suivre : romans, nouvelles, jeux de cartes, jeux de rôles, jeux de plateau, films, etc.
On commence cet héritage littéraire avec deux bonnes histoires signées Clark Aston Smith, « Talion » et « Ubbo-Sathla », deux très estimables contributions à l'univers de Lovecraft, tout comme « La pierre noire » de Robert Howard. On peut faire beaucoup de reproches au créateur de Conan mais il possédait réellement un style épique, évocateur, puissant (quoique simple) qui transcendait ses sujets pour donner d'excellents récits (un peu comme Gemmell).
« Les chiens de Tindalos » est un classique, un incontournables, déjà publié maintes fois aussi s'attardera t'on davantage sur l'autre contribution de Frank Belknap Long, « les mangeuses d'espace », hélas moins convaincant mais cependant agréable.
Derlethlui-même s'invite deux fois au sommaire avec « L'habitant de l'ombre » et « Au-delà du seuil »…Le problème de Derleth est qu'il a rarement apporté un regard neuf sur le mythe (excepté sa vision plus chrétienne d'un combat cosmique du Bien contre le Mal) et que ces récits semblent tous bâtis sur le même modèle : grimoires maléfiques, héritages diaboliques, litanies de citations et références,… Ajoutons toutefois que Derleth fait de Lovecraftlui-même un initié et de ses oeuvres des histoires authentiques, clin d'oeil sympathique quoique parfois un peu plaqué sur ses nouvelles en guise de « caution ». Ce n'est pas désagréable, voire plutôt plaisant, mais au final on a peu l'impression de lire toujours la même chose. Mieux vaut donc ne pas en abuser.
Enfin, Robert Bloch amuse avec « le rodeur des étoiles », également connu sous le titre « le tueur stellaire » ou « le visiteur venu des étoiles ». Un classique des « à la manière de HPL » et une excellente réussite.
Au final, voici un recueil plutôt convaincant avec quelques belles réussites (Bloch, Howard, « les chiens de Tindalos », Lovecraftlui-même évidemment), deux textes efficaces de Clark Asthton Smith, un correct « les mangeuses d'espace » et deux récits très moyens mais pas désagréables de Derleth. Pour les amateurs c'est donc tout à fait recommandable.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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3.5/5 : Une nouvelle traduction orchestrée par François Bon est une belle occasion pour moi de découvrir la plume d'un des grands auteurs de science-fiction/horreur : H.P. Lovecraft !

Avec un style original, des histoires fantastiques innovantes et courtes, j'ai pu enfin me faire mon avis sur cet auteur. J'ai aimé constater que Lovecraft a inspiré de nombreux écrivains contemporains et entre autres le grand Stephen King. En effet dans le domaine de l'horreur Lovecraft sait y faire : dieux terrifiants, ambiance angoissante et plume ténébreuse sont au rendez-vous.

J'ai eu une préférence pour Dans l'abime du temps car l'histoire était extrêmement bien ficelée : un homme perdant la mémoire pour la retrouver quelques années plus tard et à sa grande horreur. On ressent réellement les émotions du personnage et on cherche à comprendre ce trou noir. C'est presque un mélange entre fantastique et réalité scientifique. Quant à La Couleur tombée du ciel : ce fut aussi un réel plaisir, l'histoire est aussi poétique que son titre. L'appel de Cthulhu est le livre le plus court : c'est une nouvelle en somme que j'ai appréciée mais sans plus car c'était trop rapide à mon goût. Comme vous le savez, je ne suis pas une adepte des nouvelles alors il faut savoir m'accrocher du début jusqu'à la fin.

D'ailleurs je voudrais juste souligner que je ne comprends pas pourquoi ces trois livres n'ont pas été rassemblés en un seul car l'épaisseur est un peu léger et ce notamment pour les dévoreurs de livre. Néanmoins les fans de cet auteur pourront se régaler de retrouver ces récits mêlant imaginaire et réalité.

En définitive, si vous souhaitez [re]découvrir cet auteur rien de mieux que de se lancer dans une ou plusieurs de ces nouvelles traductions. Une bonne initiative des éditions Points !
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Pour la traduction de François Bon, la relecture de ce livre mérite le détour. L'appel de Cthulhu, c'est un livre lu il y a bien longtemps. Une époque où je poursuivais l'imaginaire, tentait de me frotter à l'étrange et à l'effrayant. Cette nouvelle traduction rend un grand service à cette histoire. Une enquête, du journalisme, en tout cas la rencontre du narrateur avec les peurs de ceux qui ont vu la bête immonde, et finalement avec ses propres peurs. On dit que Lovecraft cherchait à explorer les peurs qui sont tapies en nous. Sans doute.
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Une bonne introduction au monde fantastique de Lovecraft
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