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Le journal intime de celle qui aspire à devenir «Première dame» va nous faire vivre une campagne implacable.
Il y a les récits qui racontent l'ascension d'un homme vers le pouvoir, ces «romans» confiés à Yasmina Reza par Nicolas Sarkozy (L'aube le soir ou la nuit), à Laurent Binet par François Hollande (Rien ne se passe comme prévu) et à Philippe Besson par Emmanuel Macron (Un personnage de roman). Plus que des romans, ce sont davantage des hagiographies. Il y a ensuite la variante satirique, chasse gardée de Patrick Rambaud qui vient de publier Emmanuel le magnifique, premier tome consacré à la première année d'Emmanuel Macron à l'Elysée.
Mais, aussi réussis qu'ils puissent l'être, ces livres ne donnent qu'un point de vue extérieur – d'observateur – sur la vie de l'homme politique qui décide de s'attaquer à la fonction suprême. Grâce à Caroline Lunoir, on a enfin vision «de l'intérieur» de ce parcours, de cette épreuve. Car, n'en doutons pas, une campagne présidentielle est une épreuve terrible.
Quand Paul annonce à son épouse Marie et à ses enfants Violaine, Clothilde, Solenn et Victor qu'il va se présenter aux primaires de son parti, c'est tout naturellement la fierté et l'excitation qui l'emportent. Mais au fil des pages, les émotions vont bien vite se transformer, à la faveur des coups reçus et que Marie va nous détailler dans un cahier de campagne: «Je tiens mon journal avec des pudeurs de midinette. Je ne crois pas que Paul connaisse l'existence de ce cahier. Je ne sais pas ce qu'il en penserait. Y verrait‑il une coquetterie ou une menace?»
La romancière a subtilement brouillé les cartes. En mêlant habilement des épisodes qui ont parsemé les dernières campagnes présidentielles, elle donne de la crédibilité à son propos, mais en donnant des noms de fantaisie aux acteurs, elle évite le petit jeu de masques. Car il ne s'agit pas de trouver derrière Stéphanie L. (candidate d'extrême-droite) ou derrière Nathalie M. (à gauche) des personnalités connues, mais plutôt des archétypes.
Les jours passent et les médias s'en donnent à coeur joie, commençant à chercher des poux dans la biographie du candidat. Un article évoquant des comptes bancaires à l'étranger va mettre le feu aux poudres et conduite jusqu'à une perquisition traumatisante, notamment pour les enfants également inquiétés.
Marie souffre et écrit dans son journal: «le pays entier me considère comme une tricheuse, qui a dissimulé sa fortune dans un paradis fiscal et qui a volé le trésor public». le coup est rude, mais ne la secouera pas autant que la révélation d'une liaison entre son mari et Marion, son éditrice. Si leur union vacille, elle va tenir. Car Marie se prend au jeu et voit la dynamique enclenchée.
«Paul a triomphé au second tour de la primaire, emportant avec lui les militants et des millions de voix. C'est écrit. Il sera le candidat à la présidentielle de notre parti. Ma main tremble un peu. Il paraît que cette élection présidentielle, après cinq ans de gouvernement par l'opposition, la déroute de Régis B. et les luttes fratricides qui déchirent désormais son parti laissé sans candidat officiel, est imperdable. Ce soir, ma joie, notre joie, connaît aussi le poids de la responsabilité qui nous échoit. Cher pays, mon Paul, je répondrai présente, autant que je le pourrai.»
Après les primaires, un autre match s'annonce, encore plus galvanisant, mais encore plus violent. Et le mot d'ordre est alors «Tenir».
Je vous laisse découvrir le dénouement de ce roman qui vous fera pénétrer dans l'intimité d'un couple, vous initiera aux jeux de pouvoir et ne vous laissera rien caché des tourments de l'âme de la Première dame.

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Consigner la course folle, voilà ce que Marie s'apprête à faire. Garder une trace du challenge, des meetings, de l'investiture, raconter la liesse et les angoisses, parler de lui, Paul, ce cher mari, des enfants, d'elle.

Elle, Marie, épouse et mère. Cultivée, raffinée, aimante. Une épouse et une mère dévouée, pilier d'une famille à laquelle elle se consacre au détriment de ses propres aspirations. N'a-t-elle pas abandonné une carrière prometteuse ? Elle se fond dans le décor, brushing impeccable, tenue irréprochable, sourire « de Joconde » - conforme au moule dans lequel elle se glisse ; lisse et sans saveur.

Et la femme, qui est-elle ?  L'écrit la livre, elle dont on guette le faux pas, elle qui plie, compose, gobe et digère. Elle qui affronte le scandale, malheureuse mais fière, qui colmate et adapte. La femme endure la tourmente qui les ravage. Leur couple, les enfants, tout souffre. On s'interroge alors sur l'amour, l'abnégation et les bénéfices d'un tel soutien. L'être se révèle complexe et ambigu, les conduites contrastées.

Ce roman flirte avec la réalité mêlant fiction et actualités. Les pistes sont brouillées ; on connait, reconnait sans vraiment s'y attarder puisque ne compte que la portée des actes, l'enjeu de la cabale. Devenir publique, à quoi s'expose-t-on ? A quel prix ? 

Marie est la femme de…, une femme cachée derrière la potiche, engluée dans les convenances et pétrie de loyauté. Mais si la campagne la lamine, peut-être est-ce enfin l'opportunité de renouer avec elle-même.

Un roman prenant qui ne se pose qu'une fois achevé.
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Roman à clef d'une élection présidentielle telle que vécue par l'épouse d'un candidat, qui n'est pas sans rappeler une certaine Penelope F. Quoiqu'on puisse également y deviner les frasques subies par d'autres premières dames.
Ecrit sous la forme d'un faux journal intime, ce récit exprime tous les blessures et les humiliations d'une femme trahie par son champion de mari. Débutée comme un chemin joyeux vers la victoire, l'élection tourne peu à peu au cauchemar absolu alors que le piège se referme sur l'héroïne.
Lire « Première dame » nous rappelle avec une peu de recul aujourd'hui à quel point la dernière élection présidentielle tenait plus du roman noir mâtiné de vaudeville que d'une démarche politique. On mesure également, et même si on le subodore fortement, combien ce qui est censé être un moment majeur de la vie d'une nation tient plus souvent de la mascarade où les principaux acteurs se jouent des hommes et des femmes dont ils prétendent obtenir la voix, ainsi que de leurs proches. Les prétendants à la charge suprême n'en sont que plus pitoyables.
Ce roman, qui au premier abord, pourrait n'être qu'un aimable exercice de style devient une analyse (certes en surface) sans concession de moeurs politiques contemporains.
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En ce 24 avril, Marie débute un journal intime. Paul, son mari depuis des lustres, a décidé de se porter candidat aux élections présidentielles. Bien sûr, il lui faudra au préalable emporter les primaires de son parti, et ce malgré des sondages très défavorables…
En trois actes sur fond de Traviata, Caroline Lunoir, que je lis ici pour la première fois mais dont c'est le quatrième roman, nous raconte deux années tumultueuses.
On les connaît, on vient de les vivre.
Bien sûr, ses personnages sont un mélange de plusieurs hommes et femmes politiques et le destin qu'elle leur donne s'éloigne de la réalité, mais en Marie on pense beaucoup à Pénélope, forcément.
Mais pas seulement.
Le tout exerce une réelle fascination et entraîne des sentiments disparates. C'est une comédie acide qui nous fait hésiter entre la commisération et l'exaspération, que j'ai pour ma part lue d'une traite, totalement captive.
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La première dame, objet de tous les regards, fantasmes et "unes" de magazines est-elle un bon personnage romanesque ? Que se cache-t-il derrière les sourires de façade, les tenues impeccables et la photo de famille idéale ? On imagine sans peine la fascination du romancier - ou ici de la romancière - pour toutes les zones d'ombre, les non-dits, la réalité derrière la fiction de l'image publique tricotée pour les médias. Il faut dire que ces dernières années, les premières dames ont pas mal squatté l'actualité entre affaires, infidélités et autres rebondissements. Une matière vraiment très inspirante...

Et une matière dont s'empare Caroline Lunoir avec une certaine férocité qui fait le piquant de ce récit tout en crescendo, et qui se lit d'une traite. La forme choisie, celle du Journal tenu par Marie, donne le sentiment d'un compte à rebours et renforce l'intensité dramatique. Pourtant, au début, tout va pour le mieux. Paul a derrière lui une belle carrière politique, Marie s'est éloignée de sa vie professionnelle pour se consacrer à Paul et à leurs quatre enfants désormais adultes, alors quand Paul annonce sa candidature à la primaire de son parti en vue de l'élection présidentielle, tout le monde fait corps derrière lui avec un bel enthousiasme. Marie inaugure ce cahier afin d'y consigner les étapes qui conduiront la famille à l'Elysée, dans moins de deux ans. Néanmoins, le chemin va se révéler non seulement semé d'embûches mais surtout riche en révélations sur les membres de cette belle famille modèle. La résistance de Marie va être mise à rude épreuve car, même si elle n'ignore pas que la politique est un terrain miné, elle est bien loin d'en imaginer la violence dès lors que les enjeux concernent le plus haut sommet de l'état. Et que les placards regorgent de petits secrets qui ne demandent qu'à nourrir les media affamés...

Caroline Lunoir bâtit une fiction en s'inspirant du vrai (aperçu dans les media), en mélangeant les époques et les actions de personnages réels pour en bâtir d'autres, totalement fictifs mais pour le coup assez chargés. Ce qui se révèle amusant et contribue à ancrer son récit dans la réalité. Mais ce qui l'intéresse, c'est Marie. Son caractère, ses motivations, ses réactions face aux immondices qui se déversent sur elle. Ses faiblesses et surtout sa force. Une force qui de par son rôle d'épouse de, dans l'ombre de, est restée sagement planquée derrière celle affichée de l'homme. Sous-estimée, sans doute. Aussi bien par elle-même que par ses proches... et leurs adversaires.

Première dame est un roman féroce, servi par une narration implacable où se mêlent la comédie du pouvoir, le jeu des apparences, le cynisme de tous les acteurs concernés et le travail d'introspection d'une femme dans la tempête. Dont on ressort avec une question : la fiction dépasse-t-elle la réalité ou inversement ?
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C'est décidé : Paul sera candidat aux primaires de son parti en vue de l'élection présidentielle. Sa femme , Marie, « épouse dévouée, mère exemplaire » de 4 grands enfants , décide d'écrire le journal des 720 jours qui les séparent de la date fatidique…

On s'en doutait , femme de possible futur président , c'est pas une sinécure ! Comme le dit la 4 e de couverture « Que faut-il d'abnégation, de cynisme, d'amour ou d'ambition pour accompagner un homme jusqu'aux portes du palais ? »

Caroline Lunoir a puisé dans le personnel politique de ces 30 dernières années pour concocter ses personnages. Paul est incontestablement un clone de Fillon mais qui aurait emprunté le scooter, le casque et le sac de viennoiseries du matin à Hollande ; son adversaire du même parti nous rappelle Sarkozy , le candidat attendu à gauche est soudain empêtré dans des affaires de moeurs alors qu'à droite toute l'inamovible blonde tient la corde. Côté femmes, même patchwork : une base de Pénélope F, une grosse pincée de Cécilia S, un zeste de Valérie T…. On a parfois l'impression de feuilleter la presse people !
Au delà des personnages, le livre décrit très bien l'ambivalence de la vie politique : l'hypocrisie, les coups bas, les trahisons, la vie privée qui vole en éclats, étalée aux yeux de tous dans les médias mais en même temps l' excitation et l'euphorie des meetings, la fierté et la joie de la victoire.

Un petit bouquin qui se lit vite et bien. Une fiction politique bien fichue et sans doute pas si fictionnelle que ça finalement !
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C'est un livre assez court qui traite d'un sujet original et qui a été édité par une excellente maison : Actes Sud. C'est pourquoi je l'ai choisi à ma bibliothèque de quartier.
Une histoire toute simple. Une épouse qui se sacrifie à son mari entièrement jusqu'à ce moment où tout se détraque. Elle en devient presque folle puis se ressaisit et happy end : le mari est élu et elle devient la première dame.
J'ai aimé le style très épuré et élégant. Rien à dire mais peu de choses à retenir. Point de pensées profondes, juste des émotions. C'est brillant et très français !
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Marie, épouse de Paul, candidat aux primaires de son parti de droite en vue de l'élection présidentielle, décide de tenir son journal de campagne. Celle que certains ne voient que comme une "bourgeoise d'âge mûr trop gâtée par la vie" est tout à la fois une femme qui a mis ses capacités intellectuelles sous le boisseau, pour privilégier sa vie de mère de famille nombreuse (quatre enfants, adultes maintenant), mais qui a aussi fait le choix d'épouser un homme et son ambition.
La peur de n'être personne la talonne et quand les ennuis judiciaires (entre autres) rattrapent le couple, la vie de Marie vacille.
Inspiré par une actualité politique encore fraiche, le roman de Caroline Lunoir réussit le pari de nous tenir en haleine et de brosser le portrait nuancé d'une femme à multiples facettes qui profite sans vergogne, et même sans s'en rendre compte de privilèges, mais qui s'indigne quand la réalité triviale la rattrape, sans pour autant perdre son humanité. 185 pages dévorées d'une traite.
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Voici un roman tout à fait rafraîchissant. Si vous avez envie de passer un moment de lecture qui serait comme du champagne, pétillant et savoureux, Première Dame de Caroline Lunoir est pour vous !

“Paul m'a annoncé hier qu'il serait candidat à la primaire de son parti pour l'élection présidentielle”.

Alors que son époux se présente à la plus grande élection de la République Française, la narratrice décide de commencer un journal intime. Ce qu'elle n'anticipe pas, ce sont les scandales, les trahisons, et l'acharnement des médias qui n'épargneront ni son couple ni sa famille, et dont elle livre au jour le jour les détails cocasses.

Ironique et léger, ce roman à clef réécrit la politique française de ces dernières années au travers de personnages et de situations burlesques offrants de nombreux déjà-vus.

J'ai adoré suivre les aventures de cette mère de famille de 4 enfants, catholique de droite, bon chic bon genre, mi Pénélope Fillon mi Valérie Trierweiler, découvrant avec stupeur les aventures extra-conjuguales de son mari :

“Enfermée dans la salle de bain pour prendre mon bain, j'ai cédé à la tentation de regarder les grands titres et j'ai récolté la souffrance que je cherchais. [...] le monde se gargarise de photographies de Paul surpris, juché sur le scooter de notre fils, au petit matin, bien loin de notre domicile”.

La mode est à la politique fiction. Mais à l'inverse des livres qui racontent l'histoire des hommes d'action sous le feu des projecteurs, j'ai apprécié ce roman drôle et croustillant, qui met en lumière les péripéties d'une femme de l'ombre.
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Après La Faute de goût paru en 2011 chez Actes Sud puis Au temps pour nous quatre plus tard toujours dans la maison arlésienne, l'avocate pénaliste Caroline Lunoir revient en librairie en ce mois de janvier 2019 avec Première dame. Une incursion, intime et féminine, dans les coulisses politiques et personnelles d'un aspirant au pouvoir. Lettres it be vous dit tout sur ce nouveau roman !

# La bande-annonce

Un beau dimanche d'avril, c'est dans l'euphorie et la fierté qu'est accueillie l'annonce de Paul : il sera candidat aux primaires de son parti en vue de l'élection présidentielle. Épouse dévouée, mère exemplaire, Marie inaugure pour l'occasion un journal, avide de tenir la chronique des deux années à venir qui s'annoncent pleines de suspense, de promesses et d'accomplissements. Leurs quatre enfants, jeunes adultes, se réjouissent du sens que ce projet paternel donne à une vie d'engagement et le soutiennent avec chaleur. Personne ne semble mesurer les conséquences d'une telle mise en lumière, ni ne pressent le souffle des scandales qui s'apprêtent à ébranler la cellule conjugale et le cocon familial…

Que faut-il d'abnégation, de cynisme, d'amour ou d'ambition pour accompagner un homme jusqu'aux portes du palais ? Analyse intime d'une femme qui ne vivait que pour ses proches et qui se découvre un pouvoir ambigu, critique sociale d'un milieu privilégié coupé de la réalité, satire dénonçant les compromissions de la classe politique avec les experts en communication, ce roman enlevé mêle l'ironie d'une fausse résignation à un féminisme ambivalent.

# L'avis de Lettres it be

Cécilia Attias puis Carla Bruni, Julie Gayet, désormais Brigitte Macron, Michelle Obama ou Melania Trump de l'autre côté de l'Atlantique… La figure de la Première dame est désormais incontournable dans le monde politique, en France mais aussi au-delà de nos frontières. Et c'est de cette figure, presque tout le temps féminine à quelques exceptions près, que tente de s'emparer Caroline Lunoir dans son nouveau roman Première dame publié chez Actes Sud.

De l'ambition politique (et intime) d'un mari et d'un père qui peut s'appuyer sur une famille unie et sur un couple soudé, en passant par les inévitables phases de doute jusqu'à la possible consécration finale, Caroline Lunoir dépeint sous la forme du journal intime la conquête de la Présidence, mais du côté de l'ombre, ou plutôt d'une femme de l'ombre. Mère de quatre enfants, femme dévouée au soutien de son homme aspirant Président, Marie connait sa place. Cette place de Première dame, aussi enviée que détestée, ce poste de faire-valoir cantonné aux sourires béats et aux salutations lascives laissées de nos foires locales jusqu'aux quatre coins du globe. Et pourtant, Marie se veut tout le temps au côté de Paul et ce dès son annonce de se présenter à la primaire de son parti politique. Et de fil en aiguille, tout ne va (évidemment) pas se passer comme prévu…

La conquête du pouvoir, le terrain miné qu'est la politique quel que soit l'étage scruté, les jalousies et ambitions des uns et des autres qui s'entrechoquent pour laisser place à un cocktail explosif de carriérisme tiède et d'envies cachées, la figure de la femme trompée qui danse main dans la main avec celle du mari-père qui s'éloigne… Malheureusement, Caroline Lunoir ne nous épargne pas vraiment les lieux communs et les clichés rebattus sur la politique année après année, livre après livre. Non pas que les personnages de Première dame soient seulement caricaturaux et entendus, loin s'en faut, simplement que l'originalité et le changement de perspective ne sont pas à mettre dans la liste des attentes à avoir à la lecture de ce roman.

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