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EAN : 9782130844723
219 pages
Presses Universitaires de France (26/04/2023)
4.5/5   1 notes
Résumé :
Qu'est-ce que l'Ailleurs ? Où le trouver ? A quoi le reconnaît-on ? C'est à ces questions que répond Anne-Sylvie Malbrancke.
Dans ses carnets de voyage insolites, elle fait le récit de la rencontre entre un Occident fantasmant l'exotique et le lointain, et le quotidien des peuplades de Papouasie : elle rêve de chamanisme, alors qu'ils s'inquiètent de la récolte des patates douces. Et elle éprouve une vie sans électricité, loin de ce que le progrès a fait et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Anne-Sylvie Malbrancke, docteur en anthropologie sociale, fait le récit de deux expériences de terrain auprès de communautés isolées de Papouasie-Nouvelle-Guinée, et c'est tout à fait passionnant. Loin de se résumer à une somme de remarques sur le mode de vie de ces deux peuples, le texte est plus largement (et peut-être même avant tout) une réflexion sur le travail et le positionnement d'un anthropologue. L'auteure traque les biais qui, malgré elle, viennent fausser sa vision, malgré tous les efforts qu'elle fait. Elle ne cache rien de ses difficultés, de ses découragements, et du renoncement à certaines illusions. Nul besoin d'être spécialiste en ethnologie pour appréhender les enjeux. Bien-sûr, au fil de son récit, on découvre le quotidien de ces deux peuples à travers le regard de l'ethnologue. Un quotidien, faut-il le préciser, très différent du nôtre ; et essayer de le comprendre demande de se débarrasser de certains automatismes ancrés en nous. le texte est par ailleurs très plaisant à lire : une écriture élégante, et qui ne manque pas d'humour.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les Baruya ont vite compris que j'étais la "boss meri", la femme qui commandait. Godelier a souligné la forte "domination masculine" qui marque leur société, mais ils n'ont pas mis longtemps à accepter que la femme en pantalon soit aussi un peu l'homme. Certains se mirent à raconter en riant que, pour profiter de la manne que nous apportions, il faudrait "tuer le Blanc puis épouser la Blanche". Quand la blague devint trop récurrente, on s'acheta une machette de cinquante centimètres.
J'avais été bien avisée de ne pas céder à la demande de Koum sur le tarmac de Goroka : sa femme, arrivée au village avec nous, se chargea durant mes premières semaines de terrain de contrôler mes entretiens avec une rigueur plus scientifique que la mienne. Systématiquement, elle sema l'épouvante parmi les plus jeunes de mes interlocutrices - avec les meilleures intentions du monde, me dit-elle par la suite.
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