Lorsque j'entre dans une librairie pour acheter un titre bien précis, le hasard me fait souvent tomber sur de l'inattendu.
Ce fut le cas pour ce petit pastiche holmésien, dont je ne connaissais pas l'existence et qui est venu frapper mon regard qui errait sur les étagères du rayon "polar".
Pour être court, il l'est ! C'est le format d'une nouvelle, guère plus, ce qui est parfait pour une enquête de
Sherlock Holmes : ni trop court, ni trop long.
Le caractère des personnages est assez conforme aux originaux, sauf que Watson appelle à un moment donné son ami par son prénom. Sinon Watson est comme d'habitude : il ne voit rien, comme le lecteur.
Holmes se fendra de quelques déductions, ne dira rien sur l'enquête en cours et se réservera le côté de la surprise.
L'enquête n'a rien d'exceptionnel, elle est correcte. La vie des Romanov est menacée par des anarchistes et Holmes doit trouver qui leur en veut, tout en déjouant un possible attentat.
Peu de détails sur les décors, peu de détails sur l'Histoire aussi. le roi étant George V, nous pouvons en déduire que nous sommes entre 1910 et 1914, puisque la Première Guerre Mondiale n'a pas éclatée.
C'est un petit polar historique qui se lit assez vite, qui est plaisant, sans pour autant casser trois pattes à un tsar de Russie.
Nous apercevrons juste la famille royale, rien de plus, ce qui est dommage pour ceux ou celles qui auraient aimé qu'ils soient plus présents (comme moi). La diplomatie est une chose obscure…
Une petite enquête honnête, correcte, agréable à lire, sans pour autant avoir un final à couper le souffle. Malgré tout, ce petit pastiche ira dans l'étagère des "bons pastiches" et non dans les daubes.
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