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307 pages
Albin Michel Editeur (08/06/1929)
5/5   1 notes
Résumé :
Gubbiah, c'est le rêveur, l'artiste velléitaire et faible, impuissant à se réaliser : dans ce héros, Jean Martet a su incarner le type profondément humain et émouvant du raté s'évadant de la vie banale qui l'écoeure. Gubbiah rencontre un jour, sous les traits d'une bohémienne ardente, l'aventure. Mais, fatal à tous ceux qui l'aiment - et qui, malgré cela, ne peuvent s'empêcher de l'aimer - incendiaire, meurtrier, il entraînera dans la mort, parmi les neiges glacées,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Rien ne semblait prédisposer Jean Martet à devenir un écrivain. Ce petit bonhomme rondouillard, entré dans la fonction publique par souci de sécurité, aurait dû s'attendre à un destin sans histoire, si son concours d'entrée n'était pas tombé en 1914. Mobilisé dans la foulée, il se retrouva un peu par hasard nommé secrétaire de Georges Clémenceau. Une véritable amitié lia assez vite les deux hommes, et survivra d'ailleurs à la fin de la guerre, Jean Martet resta le secrétaire de Clémenceau jusqu'à la moitié des années 20. Par la suite, après la mort du Tigre, il signa quatre ouvrages biographiques sur Clémenceau, qui font encore autorité.
Aux côtés de Clémenceau, Jean Martet a beaucoup voyagé, notamment en Amérique où il séjourna longuement, et découvrit les romans de Jack London, qui décideront de sa vocation littéraire. Une fois revenu en France et définitivement nommé dans son administration, Jean Martet ne cessera plus d'écrire, jusqu'à sa mort prématurée en 1940.
Dans sa jeunesse, Jean Martet avait publié confidentiellement un recueil de poésies et un roman, qui passèrent inaperçus. Sa véritable carrière littéraire débute donc en 1928 sur les traces de Jack London, dont il reprend le style fluide et sobre, avec un surprenant mimétisme. S'il diversifiera par la suite les lieux où se situent ses romans, il place d'abord ses héros aux États-Unis, pour la plupart des êtres perdus, à la dérive, issus des classes les plus basses de la société américaine. Les romans de Jean Martet sont totalement apolitiques, souvent nihilistes et décrivent d'une manière factuelle et effacée la lutte des individus dans une société dont ils comprennent mal les codes, et où ils peinent à s'adapter. Ce sentiment d'isolement est renforcé par l'omniprésence de la nature encore sauvage des grands espaces relativement peu habités de l'Amérique profonde.
Après le déjà fort réussi « Marion des Neiges », qui marque son entrée aux éditions Albin Michel, son unique éditeur, Jean Martet publie en 1929 ce qui va être son premier chef d'oeuvre, « Gubbiah ».
Car oui, n'ayons pas peur des mots, « Gubbiah » n'est pas seulement le plus farouchement américain des romans français, c'est un récit déconcertant, dont il est absolument impossible de soupçonner, quand on en ignore l'auteur, qu'il puisse être français. Non seulement, Jean Martet épouse le style et les thématiques de la littérature américaine du début du XXème siècle, mais il préfigure avec une incroyable lucidité l'évolution future de cette littérature à laquelle il n'appartient pas, et dont cependant il incarne l'excellence absolue, peut-être grâce à un certain raffinement dans les descriptions, plus rares chez d'authentiques auteurs américains. Dans « Gubbiah » dorment en filigrane les prémisses de ce que seront les grands écrivains américains de l'après-guerre : Hemingway, Henry Miller, Hubert Selby Jr., John Irving et même, dans une moindre mesure, William Burroughs et Charles Bukowski.
« Gubbiah », en effet, introduit un type de personnage que l'on ne rencontre guère encore dans la littérature américaine, mais qui va pourtant en devenir un caractère type : le "freak", le prolétaire bizarroïde, pur produit de son environnement mais enfermé dans un monde intérieur secret, caressant de manière autiste des rêves inconsistants de gloire et de réussite, sans savoir exactement pourquoi ni comment, cultivant une passion imbécile de manière exclusive et obsessionnelle, et promenant sur le monde qui l'entoure un regard vague et déphasé, désireux de s'intégrer mais incapable d'y arriver réellement.
Ce personnage 100% américain apparut progressivement dans la littérature américaine, mais à ma connaissance, c'est dans « Gubbiah » qu'il se retrouve pour la première fois en personnage principal.
Cet antihéros s'appelle Gubbiah Quitsgaard, un nom étrange dont la bizarrerie ne sera jamais expliquée, et dont, de toutes façons, nul ne s'enquiert. Gubbiah est un être auquel personne ne s'est jamais attaché, pas même son père qui l'a abandonné. Gubbiah est un petit employé d'une usine, il vit avec sa femme et son oncle, sans que l'on sache exactement ce que ce dernier fait là. Son épouse est l'une de ces femmes modestes nées pour trimer toute la journée, et perpétuellement anxieuse de voir s'achever cette vie de labeur misérable. L'oncle n'ouvre la bouche que pour rabaisser perpétuellement Gubbiah, et ne semble rien faire à la maison, à part lire le journal. Gubbiah a également un fils, un préadolescent que décidément il n'aime pas, sans s'expliquer pourquoi.
Dans ce foyer étriqué et précaire, Gubbiah s'ennuie beaucoup, mais ne voit pas trop ce qu'il aurait pu espérer d'autre. Tout change le jour où il reçoit une dépêche lui enjoignant de venir voir son père qui est à l'agonie.
Celui-ci vit dans une autre petite ville à une centaine de kilomètres. Gubbiah s'y rend en train, un peu par devoir et peut-être avec l'idée d'hériter de quelque chose. Gubbiah est accueilli par la peu communicative compagne de son père, laquelle l'envoie au premier étage où se trouve alité le moribond.
Mr Quitsgaard Père est lui aussi un original, mais d'un autre style. Ancien trappeur, chercheur d'or et aventurier, c'est un homme qui a gagné presque autant d'argent qu'il en a dépensé, ce qui fait qu'il est en réalité ruiné. le père de Gubbiah n'a qu'une chose à lui léguer ; une martingale infaillible à la roulette qu'il a rédigée sur un petit bout de papier. Gubbiah accepte un peu distraitement ce peu significatif héritage, mais plus tard, cherchant de quoi allumer sa pipe avec le feu de cheminée, il utilise la martingale comme allumette et ne s'en rend compte qu'après.
Une fois son père mort, Gubbiah réalise que la veuve a profité de ses derniers instants pour vider tout le rez-de-chaussée de la maison, et s'enfuir dans une camionnette avec tous les meubles. Plus grave, elle lui a laissé régler les frais d'enterrement, alors que Gubbiah n'a pas un dollar en poche. Finalement, il se résigne à enterrer son père en creusant un trou dans son jardin, mais alors qu'il tente maladroitement de descendre l'escalier avec le cadavre déjà raidi, il perd l'équilibre, dévale l'escalier, s'assomme contre le sol et perd connaissance.
Il est ramené à lui par un indien, Nuage-Rouge, vieil ami de son père, qui l'aide à enterrer le corps. Puis, revenant chez lui, Gubbiah réalise brusquement qu'il a oublié de prévenir son employeur de son absence. Quand il revient à son travail, sa place est prise, et il se retrouve au chômage.
Néanmoins, Gubbiah ne s'en formalise pas. Son caractère autiste l'amène à ne jamais ressentir douloureusement les déconvenues qu'il rencontre. Il a perdu son boulot ? Il va en chercher un autre, voilà tout. Cette attitude empêche sa volonté de s'émousser, mais d'un autre côté, il n'apprend rien de ses erreurs et les reproduit à l'infini.
Ayant finalement perdu plusieurs jobs où il venait juste d'être embauché, il rejoint une très lointaine exploitation forestière où il devient bûcheron à plein temps. Lui et ses collègues vivent avec leur patron et sa femme dans une immense cabane de bois. Cette existence de compagnonnage familial, qui dure quelques mois, voit Gubbiah se sentir heureux pour la première fois de sa vie. Mais alors que tous les autres sont descendus à la ville pour une journée, Gubbiah décide de leur faire une bonne surprise pour leur retour en allumant un feu dans la cheminée. Hélas, c'est une cheminée en bois dans une cabane en bois, et donc très rapidement la cabane est dévorée par un incendie impossible à stopper. Paralysé par la terreur, Gubbiah en est encore à regarder ce feu qui dévore tout quand les autres bûcherons reviennent de la ville. Aussitôt, ils invectivent brutalement Gubbiah, en lui demandant quelle mouche l'a piqué à faire du feu dans une cabane en bois. Gubbiah aimerait bien qu'on lui dise pourquoi fait-on des cheminées en bois dans les cabanes en bois si on ne peut pas y allumer de feu, mais infiniment peiné que ses amis lui parlent aussi durement, il n'a rien à répondre, il regarde ailleurs et attend que l'orage passe.
Hélas, le temps n'est plus au discours : le feu de la cabane s'est communiqué aux arbres de la forêt. Celle-ci s'embrase en un temps record, obligeant les survivants à courir droit devant eux pour ne pas être encerclés par les flammes.
Cette scène de fuite dans une forêt enflammée est indéniablement la plus belle et la plus intense de ce roman, Jean Martet décrit avec une incroyable magnificence la manière dont les flammes se transmettent d'arbre en arbre, tandis que Gubbiah court droit devant lui, jusqu'à perdre de vue tous les autres bûcherons, tiraillé entre l'instinct de survie, le chagrin d'avoir perdu ses amis et une envie de se coucher et de se laisser mourir, vu que sa vie n'a pas de sens.
Gubbiah, néanmoins, court à en perdre haleine. Il court bien après être sorti de la forêt en flammes, il court jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'une mauvaise chute le jette à terre, avec une jambe brisée. Il perd connaissance alors que lentement la neige commence à le recouvrir.
C'est à nouveau Nuage-Rouge qui lui sauve la vie. L'Indien habite un campement situé au nord de la forêt. Il est venu à cheval contempler l'incendie de plus près, et ses yeux d'aigles ont aperçu un corps humain presque recouvert de neige. Il est surpris de reconnaître Gubbiah, et le ramène sur son cheval.
Gubbiah va passer deux mois au campement, le temps que sa jambe se remette en place. Contraint à l'immobilité, il s'ennuie fort et, voyant un indien qui sculpte au couteau des figurines de bois, il lui demande de lui enseigner cet art. Après cela, Gubbiah passe ses journées à fabriquer des petits jouets en bois pour les enfants indiens. Il resterait bien là éternellement, mais sa jambe se ressoude intégralement, et son oncle, ayant appris qu'un blanc malade était hébergé dans ce campement, se présente, le sermonne durement et le ramène à son foyer.
Retour à la case départ pour Gubbiah qui se retrouve à nouveau chômeur, entouré d'une femme qui ne cesse de geindre, d'un oncle cynique et d'un fils idiot. Mais Gubbiah désormais sait sculpter. Il tente en vain de vendre ses petites figurines. Il décide de faire une plus grosse statuette, un portrait de sainte, mais il aurait besoin d'un modèle. Apercevant une fort jolie gitane mexicaine dans la rue, il lui propose de poser pour lui.
Celle-ci n'est dans sa petite ville que pour quelques jours, mais elle veut bien les lui consacrer. Gubbiah vient tailler sa bûche de bois en contemplant le visage de Trinidad, dans la roulotte de sa mère, tous les après-midis. La statue de bois achevée est magnifique, mais la petite Trinidad doit désormais partir. Pas de problème, Gubbiah part avec elle.
Il s'adapte étonnamment bien à la vie nomade, et vit une romance idéale avec Trinidad. Quand son oncle, parti à nouveau à sa poursuite parvient à le rejoindre et lui ordonne de regagner son foyer, Gubbiah se fend d'un "Non" définitif. L'oncle en est estomaqué, mais n'insiste pas et repart vers le sud.
Gubbiah a découvert la volonté, il en use et il en abuse, au point, un matin, de tuer d'une balle en pleine tête un gitan qui tournait un peu trop autour de Trinidad. Bien qu'il enterre discrètement le corps et prétende ne rien savoir du disparu, les gitans soupçonnent rapidement le drame. Un soir, sentant que leur cause est perdue, Gubbiah et Trinidad s'échappent en volant deux chevaux et rejoignent le camp de Nuage-Rouge. Là, Gubbiah donne à son ami indien ses dernières économies en échange d'un traineau et de deux chevaux frais. le couple compte passer au Canada, où les gitans n'oseront pas les suivre. Nuage-Rouge leur déconseille fortement cette direction. En plein hiver, les températures sont extrêmes, ils n'arriveront pas vivants au Canada. Gubbiah hausse les épaules. Quelle importance ? Trinidad, qui ne s'imagine plus vivre sans Gubbiah, se résigne aussi à son destin. Quelques jours plus tard, tous deux meurent de froid autour d'un campement de fortune, non loin de leurs chevaux, morts eux aussi à moins d'une centaine de mètres de la frontière canadienne. Seule la statue de bois représentant le visage de Trinidad, posée à même le sol, semble ne pas avoir souffert du froid…
Insolite récit d'un destin raté, « Gubbiah » frappe aujourd'hui par son ambiance de nihilisme profond et d'atonie, comme si l'autisme à peine voilé de son héros, joint au froid qui l'environne, semblait petit à petit engourdir tout le roman. Cette asthénie volontaire, artistique et littéraire, décrit merveilleusement le destin sans issue d'un homme sans espoir qui avance dans la vie en aveugle, et l'unit à cette nature à la fois grandiose, déserte et glaciale au milieu de laquelle Gubbiah se débat en vain, presque pressé d'en finir.
« Gubbiah », c'est un peu « L'Étranger » de Camus qui aurait été réécrit par Jack London. de ces deux immenses talents littéraires, Jean Martet n'en fait qu'un seul, le sien. Son roman n'a pas à rougir de ceux de ses deux modèles : il les égale largement, et près d'un siècle plus tard, « Gubbiah » conserve toute sa force énigmatique grâce à l'incroyable fluidité de son style, tantôt glacial, tantôt émouvant, tout au long d'une intrigue qui, de par son nihilisme désespéré, déroute tous les clichés du genre. On suit Gubbiah Quitsgaard sans savoir où il va, on dérive en sa compagnie, tout en cherchant vainement, dans ses paroles et dans ses actes, quelque chose qui nous permettrait de le comprendre. Ce personnage glorieusement inepte a néanmoins un charme, celui de cette dignité tranquille et résignée dont il ne se dépare jamais.
« Gubbiah » fut adapté en film en 1956, sous le titre « Goubbiah, Mon Amour », par un obscur réalisateur qui transposa le roman en Yougoslavie ( ?). Scénarisé par René Barjavel, qui eût mieux fait de se casser une jambe ce jour-là, le roman est dénaturé en grotesque film d'aventures au milieu de gitans d'opérette, avec dans le rôle principal Jean Marais, qui bien évidemment, joue les aventuriers roublards et tombeur de femmes, sans le moindre rapport avec le personnage originel imaginé par Jean Martet. le résultat, d'une épouvantable ringardise, est une véritable injure au roman, dont il ne respecte absolument pas la dimension littéraire, et lui a sans doute beaucoup fait de tort.
« Gubbiah » mérite néanmoins d'être redécouvert pour ce qu'il est : un OVNI littéraire inclassable, déconcertant et absolument fascinant.
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R : 0:06 - RÉFLEXION - Jean Cocteau 0:14 - REMARIAGE - Armand Salacrou 0:28 - REMORDS - Pierre Reverdy 0:39 - REPOS - André Prévost 0:50 - RÉVOLUTION - Maurice Chapelan 1:06 - RICHESSE - Félicité de Lamennais 1:18 - RIDICULE - Jules Noriac 1:32 - RIRE - Jean de la Bruyère
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T : 3:29 - TEMPS - Jean Martet 3:41 - TÊTE - Yves Constantin 3:54 - TOMBE - Xavier Forneret 4:04 - TRAVAIL - Jules Renard 4:19 - TROMPERIE - Sainte-Beuve
V : 4:30 - VALEUR - Marivaux 4:40 - VÉRITÉ - Louise d'Épinay 4:51 - VERTU DES FEMMES - Ninon de Lenclos 4:59 - VIE - Louis Aragon 5:10 - VIE ET MORT - Rastignac 5:22 - VIEILLE FEMME - Charles de Talleyrand-Périgord
5:35 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Jean Cocteau : https://filmforum.org/film/jean-cocteaus-orphic-trilogy-testament-of-orpheus Armand Salacrou : https://lotincorp.biz/creation-affiches-publicitaires-etats-des-lieux-ville-douala-1/ Pierre Reverdy : https://lamediathequepatrimoine.files.wordpress.com/2022/09/p5-pr-jeune.jpg Maurice Chapelan : https://www.cambridgescholars.com/news/item/book-in-focus-the-poems-and-aphorisms-of-maurice-chapelan Félicité de Lamennais : https://en.muzeo.com/art-print/felicite-robert-de-lamennais-ecrivain/ary-scheffer Jules Noriac : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jules_Noriac#/media/Fichier:Jules_Noriac_Nadar.jpg Jean de la Bruyère : https://www.ecured.cu/Jean_de_La_Bruyére#/media/File:Bruyere.jpg Henri Duvernois : https://www.delcampe.net/en_GB/collectables/programs/theatre-des-nouveautes-paris-la-guitare-et-le-jazz-de-henri-duvernois-et-robert-dieudonne-1928-1929-1034826850.html Frédéric II : https://www.calendarz.com/fr/on-this-day/november/18/frederick-ii-of-prussia Saint-Évremond : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_de_Saint-Évremond#/media/Fichier:Charles_de_Marquetel_de_Saint-Evremond_by_Jacques_Parmentier.jpg Louis-Désiré Véron : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Désiré_Véron#/media/Fichier:Louis_Véron_-_engraving_-_Mirecourt_1855-_Google_Books.jpg Romain Coolus : https://picclick.fr/Portrait-Romain-Coolus-René-Max-Weill-Scénariste-Cinéma-225296515824.html#&gid=1&pid=1 Comte de Voisenon : https://www.abebooks.fr/art-affiches/Claude-Henry-Fusée-Voisenon
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