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Alix tome 3 sur 41
EAN : 9782203312067
63 pages
Casterman (04/05/1993)
3.72/5   92 notes
Résumé :
Des événements inquiétants troublent la sérénité de Carthage, le savant Lydas est enlevé par des ravisseurs qui disposent d'armes destructrices mystérieuses. Envoyé par César, Alix est confronté à une organisation criminelle dirigée par... Arbacès. Son enquête le mènera sur une île dont les habitants terrorisés offrent des victimes humaines au dieu Moloch.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Mon grand frère avait eu ce livre en cadeau, j'étais encore petit et la quantité de texte a dû me rebuter, et puis le livre a disparu, prêté à un ami qui ne l'a pas rendu, perdu dans un déménagement...
J'ai réouvert ce livre récemment, pensant y retrouver quelque madeleine de Proust, mais à part 3 ou 4 vignettes marquantes (dont Enak qui joue avec le chien !?), je ne me souvenais de rien. En fait, je n'ai sans doute jamais lu l'histoire avant ce jour. Il est vrai que l'écriture si petite, la quantité de texte, et le nombre de vignettes par planche (15 à 17 !) rendent la lecture fastidieuse. L'histoire est trop longue, un peu compliquée et certaines évolutions du scénario paraissent abruptes et trop rocambolesques : comment par la suite de la tempête échouent-ils juste sur l'île qu'ils recherchaient en plein Océan Atlantique. Et le personnage d'Enak apparaît comme un cheveu sur la soupe page 17, car à l'époque (1952) on changeait le scénario en cours de parution dans le journal de Tintin sous la pression des lecteurs. Cela donne des situations presque gênantes de retrouvailles et de consolations, d'enlacements... le personnage fini par agacer.
Heureusement, malgré tous ces défauts qui font de cet épisode un opus assez faible de la série, on retrouve les ingrédients qui font sa qualité : dessins documentés et précis, suspense, aventure, intrigue, complot... Et ce qu'il y a de formidable dans cet épisode c'est l'aspect uchronie, "steampunk d'antiquité", avec ces machines à vapeur, ces loupes géantes, les feux grégeois... qui font toute l'originalité de cette histoire. Peut-être qu'une aventure en 2 ou 3 volumes aurait pu déboucher sur une grande BD, il ne manquait pas grand chose...
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À Carthage qui vit désormais en paix avec Rome, un mage disparaît alors que la ville connaît d'étranges événements. Envoyé par César pour comprendre et régler cette agitation, Alix bientôt rejoint par Enak, met à jour une organisation secrète que rallie son plus fidèle ennemi, Arbacès. Il trouve aussi un plan laissé par le savant disciple d'Archimède...

3ème histoire des Aventures d'Alix, parue en épisodes dans Tintin puis une 1ère fois en album au Lombard dans les années 1950, cet opus semble le mal-aimé de la série. Disons-le tout de suite : pas pour moi, et cela pour 3 raisons.

Raison n°1 : c'est une madeleine. J'ai lu L'Île Maudite pour la 1ère fois j'avais 9 ans. C'était à sa sortie chez Casterman, où il venait en tome 6 avant les rééditions des deux premières histoires, Alix l'Intrépide et le Sphinx d'Or. Sans idée à l'époque de la vraie chronologie de la série, voir Enak que je fréquentais depuis 5 albums sur le point de disparaître dans la bouche enflammée du Dieu Moloch avait été un choc dont je fus long à me remettre. À la relecture, je me demande d'ailleurs si je m'en suis jamais remis !

Raison n°2 : c'est un récit incroyable et insensé. du point de départ historico-politique - entre - 51 et - 48 avant J.C. semble-t-il - naît une première énigme qui met Alix en mode détective. Sur la piste du méchant - un Arbacès vil, fourbe et intrigant à souhait - nos deux héros et leur ami Vitella embarquent pour une courte traversée, intense et mouvementée : l'enquête policière se fait odyssée maritime, Alix passe en mode Ulysse. Un naufrage - allez, je spoile - au-delà des colonnes d'Hercule nous fait aborder un archipel aussi mystérieux que l'île du même nom chez Jules Verne : on y nage en pleine anticipation - plus ou moins pour l'époque -, avec un mix de science-fiction et d'antique-fantasy ! Et je ne parle pas de la fin...  Alors oui, on surfe d'un genre à l'autre. Mais avec un guide comme Alix et une action qui avance et rebondit en permanence, qu'est-ce-que ça fait du bien !

Raison n°3 : c'est un Alix qui se cherche et qui va se trouver. Écrit et paru en épisodes - d'où l'action qu'on vient d'évoquer - ce récit emprunte aussi des styles, des traits et des tons différents. Jacques Martin s'y cherche : il aurait souhaité plus tard refaire cet album dira-t-il. La ligne claire est là, les philactères caractéristiques sur la paternité desquels il se battra avec Jacobs aussi. Mais le style gaulois d'Alix l'Intrépide évolue, du réalisme historique à une sorte de space-opéra antique où on retrouve la marque de Jacobs encore - les méchants, les scènes de fin du monde - mais aussi le trait et le ton que Martin va développer sur La Grande Menace pour son autre héros, Lefranc - la traversée du viaduc sous l'eau, l'île aussi... -. le charme de cette genèse est irrésistible pour l'amateur de bd et de ligne claire que je suis.

J'avais dit 3 raisons ? Eh bien il y en a une autre, une quatrième. La voici. On dit de cet album qu'il est le plus bavard des Alix. Je n'ai pas compté les signes, juste les gaufriers, à 4 voire 5 lignes et entre 16 et 20 cases par planche ! Mais pour les textes, dont la quantité et la taille ont c'est vrai de quoi frapper l'oeil - voire même le fatiguer ! -, je les trouve pour ma part d'une incroyable beauté, le fond comme la forme, pleins de sens et (de verbes) d'action, même quand il s'agit de descriptions.

Un de mes Alix fétiches.
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Nous sommes face à un classique de la bande dessinée, dans la tradition de la ligne claire et d'une large part laissée au texte, à l'image de ce qu'à pu faire un E. P. Jacobs. Il est certain que la mise en couleur est également d'époque avec des couleurs un peu fades, mais les nostalgiques apprécient aussi...
Le grand attrait de cet album, c'est son scénario, pleind e rebondissements, avec un ennemi fidèle, comme dans les bonnes séries d'autrefois; Jacques Martin s'est laissé aller à un peu d'anticipation, mais une oeuvre imaginaire ne doit elle pas parfois laisser un peu de place à la fantaisie. Dans les aventures d'Astérix, ce dernier ne fait-il pas un voyage en Amérique ?
Les histoires d'Alix nous permettent de découvrir des civilisations de l'antiquité : c'est Carthage cette fois qui est à l'honneur. Il y a un souci de véracité chez l'auteur. Il est certains par exemple, que l'usage du pétrole ou du bitume comme instrument de guerre était connu dans l'antiquité et utilisé par exemple chez les Perses. Ce souci historique n'est pourtant pas toujours de mise; Dans le précédent album, le graphisme insistait un peu trop sur le lien entre gaulois/celtes et mégalithes avec des menhirs très présents dans le village gaulois. On note aussi quelques invraisemblances : comme Alix débarquant à peine sur une île et faisant d'emblée confiance au premier venu en sachant d 'emblée que c'était probablement un ami... C'est bien peu humain comme réaction. le graphisme peut rester un peu maladroit dans ses perspectives avec parfois des personnages qui ont des bars d'enfant.
J'ai quand même passé un très bon moment de lecture.
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L'Ile maudite clôt avec un certain panache, ce que l'on pourrait qualifier de trilogie introductive à la série Alix. Si les trois premiers albums nous livrent tous une histoire indépendante, il est intéressant de les lire dans l'ordre de manière à pouvoir suivre les confrontations entre Alix, Enak et un ennemi changeant et curieusement bien connu.

La série Alix est quelque peu particulière, d'une autre époque. de nos jours, il est devenu exceptionnel de voir une même personne assurer à la fois le dessin et le scénario d'une histoire aussi longue, complexe et riche en rebondissements ! de fait, il s'agit d'une véritable odyssée dont il est question ici. Après une enquête rapide qui nous permet de découvrir la Carthage romaine, Alix se voit contraint d'embarquer afin d'affronter un ennemi inconnu et de faire au passage des découvertes aussi originales qu'imprévues.

Tout cela est bel et bien... sauf que quelques déceptions viennent gâter le plaisir. Ainsi les circonstances semblent toujours devoir se plier aux exigences. Certaines incohérences heurteront le lecteur attentif. Les innovations développées ici peinent également à convaincre. L'auteur aurait-il franchi le pas de trop, en misant un peu trop sur les anachronismes et le fantaisiste ? le final est pour le moins explosif et trop haletant, tout cela est-il vraiment nécessaire ?

Malgré tout voici un bon moyen pour achever la découverte d'une série de bande dessinée, qui demande du temps pour être découverte... et une âme d'enfant pour être appréciée à sa juste valeur !
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Cet opus des aventures d'Alix ne manque pas de charmes. Au programme : traitres, aventures nautiques, bagarres, séparations et retrouvailles, explosions et anticipation. Mais... Mais...
Chez Jacques Martin, on sent toute la faiblesse d'un scénariste et dessinateur qui a du mal à découper, allonger ou restreindre ses idées. Et des idées, il en a beaucoup trop pour un simple album. Alors c'est du texte à foison, ici étrangement à la main, illisible, bouffant les images comme sur les pages 34 et 37, c'est des rebondissements inutiles, des redondances.
L'ensemble attire par de belles trouvailles mais repousse par la fatigue visuelle et les redites.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quelques misérables individus ont eu l'audace de s'introduire dans notre île. Ils ont réussi à saboter une partie de nos incomparables installations. Notre dieu réclame leur châtiment. Déjà nous avons pu capturer l'un d'eux et ce soir il sera jeté dans les entrailles brûlantes du Moloch. Les autres suivront, je vous le promets...
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Voyage au pays de Moloch, une touche d’anticipation antique, des bateaux à vapeur en 50 av JC, des rebondissements, des combats, l’aventure en ligne claire. Classique mais c’est la base.
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La première effervescence est à peine calmée que de mystérieux préparatifs au port excitent à nouveau la curiosité.
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Pour fuir de de côté, il leur fallait traverser la place. C’était risqué, mais c’est souvent le plan le plus audacieux qui réussit…
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Voyage au pays de Moloch, une touche d’anticipation antique, des bateaux à vapeur en 50 av JC, des rebondissements, des combats, l’aventure en ligne claire. Classique mais c’est la base.
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Alix 42  Alix Senator 14
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