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Teixcalaan tome 2 sur 2

Gilles Goullet (Traducteur)
EAN : 9782290236307
512 pages
J'ai lu (15/09/2021)
3.99/5   40 notes
Résumé :
Une force d’invasion alien se masse aux portes de l’espace teixcalaanli, muette et menaçante. La commandante Neuf Hibiscus n’a d’autre recours que l’option diplomatique, et c’est ainsi que Mahit Dzmare, l’ambassadrice de la station Lsel, et Trois Posidonie, son ex-chargée de liaison – encore sous le choc du récent soulèvement de l’Empire –, se retrouvent en première ligne, investies de la tâche impossible de communiquer avec cette entité hostile. Leur échec se tradu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Quelques mois après la fin d'Un souvenir nommé empire, Mahit est de retour sur la station de Lsel, dans un désoeuvrement presque complet… qu'est ce que Lsel peut faire d'une ambassadrice qui ne peut pas faire de diplomatie ? Pour assurer sa survie, Mahit doit jouer un jeu des plus tortueux sur la station, trouver des alliés parmi les conseillers, fuir la conseillère de l'héritage et tenter de ne pas se faire ouvrir le crane. de son coté Posidonie est sous-secrétaire au ministère de l'information, Dix-neuf Herminette est la nouvelle impératrice, Cinq Agathe a été nommée ezuazuacatlim. Chaque personnage à sa nouvelle place comme sur un échiquier pour attaquer une nouvelle partie : la découverte d'un nouvel ennemi pour l'empire.

Ce second tome est dans la lignée exacte du précédent mais dans un univers plus Space Opera que Planet Opera. Arkady Martine nous écarte du siège du pouvoir de l'empire Teixcalaanli et du trône de lances solaires pour, d'un coté, nous faire vivre la vie de soldat de l'empire sur la ligne de front et de l'autre, suivre les pas de Cinq Antidotes à travers les méandres du pouvoir. Dans Une désolation nommée paix, on retrouve l'empire confronté à un ennemi inconnu mais également incompréhensible. Une première pour cet empire millénaire qui se relève juste d'une tentative de coup d'état et qui doute des affiliations de chacun alors que la nouvelle impératrice construit les bases de son règne.

J'ai autant apprécié ma lecture de ce second tome que celle du premier notamment pour sa galerie de personnages particulièrement attrayante et bien construite mais également pour les intrigues politiques qui sont le coeur de cette duologie. Dans ce second tome (qui semble ne pas être le dernier tome de la série), l'autrice questionne sur l'appartenance à un état, à une culture : peut-on choisir de donner sa loyauté à un état qui n'ai pas le sien sachant que celui-ci ne vous considèrera jamais réellement comme l'un des siens ? Quand l'amour d'une culture et de ce que tout ce qu'elle véhicule vous parle plus que la votre : est-on une anomalie qui ne peut qu'être éradiquer, n'appartenant pas vraiment à l'un mais plus du tout à l'autre ? Des questions qui hantent Mahit et que Trois Posidonie va mesurer à ses dépend.

Une rencontre entre deux espèces fondamentalement différentes dans toutes les aspects de leurs vies peut-elle se dérouler autrement que comme un combat à mort ? Annihilation mutuelle, assimilation ou cohabitation pacifique ? L'autrice ne réinvente pas l'eau chaude en nous interrogeant sur le chemin de la paix toujours difficile à arpenter. Ce n'est clairement pas à ce niveau là que l'autrice est novatrice même si j'aime beaucoup le coté optimiste qui ressort de son récit malgré l'immuabilité que représente l'empire Teixcalaanli. Je parlerai de facilité de narration à certains moment, d'un récit moins surprenant que le premier tome mais également d'un roman qui reste addictif avec des personnage franchement passionnants (je vous ai déjà dit que c'était un des gros points forts de ce texte ?) et l'autrice fait également montre d'une belle touche d'humour !
Encore une fois, le temps du roman est très court, quelques jours à peine, et les actions s'enchainent, l'autrice variant les points de vues autant que les situations. La fin est ici encore une vraie fin (tout comme dans Un souvenir nommé empire), pas de palpitations à prévoir donc si la suite ne sort pas tout de suite. J'ai beaucoup aimé ma lecture même si ce second tome n'a pas été un coup de coeur. L'univers construit pas l'autrice me plait beaucoup et j'ai particulièrement aimé la culture riche de cet empire qui rayonne et le récit très visuel qu'elle développe au fil des pages. Une belle découverte et une autrice dont je serais curieuse de lire d'autres textes.
Lien : https://chutmamanlit.fr/2021..
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J'ai lu le second tome de la duologie space opéra Teixcalaan, Une désolation nommée Paix, de Arkady Martine, un SP reçu de J'ai Lu dans sa collection Nouveaux Millénaires, sorti en septembre dernier. Pour rappel, j'avais lu le premier tome, Un souvenir nommé Empire, en août que j'avais beaucoup aimé, même si cette lecture avait été relativement exigeante.

Ce dernier opus est la suite directe du premier. Nous retrouvons Mahit Dzmare, l'ambassadrice, sur la station Lsel qui doit faire face à la menace identifiée à la fin du premier tome. Nous allons retrouver d'autres personnages déjà rencontrés et faire la connaissance de nouveaux, dont cette menace qui m'a beaucoup fait penser à une forme de vie extra-terrestre déjà rencontrée dans la Saga Ender d'Orson Scott Card.

J'ai là aussi beaucoup aimé ma lecture mais elle a été tout autant sinon plus exigeante. L'intrigue est hyper intéressante et nous tient en haleine, en revanche le récit est parsemé de digressions et d'introspections qui m'ont demandé beaucoup de concentration que je n'ai pas été en mesure de fournir en octobre lorsque j'ai commencé ma lecture. Je l'avais donc mise de côté pour la reprendre le weekend dernier. Ma disponibilité intellectuelle étant plus favorable, j'ai finalement "gobé" les 60% restants en 1 jour ½ et j'ai beaucoup aimé le dénouement de ce space opéra !

Je vous recommande cette lecture mais attention ! je pense qu'il faut quand même être un lecteur de SF aguerri. A mes yeux, elle ne conviendra pas pour une initiation au genre. La plume est magnifique mais parfois un peu alambiquée et complexe, notamment quand elle aborde la langue teixcalaanli construite autour de la poésie, la politique et le protocole de cet empire. D'après mes recherches, cette autrice n'a pas d'autres romans à son actif mais je resterai attentive à ses prochaines publications. Et je vais également continuer ma découverte de la collection Nouveaux Millénaires car jusqu'ici c'est un sans faute !
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Bon, la première partie était trépidante, la seconde relève relativement bien moins le gant.

Il faut tout de même 150 pages à Mahit et Trois Posidonie pour se retrouver, tandis que l'atmosphère est quasiment exclusivement féminine (et lesbienne), mais l'histoire vaut le coup.

Les rares hommes qui passent sont des sous fifres, des vieillards qui se suicident, des aigris haïssables ou bien se font assassiner. Les seuls qui sortent un peu du lot sont un enfant naïf qui décidera du sort de l'empire et l'assistant d'une Yaoltek adepte d'une religion dont on ne saura rien.

On sent le livre terminé dans des délais impartis avec un nombre de pages précis à livrer (ce que mentionne l'auteur dans ses remerciements). le traducteur a fait de même; certaines phrases on perdu leur proposition principale, mais bon en survolant le tout et faisant abstraction de la ponctuation, on y arrive.

Reste que c'est dommage, un peu plus d'application aurait donné un résultat brillant. Les nombreux ressassages de l'état d'esprit des personnages maintiennent le suspense mais sont un peu lassants à la longue.

Personnage attachants, suspense allant crescendo, un livre qui se lit très bien malgré ce reniement de la moitié de l'humanité.
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Fini de lire "Une désolation nommée paix" de Martine Arkady, suite et fin de "Un souvenir nommé empire" que j'avais adoré.
J'ai retrouvé la narration lente et particulière qui m'avait déjà enchantée, le récit choral avec de nouveaux personnages très intéressants en plus des anciens, les manoeuvres politiques complexes. J'ai un peu moins aimé le contexte de ce second tome, une guerre alien, que celui du premier, une révolution. le personnage principal Mahit (et sa technologie imago si particulière) était moins présent. C'est un peu dommage, mais les autres personnages mis en avant, surtout l'héritier de l'empire, un enfant de 11 ans, sont sympas à suivre.
Une lecture que j'ai pris le temps de le savourer, car complexe et au début un peu long, et qui m'a fait passer un bon moment.
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J'ai dévoré ce livre, d'une traite, de toutes mes dents :wink:
Beaucoup d'originalités dans cet univers que l'on découvre au fur et à mesure des chapitres.
Les principaux personnages sont des (jeunes) femmes mais c'est la mode aussi.
J'ai hâté de lire le prochain opus
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Trois Posidonie n’avait encore jamais été débriefée par un officier de la Flotte teixcalaanlie, encore moins par une yaotlek. Il s’agissait là pour elle d’une nouveauté absolue. Elle trouvait cela moins effrayant qu’un debriefing par une ezuazuacat à moins de six heures de devenir impératrice. Face à Dix-neuf Herminette, difficile de ne pas faire pâle figure, même pour cette yaotlek qui semblait tout droit sortie d’un casting d’holodrame.
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« J’ai demandé au ministère de l’Information de m’envoyer un traducteur, précisa-t-elle lorsque le silence revint.
– Ce n’est pas d’un traducteur que vous avez besoin, réagit Douze Fusion, mais d’un tir de barrage destructif. Ce qui a produit ça ne devrait pas exister.
– Ah j’imagine qu’ils n’en pensent pas moins à notre sujet, dit Vingt Cigale avec une malveillance aussi sèche que du brillant d’étoile en évaporation. Peut-être devrions-nous essayer de leur parler pour voir s’ils ne voudraient pas plutôt autre chose de nous. A moins que vous n’appréciiez de voir des pilotes d’Écharde se dissoudre de l’intérieur, premier ikantlos.
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Vidéo de Arkady Martine
A Memory Called Empire by Arkady Martine | Review
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