Red Gun, tome 1 : La Voie du sang

Des rails sur la prairie… En version moins drôle et gentillette que celle de Morris, bien entendu. Nous sommes dans un western noir, sombre, violent, bref, dans la réalité de l'époque.

On a retrouvé des femmes éventrées et en 1866, même à Londres, Jack n'avait pas encore commencé à s'en prendre à des femmes.

Ici, ce ne sont pas des prostituées, du moins, pas des professionnelles, mais de temps en temps, elles monnaient leurs charmes à ceux qui construisent la ligne de chemin de fer.

C'est un western violent, aux couleurs assez sombres, mais lorsque je l'avais feuilleté en librairie, j'ai su qu'il était fait pour moi. Et je ne m'étais pas trompée !

Si on a surnommé le major Terence Nichols "Red Gun", c'est à cause de son révolver, qui a des tons rouges. Nichols a servi autrefois sous les ordres du général Dodge durant la Guerre de Sécession et en est revenu avec ses propres démons, ses traumatismes, ses voix qui crient dans sa tête.

Nichols est un enquêteur, un chasseur de primes et c'est lui qui va être chargé de faire toute la lumière sur ces crimes atroces, tout en séparant le bon grain de l'ivraie, notamment avec les trafics de marchandises ou les hommes violents, mais pas assassins.

Western ultra-réaliste, mais ultra-violent, il n'est pas fait pour tout le monde… La construction du premier chemin de fer transcontinental américain n'était pas un chantier de Bisounours, que du contraire. Les ouvriers étaient exploités, mal payés et ils cherchaient par tous les moyens à arrondir leurs fins de mois. La sanction était expéditive : pendu haut et court !

Le major Nichols est un personnage que j'ai apprécié, torturé, traumatisé, taiseux, ne nous livrant ses petits secrets qu'au fur et à mesure de l'album. En plus, il a de beaux yeux…

Une bédé western qui valait la peine que je l'achète et que je la dévore, parce que même si c'est encore une bédé western, même si l'on n'échappe pas aux ingrédients habituels du genre, cet album se démarque tout de même par sa construction et son personnage d'enquêteur chasseur de primes.

Et puis, quand on aime le western, on est content de voir qu'il revient en force !

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États-Unis, 1836, sur le chantier du train transcontinental une prostituée est retrouvée sauvagement assassinée. C'est la deuxième femme qui a été assassinée de cette atroce manière. le Red Gun va mener l'enquête pour trouver le monstre derrière ces meurtres.
C'est une belle découverte.
J'ai aimé le style très réalistes des dessins, avec un trait de crayon sûr et des couleurs bien affirmées.
Par contre, ce graphique contient des scènes violentes, dont les assassinats, qui sont explicites.
En ce qui concerne le scénario rien d'original mais ça fonctionne toujours aussi bien.
Un justicier solitaire et torturé par son passé traumatique. Il est là pour faire justice et protéger les victimes.
Tous les ingrédients d'un bon western sont réunis et même si l'intrigue n'a rien de vraiment originale ça a marché avec moi parce que c'est un style que j'aime bien.
Bref, c'est un graphique qui vous fera passer un bon moment.

• Red Gun, Tome 1
• Jean Charles Gaudin (Scénario) & Giuli Francesca Massaglia (Dessin)
• Soleil

Red Gun est un western polar où l'on va suivre Red Gun, vétéran tristement célèbre de la guerre de sécession, désormais chasseur de prime, il va être engagé pour enquêter sur des meurtres de femmes se déroulant autour de la création d'une ligne de chemin de fer.

Je ne suis pas un grand fan de western pour ce qui est du cinéma, par contre, en BD, il n'est pas rare que je trouve chaussure à mon pied.
Pour Red Gun, sans être pleinement convaincu, j'aurais passé un bon moment de lecture sur ce premier tome qui me donne envie de jeter un oeil à la suite quand elle sortira.

Un album western assez intéressant à découvrir.
Pour ce qui est de l'histoire, on se situe après la guerre de Sécession, en 1866.
Le pays doit se reconstruire après cette lutte fratricide, au propre comme au figuré.
Pour d'anciens officiers, comme le général Dodge, des postes dans le civil étaient légion, et c'est tout naturellement qu'il s'est retrouvé responsable de la construction d'une voie ferrée.
Mais la guerre a laissé des traces au niveau psychique aussi, et ce n'est pas "Red Gun", le major Nichols, qui servait autrefois sous les ordres de Dodge qui dira le contraire.
Il s'est reconverti comme enquêteur, chasseur de primes. Une manière de rester solitaire, et de faire ce qu'il sait faire de mieux, manier son colt.
Mais très vite, Dodge va devoir faire appel à ses services. Un tueur en série sévit sur le campement et prend plaisir à éventrer et mutiler les filles qui y travaillent.
Une bonne histoire, un bon album, qui en appelle d'autres.
Je suis juste un peu plus réservé au niveau des couleurs, parfois un peu trop sombres à mon goût.