Voilà c'est finiiiii !
C'est l'effet que cela me fait à chaque fois que je referme un Arthur Masson. Cet auteur a l'art et la manière d'écrire des tranches de vie pittoresque de nos campagnes ardennaises avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Ce qui fait qu'à chaque fois que je referme un de ses livres, j'ai un petit pincement au coeur à l'idée de me dire que je ne retrouverai ces personnages que dans quelques années quand l'envie me reviendra de relire le livre.
Nul besoin alors d'ajouter grand chose à cette critique, vous aurez compris que bien que n'ayant pas vécu cette époque (je suis né quelques années après ;-) ), me plonger dans ces livres est pour moi un réel bonheur. Bon tout n'est pas parfait, bien entendu. le livre a un peu vieilli, rien que par la manière donc les colonies sont décrites et pour la manière totalement non acceptable aujourd'hui dont est décrit le peuple noir ! La religion y est également très présente, mais c'est là la marque de cette époque d'après guerre.
Donc un vrai moment de plaisir de relire ces livres truffés de longues tirades en wallon qui, quoi qu'on en dise, est quand même une langue très belle !
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La marque de fabrique y est, avec ses personnages typés.
Grande richesse du vocabulaire (Arthur Masson était docteur en philosophie et lettres).
Un regard d'époque sur les colonies.
La religion au premier degré, lourde, lourde… surtout pour 1963.
Bref, un conte plein de bons sentiments.
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"Votre âge ! Votre âge ! Vous n'aurez jamais que celui que vous accepterez, Madame Fleury. Vous en avez dans les cinquante-cinq. N'en acceptez que quarante et c'est vous qui aurez le dernier mot." (p.168)
"... pasqui po tot vos dire, dji n'a nin do français po chure, è l'cya qui dj'a appris, dji creus bin qui pas côs, y n'richonne nin fwart au cya do dictionnaire Larousse. (p.18)
"Dji creus, Mam'zelle, qui vos avoz one fameuse boule. Sûremint, po causè comme ça, v's'astoz stî lontins à scole." (p.28)
Votre âge! Votre âge! Vous n'aurez jamais que celui que vous accepterez, Madame Févry. Vous en avez dans les 5. N'en acceptez que 40 et c'est vous qui aurez le dernier mot.
Les dix premières minutes de l'émission Wallons-nous présentent l'Espace Arthur Masson. A ne pas rater !
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