Une très jolie surprise reçue récemment, d'un couple d'amis, par la poste. Ayant fait une escapade à Rochefort, ils ont pu admirer, à la Corderie royale, une exposition de peinture d'une artiste singulière,
Frederica Matta…que je découvrais à mon tour, grâce à eux !
Une explosion de couleurs
mélangée de textes, bribes de poésie : Autant à lire, déchiffrer qu'à « voir » !! Tout à fait étonnant.
Aussi , étonnante, la présentation de ce catalogue d'exposition, les tableaux de l'artiste, très colorés ,imprimés, à pleine page, et encarté, en plus petit format, le texte sur papier jaune, accompagnant notre immersion dans l'univers déroutant et joyeux de
Frederica Matta !
« Frederica quand elle ne dessine pas des fresques dans les jardins, sur les places, dans les gares, dans les ports, écrit des livres en compagnie des poètes
(...) et puis ce sont ses propres carnets, qui sont des manuels de connaissance de soi, des invitations à se chercher, à se trouver, mais aussi à se perdre, dans des jeux, des devinettes, des parcours intérieurs aux portes ouvertes, si on sait en découvrir la clé, jamais bien loin du coeur. (...)
elle aime partager ce qu'elle a appris, appris de certains livres, de certains poètes, qui ont nom
Saint-John Perse,
Edouard Glissant,
Victor Segalen, Gabriel Mistral,
Lao Tseu, Yeats,
Rimbaud, Abelwabab
Meddeb, Hafez,
René Char,
Aimé Césaire,
Pablo Neruda,
Pessoa,
Garcia Lorca,
Walt Whitman,
Lautréamont et bien sûr,
Lewis Carroll. (p.6)”
“Artiste multiple,
Frederica Matta voyage au gré de ses créations, déployant de ville en ville des espaces colorés et ludiques, qui invitent à une autre manière d'être ensemble. Plasticienne, peintre et sculptrice, elle est née à Paris. A l'âge de 15 ans, elle part étudier en Martinique, à l'IME, école fondée par l'écrivain,
Edouard Glissant. (..) Depuis les années 1990, elle développe son concept d' »acupuncture urbaine », où s'entrelacent art, urbanisme, poésie et histoire. Ainsi naissent de monumentales sculptures qui par la forme et la couleur, réaniment les mémoires et les imaginaires des lieux. «
Des grands Mercis à mes Amis, pour ce cadeau fort sympathique, qui réchauffe le Coeur et les yeux, en cette période tristement « malmenée », où la culture : lecture, poésie, couleurs flamboyantes, fantaisie, plaisirs esthétiques pour le regard, etc. sont des cadeaux précieux…à savourer !
« le vent se lève… ! Il faut tenter de vivre » - [
Paul Valéry ]—« Seul ce que tu donnes reste Tien. « [
René Char ]