Le Tueur, Tome 8 : L'ordre naturel des choses

« le tueur, volume 8, le commun des mortels » relance la machine en rendant (enfin !) un peu plus explicite ce jeu à trois pays convoitant un forage pétrolier synonyme d'indépendance énergétique et financière pour Cuba ennemie de longue date des USA.

Vampirisé par la belle cubaine Katia qui lui a promis une vague immunité, le tueur a lui choisi son camp mais joue astucieusement pour ne pas se mettre ses ex-clients américains à dos.

Sa stratégie pour survivre : jouer sur les deux tableaux !

Construit sur un scénario géopolitique bien trouvé, cette nouvelle série prend un tout autre relief et sort un de son quotidien cet homme solitaire radotant ses théories sur un Occident manipulateur et oppresseur du Tiers Monde riche en ressources énergétiques mais trop gangréné par la corruption pour les exploiter.
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Notre héros s'ouvre à la conscience politique. Nous le sentions arriver dès l'album précédent. Les considérations philosophiques sur le régime cubain et le fait de cotoyer les forces au pouvoir entraîne le tueur sur ce terrain. Depios l'assassinat de Madre Luisa, le tueur enchaîne les exécutions défensives. Il est prêt à tout pour protéger les siens. le graphisme et la mise en scène sont toujours soignés et agréables.
L'imbroglio qu'est désormais devenu sa vie, nous tient en haleine et nous donne envie de lire la suite.
Pari réussi.

Quelle déception ! Il y avait longtemps que je ne m'étais plongé dans cette série et j'ai trouvé ce tome bavard, parfois mal dessiné, colorisé sans goût ! le scénario m'a même donné l'impression de faire du remplissage entre deux histoires ! Les deux auteurs, très affutés dans les premiers tomes, semblent s'être émoussés avec le temps.

J'ai un peu tendance à m'ennuyer : je trouve que cette histoire traine en longueur. Et le tueur qui joue les pseudo-diplomate en discutant une fois avec l'un et une fois avec l'autre, j'ai un peu de mal.
J'ai emprunté la série, je vais finir ma lecture : mais je suis e de moins en moins convaincue

Je ne comprends pas ceux qui disent que c'est une déception : c'est sur la meme ligne que le reste : trouble et sombre : très bien.