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3,89

sur 1850 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai passé de très bons moments de lecture avec ces "Contes de la bécasse" dont la première nouvelle au titre presque éponyme constitue l'introduction.
Je confirme mon sentiment que Guy de Maupassant avait un réel talent pour les histoires courtes, il faut vraiment du génie pour faire passer autant de sentiments ou d'émotions en si peu de mots, c'est impressionnant.
Je crois que j'ai préféré ce recueil au premier que j'ai lu (Les contes du jour et de la nuit), là encore il y en aura pour tous les goûts, tantôt drôle ou triste, saluant tantôt la grandeur d'âme ou dénonçant les travers et ce qu'il y a de plus vil dans la nature humaine.
J'ai souri en lisant la "Farce normande", été ému avec "La rempailleuse" ou "Le testament", stupéfait avec "En mer" ou "Un fils", ces cinq nouvelles étant celles que j'ai préférées, mais je les ais toutes appréciées.
Je vais continuer à explorer l'oeuvre prolifique de Guy de Maupassant, ça se lit si bien !
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J'adore Maupassant pour ses personnages. Ma fille me disait "j'aime pas trop, ses nouvelles, il n'y a pas de morale, rien, juste une histoire, triste, souvent". Et je lui ai répondu : "c'est comme la vie, donc".

Comme la vie. Comme les gens. J'ai lu ce livre pour l'item "conte" du multi-défi, mais il aurait bien trouvé sa place dans les péchés capitaux, aussi. Ils y sont tous ! Ce bougre De Maupassant est sans concession, sans fard et sans illusions sur ses contemporains.

Cela se lit sans aucune difficulté, facilement, et laisse une impression d'ironie féroce, mais parfois aussi d'amertume profonde d'un homme sensible devant l'idiotie banale des gens dits "normaux. Il nous décrit la folie quotidienne des hommes, quoi... C'est amusant, j'ai eu une discussion sur le sujet pas plus tard qu'hier avec une amie psy, avec laquelle nous parlions de ces "fous" officiels (inadaptés), qui ne sont que les victimes hypersensibles et détruites, de ceux qui sont bien adaptés à la société et passent inaperçus, en faisant des ravages...

J'aime beaucoup Maupassant, car il fait résonance en moi, et j'ai trouvé ces petits "contes" (fort noirs et fort glauques) tous aussi bons les uns que les autres.
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Quel plaisir de replonger dans les contes De Maupassant ! C'est toujours un vent de fraîcheur, même s'il faut bien avouer qu'il nous parle souvent de la noirceur humaine. Mais ses anecdotes sont tellement truculentes, son écriture tellement enjouée qu'on en oublie le côté sombre.
Au cours de ces dix-sept nouvelles, seulement deux d’entre elles ne nous parlent que d'amour. Mais quel amour ! Une rempailleuse amoureuse d'un pharmacien et qui lui consacrera toute sa vie sans jamais le lui avouer. Et ce couple âgé de danseurs virevoltant dans la pépinière du Luxembourg, que d'émotions il nous donne !
Déjà rien que pour ces deux contes, il faut lire et relire Maupassant, fin observateur de son époque et des us et coutumes d'alors. Mais il faut aussi replonger dans la lecture de Pierrot, ce pauvre chien jeté dans un puits car coûtant trop cher à sa propriétaire ! Ou encore relire « aux champs » et s'apercevoir que l'amour donné à un enfant n'est pas toujours le mieux perçu...
Et il y a encore tant d'autres sentiments ou émotions à partager chez Maupassant, certains contes vous glacent le sang, vous écoeurent ou vous font sourire. On ne s'ennuie jamais de son sens de la dérision ou de son cynisme parfois. Mais les hommes sont méchants, mesquins, ingrats, vaniteux.. et le terreau fertile pour l'auteur !
Et pour nous lecteurs, le plaisir est immense.
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" le conte de la bécasse " est un recueil de nouvelles de Guy
De Maupassant. La parution de ce livre date de 1883 .
le recueil compte dix-sept nouvelles telles que : le conte de
la bécasse-Ce cochon de Morin- La Folle- Pierrot-...Un fils-
Saint-Antoine-L' Aventure de Walter Schaffs.
La première nouvelle, le Conte de la bécasse donne le titre
du recueil éponyme .
A travers toutes ses nouvelles, l' auteur nous raconte à sa
manière tout ce qui se trouve autour de lui et surtout il
peint les tares, les vices ou la malice des gens qu' il observe.
Son observation est fine et les détails ne manquent pas .
L' auteur raconte les histoires de la campagne, cette Normandie natale qu' il évoque avec une tendresse narquoise et la hantise du plaisir vif .
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UNE CHASSE À L'HUMANITÉ.

Il en est de certains auteurs comme de vos meilleurs et vrais amis : quand bien même vous pourriez passer des heures, parfois plus encore, ensemble, la vie n'a souvent de cesse de vous séparer, de rentre difficultueuses les retrouvailles, alors vous vous contentez, de loin en loin, d'un petit mot rapide mais tendre, de l'examen des souvenirs heureux, du bonheur inégalable de savoir que, malgré l'impérieuse absence, quelque chose de lui demeure ancré au plus profond de votre âme. Assurément en va-t-il ainsi de la fréquentation de ce cher Guy de Maupassant que votre humble chroniqueur dévora en son adolescence, après être tombé en émoi, c'est certainement l'âge ad hoc, à la lecture du Horla. Au cours des années qui suivirent, ce furent tour à tour Bel -Ami, Une vie, romans incontournables, mais aussi, bien sûr a-t-on envie d'ajouter, un nombre considérable de ses recueils de nouvelles tour à tour réalistes, coquins, critiques, drolatiques, mélancoliques, tristes, satyriques, etc, parmi lesquels La maison Tellier, le rosier de Madame Husson, Boule de Suif, Mademoiselle Fifi ainsi que quelques autres plus ou moins connus. En revanche, avouons-le, l'un de ses recueils les plus célèbres - souvent considéré, à assez juste titre, comme l'un de ses plus aboutis, ces fameux Contes de la bécasse, avaient échappé à notre antique appétit pour l'écrivain normand. Voilà un oubli enfin réparé et, osons l'avouer dès à présent, ce fut un pur et enthousiasment régal !

Les Contes de la bécasse (1883) sont le troisième recueil de nouvelles de Guy de Maupassant (1850-1893), succédant à La Maison Tellier (1881) et Mademoiselle Fifi (1882). Alors âgé de trente-trois ans, Maupassant est un auteur célébré, adulé même de ce fameux "Tout-Paris" qui fait et défait aussi vite les modes et les gloires du moment, dont les nouvelles paraissent régulièrement dans de nombreux journaux - Le Figaro, le Journal, le Gaulois, Gil Blas, etc - passage alors obligé pour tout écrivain désirant se faire lire et atteindre à l'éventuelle notoriété. À l'exception de deux contes (« Saint Antoine » et « L'Aventure de Walter Schnaffs », écrits et ajoutés in extremis afin de « grossir » le volume, lequel devait atteindre, bon an, mal an, les 300 pages), les quinze autres ont tous déjà paru, du 19 avril 1882 au 11 avril 1883, dans des quotidiens, le Gaulois - journal mondain d'obédience monarchiste mais relativement ouvert, excepté dans le domaine de la morale - et le Gil Blas - bien plus audacieux que le précédent sur le plan des moeurs... On parlerait aujourd'hui d'érotisme voire de pornographie - et qui, de tous, correspondait certainement le mieux à la sensualité, l'amour des plaisirs, le goût pour la vie De Maupassant. Un contrat est signé avec les éditeurs Rouveyre et Blond en 1883 – la même année où l'éditeur Havard met sous presse le roman Une vie, paru lui aussi déjà en feuilleton dans le Gil Blas. Pour Maupassant, il s'agit tout d'abord d'une opération commerciale. C'est d'ailleurs lui-même qui dresse la liste des personnes auxquelles il faut envoyer les Contes de la bécasse – chaque conte étant dédicacé à une personnalité différente : l'écrivain Joris-Karl Huysmans, le critique Paul Bourget, le futur auteur du Journal d'une femme de chambre Octave Mirbeau, mais aussi nombre de ses amis des représentations de À la feuille de Rose, des fameuses Soirées de Médan organisées chez Emile Zola, ou autres amoureux de canotage que Maupassant, personnage de chair et de muscle s'il en fut, pratiqua avec moulte ferveur... Des noms souvent oubliés aujourd'hui mais qui purent avoir leur importance en leurs temps.

Toutefois, est-ce à cause du titre lui-même, qui, contrairement aux précédents volumes, ne reprend pas directement celui d'une nouvelle ? Est-ce le prière d'insérer qu'il écrit de sa main, précisant notamment : « Ce qui distingue particulièrement ce dernier ouvrage de l'auteur de la Maison Tellier et d'Une vie, c'est la gaieté, l'ironie amusante » ? Toujours est-il que l'accueil de la critique n'est guère enthousiaste (deux articles dans le Gaulois et dans le Siècle, puis un autre, mitigé, de Jules Lemaître dans La Revue bleue, en novembre 1884). le public, lui, ne s'y trompe pas, qui fait un vrai succès au livre : on compte sept réimpressions dès la première année. En 1887, Rouveyre et Blond ayant fait faillite, Havard réédite les Contes de la bécasse. le titre lui déplaisant, il voulut le changer. Maupassant s'y opposa : « C'est une supercherie peu digne qui sent la réclame de mauvais aloi. »

Il faut dire que les nouvelles présentes ici sont unanimement d'une parfaite qualité d'écriture (de ce style sobre, direct et efficace dont Maupassant, ayant bien retenu la leçon de son maître Flaubert, sera le chantre), parfaites de composition, mais aussi d'une profondeur - parfois camouflée derrière un ton agreste, gentiment paillard, sensuel ou ironique - bien plus sombre, sévère, désespérée parfois, qu'il pourrait y paraître à la première lecture. Hubert Juin, préfacier d'une énième publication de ce titre aux éditions Folio en fait même un ouvrage d'importance majeure chez l'auteur amoureux des falaises d'Étretat. Voici d'ailleurs ce qu'il en conclu, après avoir fait le tour, magistralement, des thématiques et traitement divers abordés par Maupassant dans ces contes :

«Ce livre-ci est un carrefour. Après la parution des Contes de la Bécasse, Guy de Maupassant ne sera plus jamais le même. Ceci est un seuil : dès qu'il l'aura passé, les fantômes viendront à sa rencontre. L'homme à la forte carrure entrera dans les songeries où règnent en maîtres les fantasmes. La mort sera au terme, dans ses habits de jeune fille. le rire des Contes de la Bécasse grimace par avance.
Mais nous savons aujourd'hui que leur auteur était démesurément blessé. Et dès ce temps de 1883, alors que la campagne normande souriait au soleil, de sa gouaille, de sa verdure, et de ses femmes.»

Guy de Maupassant décédera dix années plus tard, exactement, de ses excès, de la maladie terrible en ces temps-là qui le dévora de l'intérieur (la syphilis), des drogues qui lui permirent, un temps, de moins souffrir mais qui l'emmenèrent, plus vite encore, au seuil de la folie et de la mort. Bien qu'il n'y ait encore que très peu de cette fin terrible dans ces magnifiques Contes de la Bécasse, on en pressent toutefois l'assurance future à travers ce regard aussi souvent cru que cruel à l'égard de ses contemporains - ce qui n'empêche pas une certaine manière de tendresse pour ses personnages de papier, croqués en quelques traits de plume, à l'instar des impressionnistes, alors en devenir, qui peignirent de quelques coups de pinceau plus vifs suggestifs qu'exacts l'intériorité de leurs modèles, bien plus assurément que ne le purent faire les peintres académiques de ces mêmes années. Qu'il évoque la lâcheté, l'avarice, la bêtise, la peur, la rancune, la guerre (les deux nouvelles, un peu "hors-champ" qui traitent de la guerre de 1870, qui marquera tant l'auteur, sont de pures merveilles), la jalousie, la mort, l'ingratitude : Maupassant voit toujours juste qui manie cette ironie froide d'avec un pessimisme tour à tour jovial, satyrique ou glaçant, presque toujours emprunt de fatalité mais sans jamais en faire une critique sociale dogmatique ni une quelconque dissertation à l'usage de la moindre idéologie. Ses personnages, les milieux sociaux évoqués sont d'ailleurs trop divers et antagonistes, viennent de trop d'horizons dissemblables, pour pouvoir servir le moindre discours clé en main. Un siècle et demi plus loin, le lecteur savoure à l'envie cette voix unique, cette vivacité faite phrase, cet incroyable chasse à l'humanité - celle qui l'entourait tout autant que la sienne propre - qui fait de Guy de Maupassant l'un des plus grands nouvellistes que la littérature a jamais portée au pinacle, l'un des plus justes croqueurs d'âme et de chair qui fût.
Une fois n'est pas coutume : quelques trente années après une première découverte, votre humble chroniqueur en redemande !
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Sous l'apparence bonhomme de la bonne histoire à raconter entre amis chasseurs, les « Contes de la bécasse » est un recueil qui commence par piquer, chatouiller un peu, pour mieux faire vite frémir de répulsion parfois mêlée de rire, ou de peur, puis d'horreur. Cette peinture de moeurs non seulement ne met pas l'homme, ni la femme, en valeur, mais souligne de traits cinglants tout ce que l'humanité recèle de plus noir.

J'avais comparé la lecture d'un autre recueil de nouvelles De Maupassant à la dégustation d'un sachet de bonbons colorés et divers ; ici, la métaphore des sucreries variées ne tient pas, tant la potion est amère !
Que de cruauté, de désespoir, de penchants sordides dans ces « Contes de la bécasse » !

L'humour cinglant a beau être là pour adoucir l'ensemble (« ce cochon de Morin » qui paiera longtemps des rires de ses voisins sa pulsion animale envers la belle voyageuse, ou encore « Farce normande » qui ridiculise le jeune marié), ce sont les contes les plus durs qui saisissent et marquent la lecture de ce recueil. Aussi faut-il adopter une certaine distance pour les savourer et les mettre en perspective par-delà les émanations de l'esprit noir, voire morbide, de l'auteur.

Parmi ceux-ci, j'ai adoré le grinçant « Pierrot », le gentil chien jeté dans les mains de vieilles filles radines : plus cruel, tu meurs, et d'ailleurs ce pauvre chien Pierrot agonise encore.
Autre exemple : « Un fils », qui voit un homme bien né mis en face de l'enfant grossier qu'il a engendré, sur une pulsion animale de chevaucher une servante.

Dans toutes ces nouvelles, Maupassant n'épargne pas ses semblables, et pourtant une certaine tendresse perce malgré tout pour ces Normands veules, pingres, couards, mais aussi malins, bon vivants, pleins de bon sens.
Il nous emmène aussi plus profondément dans l'âme humaine, évoquant l'amour absolu (« la rempailleuse »), la terreur ultime (« la peur »).

Ce recueil est un bijou, un recueil qui recueille des leçons de vie à lire et à relire.

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L'avantage d'un livre de nouvelles est que l'on peut commencer puis l'abandonner pendant un certain temps avant de s'y replonger. C'est ce qui m'est arrivée avec ce livre.

Habituellement, les nouvelles ne sont pas une forme de littérature à laquelle je m'intéresse vraiment. Mais Maupassant est un maitre de cette forme. Et chacune de ces nouvelles est plaisante à sa façon. La plume De Maupassant brille par son style et sa capacité à décrire des situations où les pires bassesses de l'homme sont présentées d'une façon à la fois légère mais aussi très cruelle. Et il faut être Maupassant pour savoir allier ces deux caractères qui semblent antinomique.

C'est un plaisir sans cesse renouvelé de découvrir ces personnages et ces situations.

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Ayant toujours repoussé ma découverte De Maupassant, le challenge "Pioche dans ma PAL" m'a permis de lire ce livre.

Quel bonheur ! Une écriture simple, fluide agréable, descriptive sans tomber dans l'excès. Les nouvelles sont ici amenées grâce une courte introduction qui pose le décor, un dîner chez le baron où chacun des convives va raconter une histoire, et nous voici emmenés dans ces fameux contes de la Bécasse.

Ces nouvelles sont drôles, cocasses, tragiques parfois, avec des personnages bourrus, campagnards, un peu mesquins également.
bref un grand moment de plaisir lors de la lecture.
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Grâce à une lecture commune, je me suis replongé dans les Contes de la Bécasse. Bien que cette lecture date de 25 ans au moins, certaines nouvelles étaient toujours très présentes dans mon esprit, notamment celle du chien Pierrot et les enfants dans Aux Champs.

c'est donc avec parcimonie et délectation que je me suis immergé dans le monde rural De Maupassant, à sourire face aux bêtises des hommes et des femmes, à être consternée devant les cruautés faite aux Hommes, aux animaux.
Toutes ces petites nouvelles renferment tous ces sentiments chers à Maupassant, les rapports de courtoisie entre hommes et femmes, l'amour, l'amitié mais aussi la cruauté, la cupidité, la pleutrerie, la niaiserie, ...

Cette campagne de la fin du XIXeme siècle commence à se laisser envahir par le fléau du XXeme, le gain, l'argent, la cupidité. Maupassant met en avant tous les sacrifices que l'on serait prêt à faire pour cet appât.

Il aborde aussi un pan de l'histoire qu'a été l'occupation prussienne des fermes françaises avec toutes les cruautés, idioties et fanfaronnades d'un camp comme de l'autre.

A consommer sans aucune modération.
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Maupassant n'est pas tendre avec le genre humain, et c'est parfait comme ça. Il nous livre, toujours, des nouvelles délicieuses où tous les côtés les plus vils de l'Homme y passe... Adultère, avarice, cruauté, règlements de compte... Tout y passe... Mais avec sa plume, tout va, et on lit les pages comme on mangerai un bon dessert, avec gourmandise et délectation. Une écriture ironique, qui pointe là où ça fait mal, un vrai plaisir pour les yeux... Mais c'est jamais vide de sens et le double propos y est pour beaucoup. Un nouvelliste que j'adore, que je ne me tanne pas de lire. J'ai eu un très gros faible pour les nouvelles : Farce normande, La Rampailleuse, Un fils et le Testament.
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