Tout le monde se souvient de cette femme époustouflante,
Isabelle Maurer, qui, dans l'émission Des paroles et des actes, animée par
David Pujadas sur France 2, a montré l'incapacité des hommes politiques de niveau national – l'invité de l'émission était
Jean-François Copé ce soir-là, mais elle aurait eu la même colère envers un homme prétendument de gauche, on le sent bien – à se mettre à la place des plus pauvres de leurs concitoyens.
Bien entendu, voici ce que dira tout homme politique à la vérité dérangeante qu'elle livre sans fard : « Ce que vous dites, Madame, je le comprends… » Mais voilà qu'
Isabelle Maurer coupe le grand homme, parce qu'elle sait qu'un homme qui gagne « 26 000 euros par mois » ne peut pas à la fois oser vouloir diminuer les indemnités sociales et « comprendre » ceux qui n'en vivent même pas !
« C'est ma vie, alors j'y tiens » commence-t-elle dans ce récit à quatre mains d'une vie difficile, certes – elle ne cache rien de ses malheurs – mais d'entraide et de solidarité entre les plus pauvres. Son intervention à la télévision en a agacé certains. On dit d'elle alors : « si on avait voulu disqualifier la parole du peuple, on n'aurait pas fait mieux. » Cela la blesse. C'est ignoble, c'est signé de ceux qui parlent au nom du « peuple de France » et qui le méprisent. Ils sont de tous bords.
« Il y a eu un temps où nous étions respectés. » dit-elle. Quand était-ce ? Quand était-ce, a-t-on envie de lui demander ? Ce temps reviendra-t-il ? « J'ai lu plus tard que beaucoup de gens attendent l'aube pour mourir. »
Isabelle Maurer verra peut-être se lever un jour meilleur pour ceux qu'elle aide ; elle y a cru en s'engageant pour le mouvement
Nouvelle Donne, dont elle rappelle que 549 774 citoyens français ont fait ce choix aux élections européennes.
Je ne baisserai plus les yeux rappelle que « l'essentiel, c'est de réussir à trouver le bonheur. » C'est presque du
Grégoire Delacourt.
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