Un bouquin sorti en 2009 qui dormait dans ma PAL. Contente de l'en avoir extirpé : une histoire sympa, du suspense, des rebondissements… Un peu classique mais pas mal du tout. Si vous vous intéressez aux milieux des hackers, du poker, des finances plus ou moins honnêtes… Ce bouquin est pour vous. J'ai passé un très bon moment et je n'ai pas vu défiler les 514 pages.
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Une incursion dans le monde du hacking, des finances et des paradis fiscaux ainsi que dans celui du jeu
Une aventure rythmée qui maintient l'intérêt.
Un ouvrage qui remplit entièrement son rôle de lecture plaisir tout en nous emmenant dans des univers peu familiers
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Elle avait compris très jeune qu’il lui faudrait une échappatoire pour supporter les tensions familiales. Alors elle avait décidé de mener de front deux existences : celle de la fille qu’elle surnommait Harry la Sérieuse, dont la mère ouvrait le courrier et lisait le journal intime, et dont le père n’était pas à la maison suffisamment souvent pour constituer un allié fiable ; et l’autre sous le pseudonyme de Pirata, une insomniaque qui, assise la nuit devant son ordinateur, sillonnait le cyberespace underground, un univers où elle se sentait à la fois puissante et respectée.
A priori, un hacker part gagnant.
Parce que le temps joue en sa faveur. Harry passait souvent des journées, voire des semaines entières à peaufiner un plan d’action. Elle effectuait de longues missions de reconnaissance sur Internet afin de rassembler des informations au sujet de sa cible, étudiait les systèmes, cherchait d’éventuels accès… Inévitablement, elle finissait par repérer une faille, et elle en profitait pour se faufiler à l’intérieur.
Mais en l’occurrence, il lui semblait que le temps était une ressource dont elle ne disposait pas.
Piéger un homme au cœur d’un brasier procurait une jouissance beaucoup plus intense que le pousser devant un camion. Plus durable aussi, du moment qu’on trouvait un abri sûr d’où observer la scène. C’était bien différent des accidents de la route, où tout se jouait en quelques secondes, le temps d’un cri ; avec les incendies, le sentiment d’euphorie allait crescendo, jusqu’à atteindre une sorte de transe à même de combler provisoirement le besoin de destruction.
Elle avait l'impression de se retrouver au lycée, en face d'un professeur lui posant toute une série de questions afin de l'amener à formuler une seule réponse. Mais laquelle ?
— Il n’y a pas que les criminels qui ouvrent des comptes là-bas, vous savez ! Le système intéresse tous ceux qui ne veulent pas révéler l’état de leurs finances.
— Parce qu’il leur offre une garantie d’anonymat ?
— Non, ça, c’est un mythe. Il n’existe pas de compte bancaire totalement anonyme. Tous les établissements financiers suisses connaissent l’identité de leurs clients.
— Et les comptes numérotés, alors ? Je croyais qu’il
Ava McCarthy parle de son roman (en anglais)