L'attirance des contraires

J'étais persuadée avoir déjà lu ce roman , et je ne me souvenais que du pitch : deux inconnus dans un avion vont faire connaissance. Ils ne se ressemblent pas et pourtant comme dans toutes les comédies romantiques, ils finiront ensemble et au passage, ils nous auront bien divertis, voir franchement bien fait rire.
Je pense que j'ai confondu avec l'excellent roman de Sophie Kinsella ( Les petits secrets d'Emma ) , qui démarre de la même façon, mais qui est vraiment plus gai et pétillant .
L'attirance des contraires est franchement tout sauf gai , il est même plombant .
Un vieux monsieur va mourir d'un cancer dans un hôpital londonien, son fils Dean, qu'il n'a pas revu depuis presque trente ans arrive de Chicago pour le rencontrer .
Joanna , trente-cinq ans se rend à Chicago pour faire capoter le mariage de son ex en sa faveur , ( ex qu'elle a planté cinq ans auparavant ).
Vous la voyez arriver la rencontre entre la fille qui n'arrive pas à se caser et le sublime bellâtre qui n'y arrive pas non plus ?
Jusque là, tout va bien ... la coïncidence entre le surclassement en classe affaire , le beau gosse qui est assis juste à côté , pourquoi pas .
Non ce qui m'a énervée , c'est qu'il y a un lien surgi du passé entre les deux, une coïncidence énorme, impossible à avaler et que ça fait cheap, au niveau du scénario .
Et le passé prend beaucoup de place dans cette histoire . Aucun personnage n'est attachant .
Du coup , ce roman , "vendu" comme une comédie romantique n'en est pas une. C'est complétement mélodramatique. Pas un seul instant , je n'ai souri . J'ajoute que cela ne se finit pas comme je le souhaitais et que je n' y aie pas vu l'intérêt ...
Une lecture que j'oublierai très vite

Je voulais un livre léger, facile à lire, et romantique, dans le même style que Sophie Kinsella ou encore Helen Fields.
Malheureusement, les tentatives d'humour tombent à plat, et les personnages principaux, très stéréotypées. D'un côté, la "vieille fille", Jo, incorrigible romantique, crédule voire niaise, (apparemment, à 35 ans, les femmes deviennent automatiquement des couguars pathétiques dans ce roman, j'apprécie), et Dean , le beau brun ténébreux qui a peur de s'attacher car traumatisé par l'abandon de son père. Beaucoup d'expressions pseudo-érotiques m'ont fait lever les yeux au ciel (le bas-ventre en feu et autres, tout droit tirées d'un mauvais roman Harlequin). Tout est absolument prévisible.
Bon, j'ai tout de même été jusqu'au bout ; c'est que, quelque part, mon minuscule côté midinette a dû accrocher, malgré tout.
Si vous avez de bonne comédies légère, romantiques, drôles à me conseiller, je suis preneuse !

Bonjour,
Un livre avec un titre prometteur, la promesse d'une grande et belle histoire d'amour, et il y en a bien une mais elle tarde à venir.
Pourtant, ce roman construit par chapitre où nous sommes chaque fois focalisés sur un personnage et ses pensées retracent une histoire.
J'ai trouvé le livre très long à débuter, le voyage dans l'avion, il faut déjà atteindre un tiers du livre, ce qui est frustrant !
Par ailleurs, au départ, c'est très confus, ces débuts d'histoire avec des personnages qui ne collent pas ensemble.
Et puis, il y a des clichés, des redites, des blagues pas drôle…
En fait, j'attendais beaucoup de ce livre, et j'ai été déçue. Je n'ai pas beaucoup ri, et je n'ai pas pleuré non plus. J'avais parfois envie de sauter des pages, ce que je déteste faire, mais c'était juste trop par moment.
Je mets tout de même 3 étoiles, car, j'ai passé un moment ni désagréable, ni agréable.
Enfin, je n'ai pas du tout aimé la fin.
Je préfère beaucoup l'écriture fluide et légère de Gilles Legardinier, à moins que ce ne soit un problème de mauvaise traduction.

"L'attirance des contraires" m'a été prêté et, en lisant la quatrième de couverture, je me suis dit : encore une histoire à l'eau de rose de plus!...

Cependant, je l'ai quand même démarré car je l'avais récupéré avant l'été et il fallait bien que je le rende à un moment donné.

Ma lecture a démarré lentement, mais au fil des pages, je me suis rendue compte que je m'attachais aux personnages et que j'avais envie d'avancer pour voir ce qui allait leur arriver.

Un tout petit bemol : l'histoire est prévisible. Mais le livre est tellement bien écrit que je me suis laissée "embarquée" par les aventures de Jo et Dean et j'ai même pleuré avec eux.

Au final, le roman a été une bonne surprise pour moi et j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.

L'écriture d'Adèle Parks est incontestablement agréable à lire. Elle croque les situations absurdes, tragiques ou banales avec humour et second degré. Les personnages ont de la profondeur, leurs qualités et leurs défauts exploités avec justesse pour en faire de vrais êtres humains (faillibles, attendrissants ou irritants) et non des caricatures.

Mais. Car il y a un mais.

Le quatrième de couverture, ainsi que le titre français, sont trompeurs. Ils laissent faussement penser à un agréable roman, catégorie "chick-lit", à une chouette histoire de deux personnes aux caractères opposés qui trouveraient tout de même un tendre terrain d'entente.

Or ce n'est pas de cela dont il est question ici. L'histoire que nous raconte l'auteure est celle de quatre personnes, aux vies inextricablement liées, se causant les unes aux autres des blessures dont il faudra guérir afin de trouver la paix. Et s'il est effectivement question d'amour à un moment, c'est le sommet de l'iceberg, le reste du roman étant surtout constitué par l'introspection des quatre héros et la manière dont ils réparent les erreurs qu'ils ont commises.

"L'attirance des contraires" n'est pas exactement le roman que je pensais lire, mais s'est révélé très intéressant. Enfin, presque. Je n'ai pas aimé la fin qui déforce d'un coup tout le propos de l'histoire et lui enlève son principal intérêt, à savoir : comment les héros vont-ils digérer les derniers retournements de situation et sauront-ils y faire face ?
L'auteure s'en tire par une pirouette qui lui évite d'avoir à y répondre et les pauvres lectrices devront de contenter d'un final inutilement mélodramatique. Dommage.