En ligne directe du tome précédent, qui se terminait sur un coup de tonnerre dans la filiation de Tom, le roman démarre avec notre pauvre plombier piégé par sa soeurette et obligé d'aller rendre service à Amelia Fenchurch-Majors, tout un programme. Rhaaa... la famille....
Venu chercher un collier qu'il n'arrive pas à localiser, il va se retrouver pris au piège et en quelque sorte obligé d'aller faire une démonstration de son "don" à la garden party organisée par Mme Fenchurch-Majors. Tout ce qu'il aime, mais bon, depuis ses exploits lors de l'incendie du pub (voir tome précédent), il est devenu célèbre, ce dont il se passerait volontiers. Et les choses se compliquent sacrément quand Tom arrive enfin à localiser ce fichu collier... autour du cou (jusque là, tout va bien), d'un cadavre...
Voilà donc Tom, flanqué de son détective/amant/fiancé préféré, parti pour enquêter sur ce meurtre...
Rajoutez à cela un mariage à préparer, des questions existentielles (quels noms prendre après la cérémonie, d'ailleurs ou va-t'elle se dérouler cette cérémonie, vais-je inviter papounet et sa famille, ou va-t'on vivre après, ...), un meilleur ami toujours aussi intrusif, son ami Dave, toujours aussi présent et utile bien que plutôt occupé par l'accouchement prochain de sa femme, Merlin et Arthur, le repas chez la famille de Phil et bien sûr, ses interventions en tant que plombier, il faut bien faire bouillir la marmite.
Un tome qui se concentre sur une enquête assez intéressante, qui fait un poil avancer les choses question organisation des noces, les "dons" de Tom reviennent un peu sur le devant de la scène, et c'est une très bonne chose. J'aime toujours autant la personnalité de Tom et ses réparties plutôt sarcastiques, et ça me fait toujours autant marrer de suivre le fil de ses pensées.
Bref, une série que j'ai toujours plaisir à retrouver.
Commenter  J’apprécie         20
J'ai retrouvé avec plaisir ce couple malgré mon retour mitigé sur le troisième tome. Je traverse une phase plutôt en dents de scie côté humeur, cela a dû jouer aussi.
Les reproches précédents sont toujours d'actualité : pas assez de passages liés au médium et un couple qui a du mal à communiquer. Cependant, cela n'a pas entaché mon envie de lire ce tome 4.
Depuis les événements du troisième volume, Tom, le narrateur médium et plombier, est une petite célébrité qui aimerait bien se cacher dans un trou de souris. Les manifestations de son « pouvoir » ne sont pas aussi impressionnantes que ce qu'on peut voir dans les films. Il aimerait bien que les gens intègrent cela. Lorsque sa soeur lui demande d'aller rendre service à une de ses « amies », il accepte à contre-coeur et n'imagine pas le traquenard dans lequel il va se fourrer. Il est chargé de mettre la main sur un collier d'une grande valeur mais sa première tentative est un échec. Cela va rapidement tourner au drame.
L'enquête est assez dynamique pour ne pas risquer l'ennui. Cela tient aussi la route concernant le coupable et ses raisons. Tom va encore se retrouver dans des situations inextricables, parfois au péril de sa vie. Phil, l'amoureux et détective privé, n'est jamais loin et a été officiellement embauché pour élucider le mystère du collier, ce qui ne va pas pour autant faciliter la récolte d'indices.
Côté romance, notre couple souffre d'un cruel manque de communication, comme je l'ai dit plus haut, et Phil voit quelques informations sur son ex échapper à son contrôle. Ce qui n'est pas fameux, disons-le bien, parce que Tom est curieux mais ne veut pas brusquer son homme. Ces deux-là, fiancés à présent, n'ont pas encore arrêté de date non plus, et leur entourage les presse pour qu'ils se décident. En bref, tout n'est pas rose pour nos amoureux, qui, souhaitons-le, trouveront enfin un juste équilibre dans le prochain tome.
Même si je regrette qu'il n'y ait pas plus de moments paranormaux via le don de Tom, l'histoire de Ne jamais se laisser abattre était entraînante et pleine d'humour.
Commenter  J’apprécie         00
Tom se passerait bien de la notoriété procurée par ses précédentes aventures, et sa soeur pourrait aussi éviter de l'utiliser pour favoriser l'avancement de son futur époux … en bref elle aurait pu éviter de quasi l'obliger à "rendre service" à une pimbêche snob et méprisante qui a l'oreille de l'évêque, surtout qu'en plus celle ci le force à faire une démo de ses capacité dans une foire ! … et ça ne s'arrange pas lorsqu'il se prend les pieds dans le cadavre de la désagréable personne !
Et quand Phil va-t-il se décider à emménager avec lui ? et puis il faudrait aussi s'occuper de fixer la date de leur mariage et de trouver une salle, ni leurs familles, les meurtres et autres désagréments ne vont pas faciliter les choses …
Dans ce quatrième opus Tom est relégué au rôle d'attraction de foire, les gens ont tendance à s'imaginer des choses au sujet de sa petite particularité et la recherche d'un collier semble le mettre en seconde position sur la liste d'un tueur, ça risque de mettre Phil en pétard ! Ils ont d'autres soucis quand même, qui inviter à leur mariage et autres soucis ménagers, ça mérite réflexion n'est ce pas …
Un gentil polar mêlé de romance, soutenu par une écriture fluide et légère et agrémenté par un humour british omniprésent, une agréable lecture de détente pour tous …
Commenter  J’apprécie         10
— Tu te rends bien compte que si c’est moi qui l’accouche, il va falloir lui donner mon nom ? plaisantai-je faiblement.
— Si c’est toi qui l’accouches, on aura davantage de soucis que son prénom. Est-ce que tu sais de quel côté il sort, pour commencer ?
— Eh, je ne suis pas stupide. Le bébé sort du côté sans maquillage, c’est ça ?
— De nos jours, tu serais surpris, marmonna Dave.
— J’ai même eu une petite amie une fois, ajoutai-je sans vraiment y réfléchir.
— Je sais, tu me l’as dit. Vous aviez tous les deux six ans et tu ne l’appréciais que parce qu’elle te laissait porter ses pantoufles Barbie.
J’avais raconté ça à Dave ? Bon sang, je devais avoir eu un sacré coup dans le nez ce soir-là.
J’allais tuer Cherry, décidai-je. La battre à mort avec des baguettes de sourcier. Ou l’étrangler avec un pendule. L’espace d’un instant, j’envisageai sérieusement de dire à Madame F-M où elle pouvait se fourrer son collier, mais bon, j’aurais l’impression d’être un vrai connard si ma sœur s’en prenait de nouveau plein les oreilles à cause de tout ça.
Ce qui n’allait pas vraiment avec le fait que je voulais la trucider, mais ça se passe comme ça en famille.
— Un appel pour un travail en urgence ? demanda-t-il une fois que j’eus raccroché.
— Nan, seulement un boulot en plus pour demain, répondis-je en évitant les chats avec expertise pour l’embrasser et tripoter ses magnifiques fesses en guise de bienvenue, ce qui me valut la pareille et un intérêt manifeste.
— Rien de sérieux, ajoutai-je en marmonnant dans son épaule.
Comme je l’ai dit, je ne suis pas Nostradamus. Si quelqu’un était suffisamment bête pour me donner une boule de cristal, je n’y verrais fichtrement rien. Et je la ferais sûrement tomber sur mon pied.
Il me coucha si lentement sur le lit que j’aurais pu être le nouveau-né de Dave.
— Ça va ? demanda-t-il d’une voix presque aussi rauque que la mienne.
— Ça va, chuchotai-je en retour parce que ce n’est pas facile de hocher la tête lorsqu’on est allongé.
Puis il commença à me déshabiller.
Je ne sais pas si je me suis déjà senti aussi chéri de toute ma vie. Chaque centimètre de mon corps fut caressé et embrassé comme si j’étais un miracle. Peut-être que je l’étais pour Phil en cet instant. Malgré la douleur de mes blessures, j’étais tout de même dur comme la pierre lorsqu’il arriva à mon sexe. Je veux dire, bon sang, il m’aurait fallu une décapitation pour ne pas avoir une érection à ce moment-là.
Puis il mit sa bouche sur mon sexe. Je pantelai, même si ça faisait mal, parce que putain, c’était si bon.
— Il y a une limitation de vitesse sur cette route, non ? Si tu veux que je conduise plus vite, il va falloir que tu me prêtes un gyrophare.
Durant tout le trajet, je me disais : bon sang, que fait-on lorsque quelqu’un accouche ? Il y avait une histoire de journal, non ? On est censé les envelopper comme une portion de fish and chips20. Enfin, sûrement sans le sel et le vinaigre. Et dans des serviettes, ou était-ce seulement au cas où il n’y avait pas de papier journal ? Ou bien était-ce l’inverse ? Et il fallait faire bouillir beaucoup d’eau. Ça se passait comme ça dans les vieux films, bizarrement. Je ne sais pas à quoi elle servait. Peut-être que l’accouchement donne soif et que la nouvelle maman meurt d’envie de boire un thé ?