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EAN : 9782738116932
218 pages
Odile Jacob (02/02/2006)
2.57/5   7 notes
Résumé :

Doutes, remises en cause, envies de tout recommencer: le milieu de la vie est souvent une période de crise. Redoutée par beaucoup, c'est aussi une occasion de faire le bilan et de rebondir. Quelles sont les principales manifestations de cette crise ? Comment influe-t-elle sur la santé, le moral ou la sexualité ? Comment faire face à l'éloignement des enfants et au vieillissement de ses propres parents ? Comment dépasser ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Passé 40 ans, on a de grandes chances de se faire une "CMV", une crise de milieu de vie. C'est alors souvent l'heure des bilans et des remises en question. Et parfois aussi celle des révoltes…

Pour Françoise Millet-Bartoli, psychothérapeute à Toulouse, "il s'agit en fait d'une crise identitaire plus profonde et plus ancienne qu'il n'y paraît au premier abord. C'est à l'occasion d'un événement de vie, comme la mort des parents, le départ des enfants, des difficultés professionnelles ou encore d'une rencontre passionnelle, que ces nouveaux choix de vie sont pris.
Mais cependant, nous remarquons qu'ils sont souvent le fruit de longs remaniements psychologiques qui ne datent pas d'hier.
Qu'ai-je fait de ma vie ? Mes choix de vie ont-ils été les miens jusqu'à présent ? Quels pourraient être mes nouveaux choix de vie au travail, en amour, et dans mes loisirs ? "Où vais-je ? Où cours-je ?" ou encore "Dans quel état j'erre ?" ..., telles sont les questions existentielles qui peuvent se poser à l'heure du bilan intérieur, entre 40 et 50 ans.

Et F. Millet-Bartoli de proposer des manières d'aborder au mieux ce tournant décisif de la vie ?
Tout plaquer et recommencer sa vie ailleurs est la solution parfois privilégiée par certains. Ou sinon, reste la solution de "sublimer" sa vie par le biais d'activités culturelles, religieuses. Ou encore, s'engager dans "la générativité", c'est à dire l'investissement auprès des générations montantes (les enfants, ou petits-enfants par exemple), histoire de REDONNER un sens à sa propre vie.

Un livre intéressant qui peut aider à comprendre ce « syndrome » mais qui n'en reste pas moins trop généraliste dans certaines situations.

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Je suis perplexe. Je ne vois pas très bien qui va pouvoir vraiment profiter de ce livre.
Le lecteur tout-venant (aka pas spécialiste en science humaine), et/ou en souffrance personnelle ou pour un proche, trouvera sans doute quelques pistes de réflexion et de réponse, mais sans doute devra-t-il faire un sacré effort pour bien saisir les idées et concepts. Il pourrait aussi être "effrayé" par la bibliographie, assez pointue.
Le professionnel, au contraire, aura l'impression de lire des choses écrites et dites un peu partout, de beaucoup de généralités, d'une thématique noyée dans trop d'éléments autour qui, certes, contextualisent et donne une trame de fond, mais le livre est court (c'est un choix contestable) et donc tout cela ne permet pas d'approfondir à fond (excusez mon écriture pléonastique) cette CMV. Qui reste un concept flou.
Un livre pour des étudiants ? Oui, peut-être plus. Pour les amener à plonger vers les références précises, creuser un questionnement, que sais-je. Oui, pourquoi pas. 
A bien des égards, les propos énoncés se critiquent par eux-mêmes ou se contredisent d'eux-mêmes, les statistiques sur le sujet ne statuent rien... On avance et on recule, comment veux-tu...

Pour rire, je suis surpris de ne voir aucune allusion à Boris Cyrulnik et sa résilience, pourtant Ze Poulain-Cador chez Odile Jacob. Enfin, ça (me) change.

Je suis sans doute injuste. Je n'ai aucun doute sur le bon-vouloir, le travail investi et la passion de Françoise Millet-Bartoli pour son sujet qu'elle essaie de faire passer ici, dans ce livre, et son souci d'éclairer le plus grand nombre. Pas sûr pour autant que ce soit réussi. (Cf. Perplexité du début de critique)
....
Ce qu'il y a, c'est que... je n'ai juste rien appris. Ou presque rien. Aucune surprise.
Je n'aime pas l'eau tiède, ni aucune "nourriture" tiède, d'ailleurs. Et là je m'en sens bien trop servi.
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Tous les psychiatres connaissent ce type de patients, qui entre 40 et 50 ans, avant l'âge de la vieillesse, commencent une sorte de "carrière psychiatrique", faite d'hospitalisations répétées, de retrait hors de la vie devenue insupportable. Telle est bien l'allure désespérante que peut prendre la CMV. Un jour ou l'autre, sans que l'on sache toujours pourquoi, comme si un déclic s'était produit, les symptômes se tarissent, et la vie reprend son cours, ni pire ni meilleure, souvent sous une forme de résignation vers la vieillesse.
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- La première étape de l'âge adulte est celle de "l'intimité" ou de son contraire l'"isolement". Elle correspond à la capacité à établir avec l'autre, en particulier dans le cadre du couple, une relation qui ne soit pas aliénante, c'est-à-dire qui préserve le sentiment de rester un être libre.
- La deuxième étape de l'âge adulte est la générativité ou son corollaire négatif la "stagnation". [...] Elle consiste à savoir donner de soi-même, à guider la génération montante et à produire une trace qui s'inscrira pour l'avenir. Le fait de devenir parent en représente un aspect, mais l'absence d'enfant ne l'empêche pas.
[Erikson]
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Psychanalyste d'origine allemande, émigré aux Etats-Unis pour fuir le nazisme, Erik Erikson s'installe à Berkeley où il développe son intérêt pour les problèmes d'identité au cours du développement psychosocial de l'individu. Ce fils d'une mère juive et d'un père qui l'a abandonné avant sa naissance répudie le nom de son beau-père pour créer le sien ; Erik fils d'Erik, devenant ainsi son propre père. Par-delà l'histoire personnelle, il va rattacher à montrer tout au long de son œuvre que le cycle de la vie est une recherche d'identité dans le changement, ce qui n'empêche pas une certaine continuité.
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De même qu'une adolescence très perturbée peut se résoudre après coup par une entrée apaisée dans la vie d'adulte, de même une CMV très mouvementée peut se terminer par la découverte ou les retrouvailles avec un nouvel équilibre. De la "résignation constructive" à l'"optimisme tragique", du désespoir à la sérénité, beaucoup de compromis existent entre les rêves antérieurs, l'idéal et la réalité présente. Ils représentent autant d'issues favorables. Parvenir à un mélange harmonieux de renoncements et d'aspirations nouvelles : voici ce qui pourrait définir une crise et un milieu de vie réussis.
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Attention aux chiffres 7 et 9 ?
Pour les anciens Grecs, chaque année correspond à une étape critique. Ces années passent pour décisives dans la vie humaine. Comme l'écrit Aulu-Gelle, "les années les plus périlleuses pour la vie et les biens de l'homme, que les Chaldéens appellent climatériques, se produisent tous les sept ans". La 63e (7x9), année climatérique par excellence, signe l'entrée dans la vieillesse. Celle-ci, ainsi que la sénescence, est représentée par le soir qui tombe jusqu'à la fin du jour, lequel sonne le glas de la vie.
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