Une nouvelle enquête policière menée par Alex Morrow que j'ai retrouvée avec plaisir . Mais contrairement aux précédents qui se situent à Glasgow , celle ci doit se rendre dans une petite bourgade où tous le monde se connaît depuis des générations et où chacun à de bonnes raisons de se taire ou de travestir la réalité .
A la lecture des autres critiques , je confirme qu'Alex Morrow apparaît froide et distante . En ayant lu les précédentes enquêtes , je n'ai pas trouvé ça choquant car on y trouve toutes les explications à cette attitude . Par contre , je pense que même si chaque enquête est indépendante , sa personnalité prends tout son sens si on lit les enquêtes dans l'ordre .
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Je ne connaissais pas du tout ni le livre mais l'auteur, mais entre son titre et son résumé, j'avoue ma curiosité avait été bien titillé au moment de mon achat. Finalement, je suis un peu déçu malgré que je n'attendais rien de particulier de ce livre ...
Le résumé nous parle d'un cadavre qui n'apparaitra qu'au milieu du livre, la mise en place est longue, on suit des personnages sans comprendre pourquoi, bref.
En faite j'ai trouvé cette partie un peu sans rythme, sans logique mais surtout elle ne correspondait pas à ce que me promettait ce fameux résumé. J'ai été complètement induite en erreur et c'est ce qui a fait de cette lecture un déception.
En bref, j'ai trouvé tellement dommage que ce résumé me paraisse comme une publicité mensongère, puisque s'il avait été écrit autrement, je pense que j'aurais beaucoup plus apprécié ma lecture !
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Je ne connaissais pas cette romancière écossaise.
Pas vraiment emballé par cette lecture. j'ai trouvé l'intrigue compliquée , mal construite et mêlant plusieurs histoires. Les personnages ne sont pas attachants. Ce livre ne me laissera pas un grand souvenir.
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Une enquête policière prenante mais avec une fin décevante où tout n'est pas mis en lumière c'est dommage. La fin semble un peu bâclée ou trop floue à mon goût. Les personnages sont attachants mais beaucoup de zones d'ombre qu'on aimerait voir éclairci.
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Elle était restée là trois heures, dans l'obscurité, invitant le chagrin à l'assaillir. Rien ne venait . Alors elle était allée draguer le fond de sa mémoire à la recherche de souvenirs, de tendresse partagée, de gentillesses, de moments de tristesse. Toujours rien . Elle ne pouvait pas plus commander le chagrin qu'elle ne pouvait commander la mer.
Il était déterminé à endosser tous les torts, mais il n'était qu'un rouage dans la machine. Elle avait déjà vu ça un grand nombre de fois. Cette conviction trouvait souvent sa source dans une enfance difficile, c'était tellement plus gérable de voir le mal en soi que dans le reste du monde . Elle avait beaucoup plus de mal avec les gens comme Danny. Ceux qui rejetaient toujours la faute sur les autres ou pour qui l'injustice était dans l'ordre des choses .
Une femme âgée, mais tout le monde dans ce bled était vieux. Des cheveux grisonnants parfaitement coiffés, des yeux bleu barbeau, un coûteux pull-over moutarde en cachemire. Elle avait un très long nez grec, pincé à son extrémité.
Elle était Madrilène, issue d’une riche famille qui avait dilapidé sa fortune. Pour plusieurs raisons, dont certaines qu’elle ne maîtrisait pas, Fuentecilla avait fini sans le sou et essayait visiblement de mettre sur pied une arnaque mystérieuse impliquant sept millions de livres sortis de la poche de quelqu’un d’autre. Elle était censée faire profil bas mais cassait sans arrêt des bocaux dans des magasins sur un coup de sang, engueulait son petit copain dans les supermarchés, ou invectivait en espagnol d’autres parents qui, selon elle, s’étaient mal garés devant le collège. Sa relation avec l’homme qui vivait chez elle était orageuse, pas encore violente visiblement, mais elle finirait par le devenir.
Jouer les gangsters l’excitait, mais il n’en était pas un. Il n’avait jamais fait de prison. Iain savait quel genre de taulard il aurait été : recroquevillé dans sa cellule au moment des sorties, lavant à la main les caleçons d’un voyou pour obtenir sa protection. Iain était resté longtemps à l’ombre. Il avait toujours été l’homme de main d’une plus grosse légume et avait purgé sa peine avec dignité. Ça faisait huit mois qu’il était dehors, mais il avait encore la tête d’un passeur. Passeur : un prisonnier de confiance chargé de distribuer au compte-gouttes stylos et produits ménagers. Le passeur était à mi-chemin entre matons et détenus.