Merci à Babelio de m'avoir offert ce livre.
Sans être terrifiée par les pieuvres, je ne suis pas très à l'aise avec elles, elles me font peur, et je me suis dit que ce livre me permettrait de les découvrir autrement.
Il raconte la découverte et l'amour croissant d'une femme pour les pieuvres, à travers sa relation avec plusieurs pieuvres d'un grand aquarium des États Unis.
Néanmoins le livre ne m'a pas enthousiasmée.
Après les premières pages, intéressantes car elles décrivent des interactions humain/pieuvre encore nouvelles pour le lecteur, d'autres pieuvres entrent en scène, et l'émotion de l'auteur se répète, les mêmes scènes reviennent, mêmes réflexions encore.... Ce qui m'a rapidement lassée, car je me suis demandée si tout le livre allait être ainsi. Heureusement non, la 1e moitié répétitive et monotone laisse place à la 2e partie, où afin d'aller voir ses pieuvres en milieu naturel, l'auteur s'initie à la plongée.
Des éléments qui m'ont aussi fortement interrogée quant à leur raison d'être, comme lorsque p 87,
Sy Montgomery évoque la pieuvre qui avait deviné les résultats des matchs : "Et comment put-il le faire avec autant de succès ? Nous considérâmes plusieurs possibilités - dont celle que Paul avait préféré esthétiquement un drapeau à l'autre, ou que la pieuvre savait qui allait gagner." Pourquoi donner ces hypothèses si elles ne sont pas expliquées? A quoi ça sert ? On aurait limite apprécier avoir un paragraphe sur les possibilités paranormales des pieuvres pour expliquer la 2e hypothèse. Mais balancée comme ça, elle ne sert à rien. C'est globalement ce que je reproche au livre : il ne s'avance pas, ne prend pas de risque, se contente de raconter une succession de journées sans argument scientifique ou sociologique derrière.
Du coup, il est vrai que la promesse du livre se réalise : on a finalement bien l'impression de découvrir
l'âme d'une pieuvre, ses états d'esprit, ses inquiétudes, sa manière de manifester sa joie, etc. le "contrat" avec le lecteur est donc rempli : même si je n'ai pas apprécié plus que cela ma lecture, j'ai le sentiment d'avoir appris et découvert ce que pouvait ressentir une pieuvre.