Pour le dernier tome de cette série, Mildred (alias Amandine Malabul pour le public français) rentre en senior year - soit sa dernière année d'école. Donc, une fois de plus la directrice Miss Cackle prend un risque inconsidéré pour son adjointe - l'horrible Miss Hardbroom - car cette année elle décide de lui confier une responsabilité importante... Mais bien sûr, les catastrophes pointent vite le bout de leur nez.
On reste sur le même schéma narratif que dans les tomes précédents. Alors que j'avais aimé l'évolution apporté dans le tome précédent, j'ai été bien déçue cette fois. C'est à se demander si les raisons qui ont poussées
Jill Murphy à rédiger ce tome tant d'années après le précédent tome n'était pas tout simplement de surfer sur la vague du succès d'Harry Potter pourtant (plus ou moins) passé ; alors : mauvais calcul marketing ?
D'autant plus que dans cet épisode elle reprend des thèmes assez "à la mode" dans les livres de littératures de jeunesse ou young adults : la compétition inter-école avec des airs à peine cachés de talent show (et aussi d'Harry Potter et la Coupe de Feu !) et l'idée qu'il faut accepter la différence d'autrui et lui permettre de s'épanouir dans le même cadre que les autres pour que cette différence devienne une force et non un stigmate et une source de complexe (pour éviter d'être étiqueter "pire ceci ou cela").
Cette absence de renouvellement ne gênera peut-être pas les très jeunes lecteurs (7-9ans), mais pour moi, ça ne suffit pas.